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Quelque 1 587 m3 de chêne et de hêtre ont trouvé acquéreur local lors des premières ventes de gré à gré en forêt publique, organisées ces dernières semaines en Wallonie. En mai 2014, le gouvernement wallon adoptait un arrêté relevant le plafond des ventes de gré à gré de bois feuillus dans les forêts publiques de 2 500 à 35 000€. Ces premières ventes de gré à gré dans les forêts publiques vont permettre aux scieries locales de bois feuillus de garder la tête hors de l'eau, en sécurisant une partie de leur approvisionnement. L'an passé les «traders» ont raflé toutes les mises des marchés publics, écrasant les offres plus modestes des scieries et exploitants locaux, au profit de l'exportation massive. « Cette évolution permet à nos scieurs d'accéder à une matière première dont les prive l'exportation de grumes non transformées. Des exportations qui ne génèrent aucune valeur ajoutée pour la Wallonie», se réjouit Emmanuel Defays, directeur de l'Office économique du bois wallon. «Il s'agit d'un premier pas en amont de la filière bois en général.
Les Chinois font main basse sur les grumes wallonnes. Le prix du bois explose. Dans les scieries locales, la matière première vient à manquer et le secteur s'en trouve un peu plus fragilisé. Que peut faire le gouvernement wallon? Les députés Eddy Fontaine (PS) et Hélène Ryckmans (Écolo) ont interrogé le ministre de l'Économie Willy Borsus (MR) à ce sujet. Le gré à gré Le ministre résume. Le cœur des Communes balance entre " deux sentiments légitimes ": voir leurs recettes à l'ordinaire augmenter de plusieurs dizaines, ou même de centaines de milliers d'euros (" ce qui est évidemment bienvenu pour les finances communales ") et la nécessité de conserver un tissu local de proximité. " Elles ne peuvent en effet pas s'inscrire dans une démarche qui va déstructurer l'économie locale, parce qu'elles se retrouveraient un jour sans acheteur de leur bois à proximité ". Mais on ne peut pas dire que les Communes vendeuses de bois abusent du système de gré à gré. " Pas plus de 30% des ventes en 2021, soit 5 000 m3 de bois ", souligne Willy Borsus.