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Il permet de capter les points positifs mais aussi d'identifier les problèmes causés par d'éventuels dysfonctionnements opérationnels ou organisationnels. On le voit, les Directions RH disposent d'un ensemble d'outils pour gérer la mobilité internationale de leurs salariés. Comme premier outil de cadrage, elles se dotent d'une stratégie, qu'elles déclinent d'abord dans une charte. Puis elles créent des outils dédiés ou adaptent des outils existants afin de traiter opérationnellement la mobilité internationale. Enfin, la mobilité internationale exerce à son tour une influence sur les outils RH en les rendant plus standard et globaux.
L'amélioration des process MI et de l'accompagnement des talents en Mobilité Internationale deviennent essentiels pour y répondre. En effet, une mobilité internationale mal gérée peut se révéler catastrophique sur la motivation et l'engagement des talents. Sans compter la perte financière générée par cet échec. Cette fonction, peu considérée comme créatrice de valeur pour l'entreprise, peut en revanche devenir source d'économie, d'attractivité et même d'avantage concurrentiel si elle est bien gérée. C'est pourquoi il est primordial pour les ressources humaines de bien choisir ses outils afin d'optimiser ses processus. 4) La digitalisation, ou comment gérer la Mobilité Internationale en toute sérénité Dans une tendance d'augmentation des flux de mobilité et de réduction des coûts, les solutions digitales de gestion et d'accompagnements semblent opportunes pour 2 raisons: proposer un service optimisé et efficace / assurer une plus grande maîtrise des dépenses. La digitalisation permet en effet une amélioration globale du service rendu aux salariés: accompagnement personnalisé, gestion simplifiée des démarches administratives, gestion de carrière, stockage sécurisé des données, outils innovants pour la réussite des missions, assistants digitaux de mobilité, meilleure communication… En savoir plus sur Expateo, gestion digitale de la Mobilité Internationale
Avec l'ouverture des frontières et l'internationalisation des entreprises, s'est posée la question de la gestion des flux de travailleurs expatriés. En effet, pour être concurrentielles et assurer leur croissance, les entreprises ont dû penser leur déploiement RH au niveau global. Afin de réussir leur implantation et développement à l'étranger, les entreprises sont amenées à gérer un flux continu de mouvements internationaux de leurs salariés. …changée en nécessité… La gestion de cette mobilité internationale est rapidement devenue le nouveau paradigme. C'est pourquoi, les ressources humaines, souvent par le bais de leurs services de Mobilité Internationale, assurent le suivi, l'accompagnement et la gestion des mobilités internationales des employés. La fonction mobilité internationale parait alors stratégique pour le développement international des entreprises. On constate cependant qu'elle est souvent reléguée à sa fonction opérationnelle et technique. La gestion de la mobilité internationale est en effet en retard en terme d'optimisation de ses outils et de ses processus.
C'est souvent lors du retour que le bât blesse... Oui. Le retour est parfois compliqué à gérer. C'est, en général, le service carrières qui propose une nouvelle mission ou la prolongation de celle en cours. Généralement, la proposition est faite au salarié 3 à 6 mois à l'avance. Parfois, le salarié prend les devants et contacte son réseau. Les process de retour varient fortement d'une entreprise à une autre. Propos recueillis par Frédérique Guénot * Filiale du groupe RATP ayant comme mission le développement des activités du groupe sur les marchés d'exploitation et de maintenance de réseaux de transport urbain et interurbain en dehors du réseau en région parisienne.
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