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Son premier contrat de peintre lui avait rapporté 12 000 $. Il s'éloignait déjà de son salaire de 8 000 $ de la Ville de Montréal. Par la suite, ses meilleures années pouvaient lui apporter 80 000 $. La notoriété La décision de Fernand Toupin de rester au Québec a été la bonne, puisqu'il a connu beaucoup de succès. Ses oeuvres se sont toujours bien vendues, et aujourd'hui, on peut les admirer un peut partout au Québec (Musée d'art contemporain, Musée des beaux-arts, Musée du Bas-Saint-Laurent), au Canada (Ottawa, Toronto), aux États-Unis (New York) et en Europe, bien sûr. Si vous allez écouter un concert à la salle Wilfrid-Pelletier de la place des arts, vous pourrez y admirer une de ses oeuvres de trois mètres sur trois. Si Fernand Toupin a toujours été partagé entre le géométrique et le lyrisme, il aurait beaucoup aimé tenter d'autres expériences. « Dans mes oeuvres, c'est la nature qui m'a toujours inspiré. J'aurais beaucoup aimé peindre des paysages à une autre époque. J'aime beaucoup Monet, Manet, les impressionnistes.
Tout de même, pour réaliser ces tableaux, « il a voulu explorer, tout en restant matiériste, tout en respectant sa période matiériste 6 ». Nous savions que l'artiste s'est accordé « une période de réflexion au début des années quatre-vingt-dix [et qu'] au terme d'un temps d'arrêt de quelques années durant lesquelles il ne [s'est adonné] qu'à la réalisation de croquis et d'esquisses, il [a recommencé] à peindre en 1994 […] une série de tableaux géométriques qu'il [a exposés] à la Galerie Riverin-Arlogos 7. » Cette série des 13 petits tableaux s'inscrit donc dans une période charnière entre la période matiériste (1964-1993) et le retour aux formes géométriques (1993-2001). D'autres œuvres de 1970 et de 1984 En complément, la Galerie Bernard expose 19 œuvres sur papier dont six gouaches de la série des « coulées de couleurs » réalisées à Paris, en 1970, pour la première exposition de Fernand Toupin, à la Galerie Arnaud. Le visiteur peut également admirer 13 acryliques sur papier, de 1984, qui reprennent le concept des « coulées de couleurs » tout en produisant l'illusion de la matière par une technique de gaufrage de papier.
Il est utile de rappeler ici que les saisons ont souvent sillonné l'œuvre de Toupin: Suite d'automne (1972), Plein d'été (1978), Quatuor d'hiver (1981). Ces 13 petits tableaux ne sont pas des esquisses, mais bien des œuvres achevées. Ils constituent une série complète et sont numérotés de 1 à 13. Fernand Toupin les a réalisés, dans une courte période, en 1992, dans l'atelier de sa maison de Terrebonne, directement sur un support carton, sans croquis, ce qui est inhabituel chez lui. Ces œuvres n'ont pas été retouchées par la suite, ni reproduites en grand format. Claude Gauthier, collectionneur et ami fidèle de l'artiste, note la minutie dans ces tableaux, « la même minutie que dans les autres œuvres, parce que Toupin n'a jamais fait de compromis 4 ». L'artiste n'a cependant pas eu l'occasion de les présenter. Œuvres inédites, soigneusement conservées pendant vingt ans, elles ont récemment été encadrées. Œuvres témoins de la période de réflexion de Toupin Cette série de petites œuvres revêt toute son importance parce qu'elle marque « la fin d'un cycle, au moment où Toupin abandonne la matière avant de reprendre la géométrie 5 ».
Terrebonne compte de grands artistes de tous les domaines, on le sait. Un ce ceux-là, le peintre Fernand Toupin, s'est rapidement forgé une renommée internationale par ses oeuvres géométriques et lyriques qui, à sa grande surprise, au début des années 1970, ont séduit les Européens, en particulier les Français. Stéphane Fortier Fernand Toupin, qui a côtoyé les Riopel, Pellan et Lemieux, a vraiment entamé sa carrière au début des années 1950, à l'âge de 20 ans, et ce, même s'il dessinait et peignait déjà par goût de création. À l'époque, le légendaire Henri Tranquille ouvrait les portes de sa librairie de Montréal à de jeunes artistes et leur permettait d'y tenir des expositions. Tout ce qu'il exigeait, c'était cinq dollars pour payer les frais de vernissage. « À cette époque, on parlait de peinture dans les journaux, il y avait des critiques au même titre qu'il y a en a pour les spectacles et le cinéma aujourd'hui », relate M. Toupin. L'apparition de la télévision, selon M. Toupin, a changé la donne pour l'art en général.
Fernand Toupin réalisait ses tableaux en deux temps. La toile était tout d'abord préparée, ensuite l'artiste y ajoutait la pâte épaisse à la main ou à la truelle. La structure ainsi créée, Fernand Toupin y ajoutait ensuite la couleur. Dans l'esprit du peintre, la couleur vient appuyer, accentuer la structure de l'oeuvre. Achat et vente de tableaux du peintre Fernand Toupin. Contactez-nous à l'une de nos galeries pour vendre ou acheter des oeuvres d'art de Fernand Toupin. Abstraction de Fernand Toupin TABLEAU DE FERNAND TOUPIN À VENDRE? En savoir plus sur Fernand Toupin > Partagez Fernand Toupin (1930 - 2009) Le rouge et le noir, 1986 Galerie Galerie d'art Cosner - Montréal Médium Technique mixte Époque Art canadien d'après-guerre Dimensions 61 x 81, 5 cm / 24" x 32" Dimensions avec encadrement 66 x 86 cm / 26'' x 34'' Signée Signée et datée en bas à droite et au dos Demande d'information > Vendre ou estimer votre tableau de Fernand Toupin > Les oeuvres de Fernand Toupin disponibles Ventes notoires de Fernand Toupin
Parce que l'essence même du réel est dans la matière, celle-ci s'affirme, en premier temps, en larges accents. La truelle a remplacé le pinceau, l'artiste maçonne des effets, il ne les suggère pas. La couleur vient, ensuite, en voiles, en accents, jouant un peu comme dans la sculpture polychrome. L'artiste est parvenu au terme d'un long cheminement qui a débuté sur le ton de la confidence, de la contemplation, et s'épanouit, aujourd'hui, dans un langage qui traduit globalement le monde où l'artiste ne s'insère plus dans ses particularités, mais en faisant corps, réellement, avec l'élémentaire.