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Les deux précédents volets, signés Michel Hazanavicius, jouaient eux aussi avec l'exotisme et les clichés. Alerte rouge en Afrique noire attaque frontalement ces sujets qui fâchent. C'est Nicolas Bedos, 42 ans, qui a pris les commandes pour cette adaptation au rythme enlevé. Personnalité connue depuis ses apparitions à la télé chez Laurent Ruquier, lui-même humoriste, acteur et écrivain, avec OSS 117 il signe son troisième film, après La Belle époque et Monsieur et Madame Adelman. Engagé à gauche, le fils de Guy Bedos n'a pas peur des positions clivantes, et a travaillé avec le même scénariste que pour les précédents opus. Le film se déroule dans la France de 1981, à la fin du mandat de Valéry Giscard d'Estaing et manie un humour sans filtre, avec Jean Dujardin en mâle blanc vieillissant, balourd et dépassé, qui s'embourbe dans le politiquement correct. « Ce n'est pas le politiquement incorrect, qui sous-entend l'envie de bousculer, de choquer, de faire mal, auquel je tiens. C'est à la liberté de l'humour, a expliqué à l'AFP Nicolas Bedos.
Eh bien, qu'ils fassent la baboune dans leur coin et laissent les autres se payer quelques tranches de rigolade à la sauce OSS qui, elle, n'a pas si mal tourné. En salle le 4 août Comédie d'action OSS 117 – Bons baisers d'Afrique De Nicolas Bedos Avec Jean Dujardin et Pierre Niney 1 h 56 ★ ★ ★ ½
Fans d'OSS 117, rassurez-vous: dans le troisième volet de ses aventures au cinéma, Bons baisers d'Afrique, l'agent secret Hubert Bonisseur de La Bath est toujours aussi raciste, misogyne et homophobe. Est-il encore drôle? C'est là que ça se complique. L'idée de renouer avec OSS 117, plus d'une décennie après ses désopilantes missions au Caire et à Rio, était séduisante. Après tout, on ne se lasse pas de nos héros du grand écran, aussi idiots puissent-ils être, parfois. Si Jean Dujardin enfile de nouveau les habits d'OSS 117, de nouveaux équipiers lui ont été attribués, à commencer par Nicolas Bedos ( La Belle Époque) qui prend les commandes à la suite du retrait du réalisateur des deux premiers films, Michel Hazanavicius. À ses côtés aussi, l'acteur Pierre Niney qui devient ici l'agent OSS 1001, un espion au look androgyne plus jeune, plus vigoureux, plus efficace même que 117. Espion vieillissant C'est qu'il prend de l'âge, le Hubert. Malgré une scène d'ouverture où il se défait de ses ennemis et s'enfuit dans un hélicoptère à la manière d'un James Bond, sur le terrain, il est dépassé par son nouveau collègue.
En plus, au lit, comble de malheur pour ce macho patenté, il ne bande plus. Après avoir fait un saut dans les années 1950 et 1960, on le retrouve au début des années 1980 dans une France où la droite craint comme la peste que l'élection de François Mitterand fasse entrer les communistes dans Paris. Sa mission est justement de déjouer une livraison d'armes orchestrée par les Soviétiques afin de faire tomber le président d'un pays d'Afrique fictif. Parachuté sur un continent qu'il apprend à connaître en lisant la bande dessinée Tintin au Congo dans l'avion, OSS 117, toujours aussi imbu de lui-même, multiplie encore les commentaires déplacés, sexistes et racistes. À plat Sauf que le spectateur a beau savoir qu'il faut tout prendre au second et même au troisième degré, la majorité des gags tombent à plat. Même les mimiques amusantes de Dujardin ne suffisent pas à réchapper des dialogues qui manquent cruellement d'humour. En outre, l'intrigue, à travers laquelle on tente maladroitement de dénoncer le politiquement correct, manque de tonus et son dénouement est expédié rapidement, comme si on avait envie de passer à un autre appel au plus sacrant.
"Il a des rapports de grand frère avec moi" Pour mieux comprendre son embarras à diriger un ami proche, le réalisateur a donné les contours de sa belle amitié avec l'ex d'Alexandra Lamy: "Il a des rapports de grand frère avec moi, lui qui m'a connu à une époque où la différence d'âge était plus marquée", a-t-il confié. Mais heureusement pour l'ancien compagnon de Doria Tillier, il n'aurait pas eu "à dire grand-chose" à son ami une fois en tournage: "Jean est le patron de son interprétation. Même s'il avait quand même beaucoup besoin de voir le rire dans mon œil: il sait toujours quand je mens! " L'article parle de... Ça va vous intéresser News sur Nicolas Bedos Sur le même sujet Autour de Nicolas Bedos