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Voilà les feuilles sans sève Qui tombent sur le gazon, Voilà le vent qui s'élève Et gémit dans le vallon, Voilà l'errante hirondelle. Qui rase du bout de l'aile: L'eau dormante des marais, Voilà l'enfant des chaumières Qui glane sur les bruyères Le bois tombé des forêts. L'onde n'a plus le murmure, Dont elle enchantait les bois; Sous des rameaux sans verdure. Les oiseaux n'ont plus de voix; Le soir est près de l'aurore, L'astre à peine vient d'éclore Qu'il va terminer son tour, Il jette par intervalle Une heure de clarté pâle Qu'on appelle encore un jour. L'aube n'a plus de zéphire Sous ses nuages dorés, La pourpre du soir expire Sur les flots décolorés, La mer solitaire et vide N'est plus qu'un désert aride Où l'œil cherche en vain l'esquif, Et sur la grève plus sourde La vague orageuse et lourde N'a qu'un murmure plaintif. Voilà les feuilles sans sève qui tombent sur le gazon france. La brebis sur les collines Ne trouve plus le gazon, Son agneau laisse aux épines Les débris de sa toison, La flûte aux accords champêtres Ne réjouit plus les hêtres Des airs de joie ou d'amour, Toute herbe aux champs est glanée: Ainsi finit une année, Ainsi finissent nos jours!
C'est une jeune fiancée / Qui, le front ceint du bandeau, / N'emporta qu'une pensée / De sa jeunesse au tombeau; / Triste, hélas! dans le ciel même, / Pour revoir celui qu'elle aime / Elle revient sur ses pas, / Et lui dit: Ma tombe est verte! / Sur cette terre déserte / Qu'attends-tu? Pensée des morts - Georges Brassens - Partition 🎸 de la chanson + accords et paroles. Je n'y suis pas! C'est l'ombre pâle d'un père / Qui mourut en nous nommant; / C'est une sœur, c'est un frère, / Qui nous devance un moment; / Tous ceux enfin dont la vie / Un jour ou l'autre ravie, / Emporte une part de nous / Murmurent sous la pierre / "Vous qui voyez la lumière / De nous vous souvenez vous? ". Voilà les feuilles sans sève / Qui tombent sur le gazon, / Voilà le vent qui s'élève / Et gémit dans le vallon, / Voilà l'errante hirondelle / Qui rase du bout de l'aile / L'eau dormante des marais, / Voilà l'enfant des chaumières / Qui glane sur les bruyères / Le bois tombé des forêts. Pour lire le poème en entier: clic ici
Ah! quand les vents de l'automne Sifflent dans les rameaux morts, Quand le brin d'herbe frissonne, Quand le pin rend ses accords, Quand la cloche des ténèbres Balance ses glas funèbres, La nuit, à travers les bois, A chaque vent qui s'élève, A chaque flot sur la grève, Je dis: N'es-tu pas leur voix? Voilà les feuilles sans sève qui tombent sur le gazon tracteurs. Du moins si leur voix si pure Est trop vague pour nos sens, Leur âme en secret murmure De plus intimes accents; Au fond des coeurs qui sommeillent, Leurs souvenirs qui s'éveillent Se pressent de tous côtés, Comme d'arides feuillages Que rapportent les orages Au tronc qui les a portés! C'est une mère ravie A ses enfants dispersés, Qui leur tend de l'autre vie Ces bras qui les ont bercés; Des baisers sont sur sa bouche, Sur ce sein qui fut leur couche Son coeur les rappelle à soi; Des pleurs voilent son sourire, Et son regard semble dire: Vous aime-t-on comme moi? C'est une jeune fiancée Qui, le front ceint du bandeau, N'emporta qu'une pensée De sa jeunesse au tombeau; Triste, hélas! dans le ciel même, Pour revoir celui qu'elle aime Elle revient sur ses pas, Et lui dit: Ma tombe est verte!
