pakdoltogel.net
Ainsi en sera-t-il, par exemple, des plans d'exposition aux bruits (PEB). Comment la hiérarchie des normes s'articule-t-elle? D'une part, la hiérarchie des normes s'est construite autour de deux rapports d'opposabilité respectant le principe constitutionnel de libre administration des collectivités territoriales: la compatibilité et la prise en compte. La hiérarchie des documents d'urbanisme | SCOT SUD LOIRE - Site du SCOT. La compatibilité induit une opposabilité à l'apparence plus marquée que la prise en compte. Néanmoins, ces deux rapports d'opposabilité peuvent présenter des difficultés d'application par les acteurs concernés. D'autre part l es délais de mise en compatibilité des documents d'urbanisme ne sont pas uniformisés. Cela entretient une incertitude juridique, l'instabilité des documents d'urbanisme et complexifie leur rédaction. A partir du 1 er avril 2021, le lien de prise en compte ne perdure que pour les objectifs du SRADDET et pour les programmes d'équipement. Enfin, les collectivités devront examiner tous les trois ans la nécessité de mettre en compatibilité leurs documents d'urbanisme avec l'ensemble des documents supra qui ont évolué pendant ce laps de temps, les collectivités reprenant ainsi la main sur le calendrier de mise en compatibilité de leur document d'urbanisme.
La Loi Elan, adoptée en fin d'année 2018, a apporté de nombreuses modifications relatives aux documents d'urbanisme, notamment quant à leur articulation entre eux. De nouvelles précisions viennent d'être apportées sur ce point! Hiérarchie des documents d urbanisme de la. Assouplir et uniformiser l'articulation des documents d'urbanisme La planification territoriale nécessite de prendre en compte différents documents d'urbanisme qui sont aussi nombreux que différents (schémas de cohérence territoriale (SCoT), plan local d'urbanisme (PLU), règlement national d'urbanisme, etc. ). Leur articulation est donc par conséquent particulièrement complexe, ce qui crée de l'insécurité juridique. Selon les territoires, les collectivités territoriales et les professionnels de l'urbanisme sont, en effet, obligés d'examiner jusqu'à une vingtaine de documents d'urbanisme et de tenir compte des conséquences juridiques de chacun d'entre eux. Pour remédier à cette situation, le Gouvernement vient d'alléger les règles relatives à l'articulation des différents documents d'urbanisme.
L'élaboration du PLU s'en trouve simplifiée; quatre documents de planification sectoriels ne sont désormais plus opposables aux SCOT, PLU (y compris PLU intercommunaux) et cartes communales; le lien juridique dit de « prise en compte » d'un document sectoriel est remplacé par le lien juridique de compatibilité avec ce document. Cela permet de ne conserver qu'un seul type de lien juridique et donc de clarifier la portée de ce qui doit être intégré dans un document d'urbanisme. La hiérarchie des normes juridiques opposable aux documents d’urbanisme. Les programmes d'équipement et les objectifs des schémas régionaux d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires (SRADDET) ne voient pas leur lien de prise en compte modifié; les délais pour mettre en compatibilité les documents d'urbanisme avec les documents de planification sectoriels se trouvent unifiés. Les collectivités devront examiner tous les trois ans la nécessité de mettre en compatibilité les documents d'urbanisme avec l'ensemble des documents sectoriels qui ont évolué pendant ces trois ans.