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Le recouvrement des produits locaux constitue une des sources de financement importante des collectivités locales, dans un contexte budgétaire contraint. Consciente de cet enjeu, la DGFiP examine régulièrement les leviers d'optimisation du recouvrement des produits locaux avec l'ensemble des associations représentatives des collectivités territoriales. Recouvrement des produits locaux un. Grâce à cette concertation constructive et régulière, le taux de recouvrement des produits locaux demeure à un niveau élevé (98% depuis 2013). Si cette moyenne nationale peut, bien sûr, recouvrir des situations locales diverses, la dématérialisation des pièces et des procédures, la fiabilisation de la chaîne de la recette et de la facturation, le pilotage local du recouvrement et le déploiement des moyens modernes de paiement sont autant d'outils mis à la disposition des acteurs locaux par l'État pour garantir le meilleur recouvrement possible des produits locaux sur l'ensemble du territoire national. Dans cette perspective, la DGFiP s'emploie actuellement à développer en concertation avec les élus locaux, les conditions de la dématérialisation totale de ce recouvrement dans le cadre du déploiement du projet d'espace numérique sécurisé de l'usager (ENSU): ce téléservice a vocation de permettre à un redevable qui le souhaite, professionnel ou particulier, de recevoir à terme des factures sur un espace personnel dématérialisé et sécurisé, quelle que soit la nature du produit à recouvrer, et de les payer en ligne grâce aux moyens modernes de paiement.
Une instruction de la Direction générale de la comptabilité publique (DGCP) sur le recouvrement des recettes des collectivités locales se substitue à la précédente (2) relative au recouvrement des produits locaux. Elle intègre les nouvelles dispositions introduites aux articles L. 1617-5 et R. Recouvrement des produits locaux professionnels en location. 1617-22 du code général des collectivités territoriales par la loi de finances rectificative n° 2004-1485 du 30 décembre 2004 et le décret n° 2005-1417 du 15 novembre 2005: - l'opposition à tiers détenteur: des développements sont consacrés aux modalités et conditions de mise en oeuvre de cette nouvelle procédure, exorbitante du droit commun, de recouvrement des créances des collectivités et des établissements publics locaux; - le droit de communication: longtemps contesté en raison du caractère non contraignant de l'avis du Conseil d'Etat du 11 septembre 1986, l'article L. 1617-5 6° constitue désormais un fondement juridique stable à l'exercice du droit de communication par les comptables du Trésor pour le recouvrement des créances des collectivités et des établissements publics locaux.
Les présidents des principales associations d'élus locaux doivent signer prochainement une charte nationale portant sur l'optimisation de la gestion des recettes des collectivités. Sans valeur juridique, ce document a vocation, par ses nombreuses recommandations, à enrichir les partenariats locaux entre la DGFIP et les collectivités. Les collectivités vont bientôt disposer d'une charte nationale ayant pour objectif l'amélioration de la gestion de leurs recettes. Nouvelle instruction sur le recouvrement des recettes des collectivités locales | Maire-Info, quotidien d'information destiné aux élus locaux. Huit associations d'élus locaux, dont l'Association des maires de France, l'Assemblée des départements de France et l'Association des régions de France, ont récemment transmis à la direction générale des finances publiques (DGFIP) leurs remarques sur le projet. Avec les services de Bercy, elles ont largement contribué à l'élaboration du texte, au cours de plusieurs réunions à l'automne dernier. L'objectif est, en s'appuyant sur des bonnes pratiques, de fournir des recommandations aux ordonnateurs et aux comptables, afin que ceux-ci parviennent à "optimiser la chaîne de traitement des recettes des collectivités territoriales et de leurs établissements publics".
Or, en 2009, près des deux tiers des encaissements du secteur public local correspondaient encore à des chèques, moyen de paiement qui entraîne le plus de coûts de traitement. Des progrès importants ont toutefois été réalisés entre 2007 et 2009, période au cours de laquelle les paiements par carte bancaire ont progressé de 56%. Favorable à ces évolutions, l'Association des petites villes de France a cependant attiré l'attention de la DGFIP sur les coûts d'équipement, qui se révèlent élevés pour certaines collectivités. De son côté, l'Association des maires de France s'est inquiétée du risque d'augmentation des commissions bancaires. Plus encore que les nouvelles technologies, l'approfondissement du partenariat entre l'ordonnateur et le comptable est essentiel, souligne la future charte. Recouvrement des produits locaux : une circulaire sur la présentation des titres de recettes. Ces dernières années, la DGFIP et les grandes collectivités locales sont allées dans ce sens en multipliant les conventions de services comptables et financiers, dans lesquelles les partenaires ont précisé leurs engagements.
S'agissant encore de la phase d'émission des créances, la DGFIP recommande aux collectivités de "regrouper les créances dues par un même débiteur avant d'émettre un titre unique à son égard". Le but étant, en toute logique, de réduire les frais de traitement. Certaines collectivités citées en exemple, comme Bordeaux, ont créé, notamment à cette fin, un compte unique dans lequel figurent toutes les prestations payantes dont bénéficie une famille en lui permettant de les gérer en ligne (repas à la cantine scolaire, accès à différents services culturels et sportifs, transports,... Recouvrement des produits locaux saint. ). Pas d'huissier chez les retardataires Si le concept leur semble séduisant, les associations d'élus locaux demeurent prudentes. L'Association des maires de France met en avant notamment la complexité de sa mise en œuvre, par exemple lorsque dans une famille, les parents sont divorcés. Le concept d'un compte unique regroupant les factures du service public local et les avis d'impôts locaux laisse évidemment les élus locaux encore plus sceptiques.