Ils t'ont prié pendant leur courte vie, Ils ont souri quand tu les as frappés! Ils ont crié: Que ta main soit bénie! Dieu, tout espoir! les aurais-tu trompés? Et cependant pourquoi ce long silence? Nous auraient-ils oubliés sans retour? N'aiment-ils plus? Ah! ce doute t'offense! Et toi, mon Dieu, n'es-tu pas tout amour? Pensée des morts, poème par Alphonse De Lamartine | Poésie 123. Mais, s'ils parlaient à l'ami qui les pleure, S'ils nous disaient comment ils sont heureux, De tes desseins nous devancerions l'heure, Avant ton jour nous volerions vers eux. Où vivent-ils? Quel astre, à leur paupière Répand un jour plus durable et plus doux? Vont-ils peupler ces îles de lumière? Ou planent-ils entre le ciel et nous? Sont-ils noyés dans l'éternelle flamme? Ont-ils perdu ces doux noms d'ici-bas, Ces noms de soeur et d'amante et de femme? A ces appels ne répondront-ils pas? Non, non, mon Dieu, si la céleste gloire Leur eût ravi tout souvenir humain, Tu nous aurais enlevé leur mémoire; Nos pleurs sur eux couleraient-ils en vain? Ah! dans ton sein que leur âme se noie!
Les mondes que tu répares Devant toi vont rajeunir, Et jamais tu ne sépares Le passé de l'avenir; Tu vis! et tu vis! les âges, Inégaux pour tes ouvrages, Sont tous égaux sous ta main; Et jamais ta voix ne nomme, Hélas! Voilà les feuilles sans sève qui tombent sur le gazon la. ces trois mots de l'homme: Hier, aujourd'hui, demain! Ô Père de la nature, Source, abîme de tout bien, Rien à toi ne se mesure, Ah! ne te mesure à rien! Mets, à divine clémence, Mets ton poids dans la balance, Si tu pèses le néant! Triomphe, à vertu suprême! En te contemplant toi-même, Triomphe en nous pardonnant!
C'est la saison où tout tombe Aux coups redoublés des vents; Un vent qui vient de la tombe Moissonne aussi les vivants: Ils tombent alors par mille, Comme la plume inutile Que l'aigle abandonne aux airs, Lorsque des plumes nouvelles Viennent réchauffer ses ailes A l'approche des hivers. C'est alors que ma paupière Vous vit pâlir et mourir, Tendres fruits qu'à la lumière Dieu n'a pas laissé mûrir! Quoique jeune sur la terre, Je suis déjà solitaire Parmi ceux de ma saison, Et quand je dis en moi-même: Où sont ceux que ton coeur aime? Je regarde le gazon. Leur tombe est sur la colline, Mon pied la sait; la voilà! Mais leur essence divine, Mais eux, Seigneur, sont-ils là? Pensée des morts | Voilà les feuilles sans sève | LiederNet. Jusqu'à l'indien rivage Le ramier porte un message Qu'il rapporte à nos climats; La voile passe et repasse, Mais de son étroit espace Leur âme ne revient pas. Ah! quand les vents de l'automne Sifflent dans les rameaux morts, Quand le brin d'herbe frissonne, Quand le pin rend ses accords, Quand la cloche des ténèbres Balance ses glas funèbres, La nuit, à travers les bois, A chaque vent qui s'élève, A chaque flot sur la grève, Je dis: N'es-tu pas leur voix?
On peut en retrouver l'intégralité dans cette catégorie: BRASSENS chante les poètes. Une deuxième poésie, dans la même tonalité: Rêve d'automne Salut! bois couronnés d'un reste de verdure! Feuillages jaunissants sur les gazons épars! Salut, derniers beaux jours! le deuil de la nature Convient à la douleur et plaît à mes regards! Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire, J'aime à revoir encore, pour la dernière fois, Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois! Oui, dans ces jours d'automne où la nature expire, A ses regards voilés, je trouve plus d'attraits, C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire Des lèvres que la mort va fermer pour jamais! Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie, Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui Je me retourne encore et d'un regard d'envie Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui! Peut-être l'avenir me gardait-il encore Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu? Peut-être dans la foule, une âme que j'ignore Aurait compris mon âme et m'aurait répondu?...
