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La Tunisie fournirait le plus gros effectif de combattants venant du Maghreb. En juin dernier, Lofti Ben Jeddou, le ministre tunisien de l'Intérieur, affirmait, sans citer ses sources, que 2400 ressortissants tunisiens se battaient en Syrie, au sein de l'Etat islamique et que 20% d'entre eux avaient rejoint le Front Al-Nostra, proche d'Al-Qaïda. En février 2014, le ministre avait également déclaré que les autorités tunisiennes avaient empêché 8000 personnes de se rendre en Syrie, tandis qu'environ 400 Tunisiens étaient revenus au pays après un passage là-bas. Au Moyen Orient, l'Arabie saoudite compte 2500 personnes parties rejoindre la Syrie. Carte syrie dans le monde mais pas du monde bible. Dans un article du Figaro de février dernier, on apprend qu'une étude d'un service de renseignement occidental dénonce le "laisser faire des autorités saoudiennes à l'égard des volontaires pour le djihad, certains d'entre eux ayant été libérés de prison à condition qu'ils partent pour la Syrie". Pourtant, le roi Abdallah a mis en place un décret qui stipule que tout citoyen participant à un conflit à l'extérieur des frontières du pays s'expose à des peines allant de 3 à 20 ans de prison.
Si une coordination informelle entre Etats-Unis et Russie doit avoir lieu, ne serait-ce que pour éviter qu'ils ne se bombardent les uns les autres, une alliance formelle entre les puissances est inimaginable pour Washington. Offensive turque: "Une nouvelle carte du nord de la Syrie est en train de se dessiner" - rtbf.be. L'implication militaire croissante de la Russie dans la région inquiète les Etats-Unis, qui fait dorénavant décoller ses avions chasseurs d'un porte-avions croisant en Méditerranée pour bombarder les positions de l'Etat islamique, montrant ainsi par ailleurs à la Turquie leur indépendance vis-à-vis de la base d'Incirlik. D'autres acteurs régionaux sont impliqués dans le conflit: La Turquie, dont Agnès Levallois, journaliste et spécialiste du Moyen-Orient, rappelle dans Les Matins le jeu paradoxal, entre prévention récente contre la menace de l'Etat islamique, et priorité donnée à l'enjeu kurde. Israël, dont Eugène Berg souligne le rapprochement récent avec la Russie, notamment en ce que Moscou pourrait jouer un rôle médiateur entre Jérusalem et Téhéran. L'Iran chiite, qui soutient aux côtés du Hezbollah libanais l'opposition au djihadisme radical sunnite de l'Etat islamique, proche donc du régime de Bachar, alaouite...
- Les Kurdes avaient mis en place une administration décentralisée dans une zone qu'ils avaient baptisée "Rojava". Cet accord passé avec Damas marque-t-il une défaite de ce projet kurde? Ziad Majed. Oui, dans un sens c'est une défaite. D'autant plus que, quelques jours avant cet appel à l'aide kurde, le régime syrien a déclaré que l'administration autonome kurde était une trahison. Le vice-ministre syrien des affaires étrangères a traité les milices kurdes de mercenaires voulant diviser la Syrie. C'est une humiliation pour les Kurdes, de la part du régime. Aujourd'hui, les milices kurdes se trouvent dans une impasse. A la fois, elles se sentent trahies par les Américains, et en plus, elles sont incapables de résister contre les forces turques et leurs alliés syriens. Carte interactive: La communauté internationale divisée sur la Syrie. D'autant plus que dans cette zone contrôlée par les milices kurdes, la population arabe syrienne n'est pas majoritairement favorable à l'autonomie Kurde. D'ailleurs, le régime a toujours gardé une présence du côté de la ville d'Al-Hasakah… Mais à présent, le régime renforce sa présence dans cette région, notamment sur l'axe de Minbej-Kobani.