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Quatrième de couverture Le hussard sur le toit: avec son allure de comptine, ce titre intrigue. Pourquoi sur le toit? Qu'a-t-il fallu pour l'amener là? Rien moins qu'une épidémie de choléra, qui ravage la Provence vers 1830, et les menées révolutionnaires des carbonari piémontais. Le Hussard est d'abord un roman d'aventures: Angelo Pardi, jeune colonel de hussards exilé en France, est chargé d'une mission mystérieuse. Il veut retrouver Giuseppe, carbonaro comme lui, qui vit à Manosque. Mais le choléra sévit: les routes sont barrées, les villes barricadées, on met les voyageurs en quarantaine, on soupçonne Angelo d'avoir empoisonné les fontaines! Seul refuge découvert par hasard, les toits de Manosque! Entre ciel et terre, il observe les agitations funèbres des humains, contemple la splendeur des paysages et devient ami avec un chat. Une nuit, au cours d'une expédition, il rencontre une étonnante et merveilleuse jeune femme. Tous deux feront route ensemble, connaîtront l'amour et le renoncement.
Car le choléra conduit les autorités des villes puis du pays à organiser des quarantaines: des endroits où s'entassent les proches des morts du choléra et les voyageurs de passage, suspects par défaut de porter la maladie. Et ces quarantaines, créées pour empêcher la maladie de se propager, deviennent des mouroirs, où l'on entre mais d'où l'on ne sort pas, ou plutôt d'où l'on sort les pieds devant. Ce système des quarantaines est évidemment tenu, et organisé, par les forces de l'ordre, et notamment l'armée: les dragons reconnaissables à leur costume rouge, arrêtent les voyageurs ou les suspects, et les parquent comme des bêtes. Ces soldats, peu ou pas habitués à la guerre, mettent dans la chasse à leurs concitoyens un zèle mauvais et familier. « Il était en outre extrêmement réconfortant d'arrêter les gens à vingt contre un et de voir qu'on faisait peur, quand on avait peur soi-même [1] ». Certains personnages de la société civile trouvent également dans le choléra l'occasion de tenir une position de force qu'ils n'auraient jamais espérée, et/ou l'occasion de faire des affaires sur le dos des fuyards ou des morts.