pakdoltogel.net
On célèbre le souvenir des "luttes" syndicales. Un récit qui soudait autrefois les troupes mais qui s'est depuis évanoui, sauf chez quelques historiens spécialisés. On fête donc le travail tout court. Une bonne occasion de se poser la question sur ce travail aujourd'hui. Et par conséquent, aussi, sur le travail demain. Vous suivez toujours? Fête internationale du travail : Macky Sall adresse ses vœux aux travailleurs du pays. Quand, dans la mega-étude Parlons travail, on pose la question " On travaille pour vivre ou on vit pour travailler? ", 74% des répondants affirment qu'ils travaillent pour vivre (et seulement 6% d' addicts au boulot répondent qu'ils vivent pour travailler). En plus, près de 75% des répondants se disent "heureux au travail". On est loin de Zola et du travail des enfants dans les mines. Mais si l'on creuse un peu le sujet, cet unanimisme disparaît. Des modulations apparaissent à propos du sens du travail, de la qualité de vie au travail, de la pression du travail. Le travail pour quoi faire? Nous nous posons donc la question: quel travail voulons-nous?
Pas encore le fond du problème mais on progresse. Le philosophe Gaspard Koenig a réalisé en 2020 un voyage à cheval, de Bordeaux à Rome, sur les pas de Montaigne. Il explique, dans le film réalisé lors de son périple, qu'il a redécouvert, pendant son road trip, les vertus de l'artisanat et du travail avant la chaine et le taylorisme. Il cite l'ex-universitaire devenu réparateur de moto, Matthew Crawford, dans son livre Éloge du carburateur, et sa vision du travail exercé avec la main: " En opérant une transformation tangible, on exerce son intelligence d'une manière immédiate, vérifiable. Surtout, on projette sa propre individualité dans le monde ". Bonne fête du (bon) Travail !. L'anti bullshit jobs de David Graeber en quelque sorte. Donc, nous voulons aussi un travail qui nous élève, qui nous permette de nous réaliser, c'est entendu. En réalité, pas tout le monde, si l'on en juge par ces jeunes de moins de 30 ans victimes de… burn out cités dans un article de My Happy Job: " Ces jeunes recrues victimes de burn-out ont souvent en commun une valeur réussite très forte, issue de leur parcours personnel ou d'une forme de pression familiale ".
📬 Envoyez le lien vers cette newsletter à vos amis sur WhatsApp: Go, go, go! 🔷 Bouleversifiant ce drone à selfies, par Snapchat bien-sûr 🔷 Tricycles à énergie solaire: basse énergie pour la fabrication et le fonctionnement 🔷 Foutriquet de burnes de taupe et autres jurons pour clouer le bec de vos collègues de bureau désagréables 🔷 Bientôt des Happy Desire Officers? Nous continuons notre revue des métiers secoués par la robotisation. Aujourd'hui, la restauration. Bonne fete de travail en france. Entre assistance au travail humain et remplacement du travail des humains, il y a de la place pour des évolutions positives. Ou pas. Et voilà, c'est fini pour cette semaine. Si vous aimez la newsletter de Zevillage, laissez-nous un like en cliquant sur le petit ❤️ ou un commentaire 💬. Une occasion de commencer des conversations. ➡️ Et pour nous aider à faire connaître la newsletter de Zevillage, partagez-la avec des amis ou avec votre boss, sur Linkedin par exemple.