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Il est Éducateur-Spécialisé et Moniteur Éducateur. Actuellement en troisième année de doctorat en anthropologie à l'École des Hautes Études en Science Sociales (EHESS-CEAF) de Paris il enseigne également à Sciences-Po Poitiers, et réalise des vacations dans un Institut régional du Travail social. Il est également rédacteur sur le site « Délinquance, justice et autres question de société » du sociologue Laurent Mucchielli. Ouvrages édités par les éditions Fabert Jeunes en voie de radicalisation - Mythes, réalités et travail éducatif Le travail social ou l'art de l'ordinaire En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies et autres traceurs présents sur ce site dans le but de réaliser des statistiques de visites En savoir plus Fermer
Le travail social ou l'"Art de l'ordinaire" Le travail social est avant tout une activité relationnelle ordinaire que l'on réalise tous, de manière quotidienne. Mais, ce terme générique désigne également un ensemble de métiers liés au secteur social. Ces travailleurs sociaux se retrouvent depuis quelques années confrontés à de multiples transformations de leurs missions, fonctions notamment liées aux développements des logiques d'expertises sociales. Les mots changent, les pratiques se transforment: des discours prescriptifs et normatifs aux logiques comportementalistes. Ces changements induisent de la souffrance chez les travailleurs sociaux et les personnes prises en charge par ces institutions.
L'évaluation de ces actes informels est quasiment impossible. Ces dons du rien paraissent tellement banals que les travailleurs sociaux ne les perçoivent quasiment plus. « L'art de l'ordinaire » est donc composé de formes multiples de microtraces d'hospitalité épars qui peuvent contribuer à la reconnaissance de l'individu. C'est en cela que cet « art de l'ordinaire » peut devenir un outil théorico-pratique au potentiel politique. Le travail social ou «l'art de l'ordinaire» David Puaud, Fédération Wallonie-Bruxelles de Belgique, 2012, 34 pages. Téléchargeable gratuitement sur le site de Yapaka.
Ce livre développe en quoi l' " art de l'ordinaire " participe à une conception alternative de faire société en prônant une politique du " Bien Vivre ". À l'heure du mythe de la croissance, des flux d'informations, du haut débit, le paradigme du " Bien vivre " prône le ralentissement, l'attention aux banalités, l'hospitalité envers autrui, l'attention à l'environnement, à l'écologie des personnes dites " autres ". Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre. Meilleurs résultats de recherche sur AbeBooks Image d'archives
[ EN LIGNE] Consulté le 7 mai 2015. Patrick Guichard, "Qu'est-ce qu'un travailleur social? " Les travailleurs sociaux libres, 19 septembre 2011. [ EN LIGNE] Consulté le 7 mai 2015. Dernière mise à jour de cette page le jeudi 7 mai 2015 19:44 Par Jean-Marie Tremblay, sociologue professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi. Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec La vie des Classiques des sciences sociales dans Facebook. × À tous les utilisateurs et les utilisatrices des Classiques des sciences sociales, Depuis nos débuts, en 1993, c'est grâce aux dons des particuliers et à quelques subventions publiques que nous avons pu mener à bien notre mission qui est de donner accès gratuitement à des documents scientifiques en sciences humaines et sociales de langue française. Nous sollicitons votre aide durant tout le mois de décembre 2020 pour nous aider à poursuivre notre mission de démocratisation de l'accès aux savoirs. Nous remettons des reçus officiels de dons aux fins d'impôt pour tous les dons canadiens de 50 $ et plus.
Cet « art de l'ordinaire », qui est aussi diversifié qu'il y a de travailleurs sociaux, est tellement simple et banal qu'on en oublie ses manifestations ou qu'on n'en parle pas. Sa pratique relève du flou, de l'incertain et de l'irrationnel et est marquée au sceau de l'indicible. Ce savoir-faire « ne s'apprend pas dans les manuels, il nécessite d'avoir vécu des désillusions sur le terrain, tenté des expériences relationnelles, d'avoir été enduré » (p. 33). L'éducateur n'en percevra peut-être jamais les effets, même s'il peut en détecter les signes, pour autant qu'il y soit attentif. L'enjeu de ces actes fréquents, furtifs et répétés n'est pas à chercher dans un quelconque résultat, mais dans le pari de l'accueil de l'autre. Ils se déploient en usant d'intuitions, de bricolages et d'improvisations. C'est une alchimie bien étrange et bien singulière qui donne du poids à ces petites choses en apparence imprescriptibles. Ces microtraces sont réciproques. Combien d'usagers rencontrés longtemps après, rapportent un souvenir qui n'a pas marqué la mémoire du professionnel, mais qui a fait sens pour lui?