11 octobre 2010 1 11 / 10 / octobre / 2010 08:03 Comme l'année dernière, à l'initiative des créateurs et concepteurs du stand " Quartier des Saveurs", exposants à la foire de Dijon Le restaurant un Jour un Chef « Restaurant des Saveurs » de la 80 éme Foire Gastronomique de Dijon, ouvrira le samedi 30 Octobre 2010 avec Romuald Fassenet - Château Mont Joly à Sampans près de Dole.
Le restaurant des saveurs Un jour, un chef revient pour la troisième fois à la Foire gastronomique de Dijon qui se tiendra du 1 er au 13 novembre prochain. Le concept est simple, chaque jour, un chef différent concoctera un menu. Chacun d'eux assurera deux services, le midi et le soir. La Foire durant treize jours, ce seront donc treize chefs, venant de Bourgogne et de Franche-Comté, qui se mettront aux fourneaux. Avec un nouveau venu, Jean-Michel Lorain de la Côte-Saint-Jacques à Joigny. « Le but est de permettre au grand public d'accéder à une cuisine haut de gamme à un prix abordable », explique Pierre Guez, président du pôle de compétitivité Vitagora Goût-Nutrition-Santé. Pour ce faire, le prix du menu est fixé à 55 euros, « L'objectif est d'être proche du public », note Patrick Bertron, chef cuisinier au Relais Bernard-Loiseau. Une recette qui fonctionne puisque 30 à 40% du public qui vient se restaurer font partie du grand public. Les chefs démontreront également leur savoir-faire à travers des démonstrations tous les jours, de 16 heures à 17 h 30, à l'espace "Cuisine des saveurs-Quartier des saveurs" *.
C'est un long ruban de terre de quelque 4 300 kilomètres de long sur 200 kilomètres de large. Le Chili possède de nombreux atouts à commencer par la légendaire hospitalité de ses habitants, Les paysages sauvages sont d'une incroyable diversité et d'une beauté admirable. Parmi les charmes du pays, le désert d'Atacama au nord, la Patagonie au sud en passant par la vallée centrale où se trouve la capitale chilienne et la ville coloniale mondialement connue de Valparaiso. La célèbre Cordillère des Andes fait partie intégrante du paysage chilien. Elle abrite des vallées dans lesquelles des vignes sont cultivées. Le Chili produit en effet d'excellents vins, exportés dans le monde entier et salués par la presse internationale. Au sein d'un pavillon qui lui sera totalement dédié, les visiteurs découvriront les atouts touristiques, culturels, gastronomiques et artisanaux du Chili. La 8e édition du quartier des Saveurs En partenariat avec « Dijon Cité internationale de la Gastronomie », le quartier des Saveurs sera l'une des attractions majeures de la foire.
Il n'y a aucune culture du vin; vous trouverez dans la plupart des restaurants vietnamiens du rosé, et rien d'autre. Seule une classe sociale aisée s'intéresse au vin. » Voilà un préambule important. Il n'empêche, pour l'intarissable diplômée en œnologie, nos papilles sont plutôt prêtes pour ce genre d'accord. C'est tout bête: la cuisine vietnamienne s'articule autour de deux sauces. « La nuoc-mâm, célèbre sauce poisson, qui donne des plats avec du peps. On y associera volontiers des vins plus soutenus, plus épicés. J'ai une préférence pour les crus de la Côte de Nuits. Si vous préférez aller en Côte de Beaune, il faudrait se tourner vers un premier cru avec une belle longueur, pour que le vin tienne bien en bouche avec les épices. »Très bien. Merci Marie. Et l'autre sauce? « La soja! Plus douce, elle permet de se tourner vers un rouge un peu plus léger, voire même un vin rosé. » Accords complexes! C'est notoire, on le sent bien, la cuisine vietnamienne est sans doute l'une des plus réputées d'Asie; sa richesse tient dans les herbes aromatiques multiples qui y sont utilisées.