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On trouve de tout sur les internets… À l'heure où Instagram détruit l'estime de soi des jeunes, Netflix s'associe avec The Vulva Gallery pour présenter un petit site basé sur la série Sex Education. Dans la série, Aimee est complexée par sa vulve, jusqu'au jour où elle découvre la diversité des formes du sexe féminin et commence à aimer son corps… Le site Toutes les vulves sont belles présente une petite galerie qui regroupe des dessins de vulves très diverses, et les témoignages de leurs propriétaires. Toutes les vulves sont belles robes. À voir sur Un joli hommage body-positif à la diversité des corps. Bien sûr, c'est tendance, et c'est le créneau de Netflix. Mais face aux ravages des réseaux sociaux, ce genre d'initiative reste à saluer.
Toutes les formes de vulve, de petites lèvres, de grandes lèvres sont dans la nature. Il a fallu attendre que les chirurgiens plasticiens sachent faire des nymphoplasties et les popularisent pour qu'on mette dans la tête des filles qu'il existerait un sexe féminin absolument parfait, qui serait équilibré, symétrique". Preuve que la vulve "normale" est un mythe: une étude scientifique publiée dans la revue Obstetrics & Gynaecology a démontré qu'il était clairement impossible de fixer une norme. Les Plus Grosse Vulves - Porno @ RueNu.com. "Bien que les représentations de la nudité féminine soient courantes, les représentations précises et détaillées des organes génitaux féminins sont rares", constate Jillian Lloyd, auteur principal de l'étude. La représentation de la vulve dans l'Histoire À travers l'histoire, la manière dont la vulve a été représentée ou dissimulée dans l'art reflète le regard de la société sur le sexe féminin. Dans l'Égypte antique, la vulve était vue comme une source de bonheur et de régénération. C'est dans l'Antiquité grecque et romaine que la vulve commence à être effacée.
Loin d'être léger ou superficiel, le « complexe de la vulve » peut donc générer une véritable souffrance. Pourtant, il est purement cérébral et n'a pas lieu d'être, alors pourquoi est-il si ancré dans les esprits? La vulve « normale »: mythe ou réalité? À l'origine de ce complexe, il y a le body-shaming et l'idée reçue qu'une vulve « normale » devrait être parfaitement symétrique et régulière. C'est surtout du porno que viennent ces stéréotypes et cette pression sur le corps des femmes. On y voit des centaines de corps et de vulves identiques, ce qui donne le sentiment qu'elles sont toutes pareilles, et ne laisse aucune place aux différences. Pourtant, la réalité est toute autre. Pour prendre du recul, il est essentiel de se rappeler que le monde du porno est une véritable industrie, avec ses propres codes et ses scénarios fictifs. Toutes les vulves sont belles voitures. Ce que l'on voit dans les pornos reste bien loin des vraies vulves et de toute leur diversité. Ainsi, on estime que les petites lèvres sont plus longues que les grandes chez environ 8 femmes sur 10*.
Nina Brochmann et Ellen Støkken sont deux étudiantes en médecine qui veulent donner un nouveau souffle au plus ancien des sujets. Ayant beaucoup travaillé dans des cliniques spécialisées dans la santé sexuelle, elles ont réalisé qu'il y avait un grand manque de connaissances pertinentes sur les organes génitaux féminins. Face à ce manque à combler, elles ont écrit le livre « Les joies d'en bas ». Toutes les vulves sont belles choses. Dans cet ouvrage, elles traitent de tout type de sujets allant des mythes concernant l'hymen (les filles ne saignent pas toujours quand elles perdent leur virginité), les pertes vaginales et le sang (ce que certaines odeurs peuvent indiquer) et la longueur des lèvres « standard » (réponse: il n'y en a pas). Elles parlent du terme norvégien « discomus » – qui pourrait se traduire en français par « chatte disco » pour décrire la zone intime après une journée bien remplie. La lecture de ce livre évoque une discussion de deux amies de bon conseil mais drôles, qui traitent toujours le vagin avec respect.
Pourquoi les petites lèvres sont souvent plus foncées? "Nous déconseillons fortement l'utilisation de traitements pour éclaircir la zone autour du vagin, qui est très sensible", avait indiqué précédemment le docteur Vanessa Mackay, gynécologue consultante et porte-parole du Collège royal des obstétriciens et gynécologues, à Refinery29 UK. "Cela pourrait endommager la peau très délicate de la vulve, et perturber le fragile équilibre des bonnes bactéries présentes à l'intérieur du vagin. Toutes les vulves sont normales – Durex FR. Cette flore naturelle contribue à protéger le vagin et la perturber risquerait d'entraîner irritations, inflammations et des infections, comme une vaginose bactérienne ou une mycose vaginale ". Dans certains cas, cela peut même laisser des cicatrices, des brûlures ou entraîner une réaction allergique.
Le clitoris est saillant et cylindrique. Il prend plus du tiers de la longueur totale de la vulve. La vulve est ici excitée donc turgescente. ci dessous trois clichés de la même vulve. Sur le premier cliché les petites levres sont enserrées par les grandes levres. Les photos de 100 vulves retournent le Royaume-Uni. Sur les deux autres clichés, on note des petites lèvres assez développées avec un clitoris cylindrique mais petit. Néanmoins, la vulve est ici au repos. Merci à Lisa, 23 ans pour ces clichés.
Et si ma vulve me gêne quand même? Il arrive que certaines femmes ressentent, envers leur vulve, une gêne physique plus qu'esthétique. Il arrive aussi que ce soit plus une excuse qu'une véritable raison, mais un complexe reste un complexe. Certaines ont des irritations en pratiquant certains types de sport ou après les rapports sexuels, d'autres craignent de se dévêtir sous les yeux de quelqu'un d'autre, quand d'autres encore ne supportent pas d'être en maillot de bain, de peur qu'une lèvre ne dépasse. Les complexes entament gravement l'estime de soi et ce manque de confiance se répercute sur l'intimité. Il n'est pas rare que des vulves soient jugées "informes", "trop sombres" ou "dégoûtantes" par leurs propriétaires qui peinent à avoir une vie et une sexualité simple. On est souvent face à une dysmorphophobie. Certains gynécologues sont donc frileux à l'idée de pratiquer des nymphoplasties (aussi appelée labiaplasties), notamment chez des patientes adolescentes. Accepter et aimer son corps demande parfois du temps et d'un autre côté, la chirurgie esthétique peut parfois aider à s'accepter et contribuer au bien-être d'une personne.