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Objectif: situer le contexte juridique des Ressources humaines et connaître les relations avec les partenaires sociaux. La gestion des ressources humaines s'inscrit dans le cadre juridique du droit du travail. Elle résulte de décisions d'organisation et de négociations avec les partenaires sociaux. 1. Le cadre juridique Les ressources humaines sont régies par le droit du travail qui intervient dans tous les domaines qu'elles gèrent: du recrutement au départ des salariés en passant par la rémunération, la formation ou encore les relations avec les supérieurs hiérarchiques, etc. Il repose sur un ensemble de textes issus de la loi, de conventions et d'accords collectifs, ou de l'entreprise. Afin de rester en conformité avec les obligations légales et réglementaires, l'organisation doit constamment se tenir informer des changements de lois et règlements, c'est-à-dire faire une veille juridique. Exemple: la rémunération des salariés exige de se tenir informé des taux de cotisations salariales et patronales.
Droits et libertés des salariés Le règlement intérieur de l'entreprise ( obligatoire dès 50 salariés: Loi PACTE 2019) doit mentionner les règles d'hygiène, de sécurité et les dispositions relatives au harcèlement. Le Code du travail a interdit toute clause portant restriction aux droits des salariés qui ne serait pas justifiée par la nature de la tâche à accomplir et proportionnée au but recherché ( exemple: interdiction de prévoir des contrôles d'alcoolémie dans un supermarché). La Cour de cassation ( plus haute juridiction du pays) a rappelé, à de nombreuses reprises, que l'employeur peut imposer une tenue vestimentaire ou en interdire une autre à ses salariés lorsqu'ils sont en contact avec le public ou pour des raisons d'hygiène ou de sécurité ( exemples: Cour de cassation, Chambre sociale, 6 novembre 2001 et 28 mai 2003). Le salarié a, sur son lieu de travail, une liberté d'expression ( garantie par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales, article 10) mais, celle-ci ne doit pas avoir pour objet de dénigrer l'employeur ( exemple: Cour de cassation, Chambre sociale, 14 janvier 2014) ou de porter une conviction religieuse ostentatoire ( exemple: Cour de cassation, Affaire Baby Loup, Assemblée plénière, 25 juin 2014).
Dans cette hypothèse, le décompte des heures supplémentaires ne se fait plus sur la semaine mais sur une période plus longue: mois, plusieurs mois, année. On peut donc travailler plus de 35 heures par semaine, sans être rémunéré en plus, si sur la période considérée, la moyenne hebdomadaire du temps de travail est de 35 heures. A savoir: une convention collective ou un accord d'entreprise peut remplacer la majoration des heures supplémentaires par un temps de repos ( par exemple, je fais 1 heure supplémentaire, j'ai le droit à 1 heure et 15 minutes de repos). On n'est donc pas toujours payé en plus même si l'on fait des heures supplémentaires. La protection du salarié Bien que l'employeur puisse faire travailler un salarié plus que 35 heures, il doit respecter des limites de durée. Le salarié ne doit pas travailler plus de 10 heures par jour ( sauf exceptions), 48 heures par semaine ( 44 heures sur 12 semaines consécutives) et 1607 heures par an ( sauf convention de forfait en jours). L'employeur doit également veiller à son repos: 20 minutes de pause toutes les 6 heures de travail consécutives, 11 heures quotidiennes consécutives, 35 heures consécutives par semaine, congés annuels ( 5 semaines) et jours fériés ( 11 jours légaux dont le 1 er mai au moins doit être chômé).