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La réalité « C'est un mythe qui circule depuis longtemps! », répond Danielle Pépin, conseillère aux communications à la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ). « Encore récemment, des journalistes américains me posaient des questions à ce sujet, probablement à cause de la popularité des régimes détox, aux États-Unis ». Les chercheurs associés à la FPAQ connaissent bien les propriétés de l'eau d'érable pour l'avoir étudiée pendant de nombreuses années avant la mise en marché de l'eau d'érable —vendue dans les commerces en emballage hermétique de type Tetra-Pak depuis 2014. « Si l'eau d'érable était laxative, je vous garantis qu'on le saurait! », s'exclame Mme Pépin. Il y aurait tout de même un certain fondement aux croyances populaires qui circulent sur la toile. « Je crois que ça vient du temps où on buvait de l'eau d'érable à la chaudière, dans les cabanes à sucre », avance Mme Pépin. À l'époque, l'eau d'érable pouvait rester longtemps dans un seau, sans protection, soumise au chaud et au froid.
Sa consommation permet de se ressourcer en minéraux principaux tels que le calcium, le potassium et le fer à environ 3% du besoin corporel pour une quantité de 50 ml. Pour un même dosage, vous obtenez l'équivalent de 2% en magnésium, manganèse et en zinc. La description de boisson énergisante concerne, aussi, la présence de différents sucres comme le glucose et le fructose. Sur le marché, vous trouverez même de l'eau pétillante aux diverses saveurs. Ces derniers sont destinés à améliorer le goût, mais surtout à booster votre apport énergétique. Ce qui explique d'ailleurs son utilisation lors des événements comme les cocktails des cabanes à sucre. Renforcer son immunité Les vertus thérapeutiques de l'eau d'érable ont été exploitées depuis fort longtemps sous sa recette brute. À l'époque, celle-ci a été utilisée pour fabriquer du sirop, aujourd'hui des industries produisent un produit imitant le plus de son état naturel. C'est pourquoi, elle est riche en acides aminés et organiques. Ces composés bloquent le développement et la prolifération des tumeurs et cellules malignes.
Durant les fortes chaleurs de l'été ou après une diarrhée, elle contribue à réhydrater l'organisme tout en le reminéralisant. La FAO la recommande donc aussi comme boisson énergisante chez les sportifs amateurs ou de haut niveau. Enfin, elle serait utile pour drainer l'eau emprisonnée dans les amas cellulitiques. Bonne nouvelle! En pratique Désaltérante et agréable au goût, elle remplace avantageusement tous les sodas et autres boissons. En cure, à raison de 25 cl par jour, durant 2 à 3 semaines. Notre sélection n oix de coco fraîches Biocoop ou La Vie Claire, 3, 95 € la noix verte. En tetrapak: Cocowell, 2, 50 € les 33 cl. Vitamont, 3, 60 € les 50 cl. La Vie Claire, 1, 85 € les 33 cl. Bjorg, 3, 65 € les 50 cl. L'eau d'érable en cas de glycémie instable L'acériculture, ça vous dit quelque chose? C'est la récolte de l'eau d' érable qui a lieu au Québec à la fin de l'hiver. Au cours de ce "temps des sucres", les acériculteurs entaillent le tronc des arbres pour la collecter avant la montée de la sève.
Dans de telles conditions, l'eau peut être contaminée par des bactéries pathogènes, ce qui pourrait expliquer les symptômes ressentis par plusieurs. « L'eau d'érable est une matrice extraordinaire pour le développement des bactéries », explique Julie Barbeau conseillère en innovation et biochimiste à la FPAQ. « C'est un milieu aqueux, légèrement sucré, avec des acides organiques où les bactéries se développent très rapidement ». Le problème, vous l'aurez compris, c'est qu'une mauvaise bactérie peut aussi y proliférer rapidement! « Dans un environnement naturel, il y a toutes sortes de bactéries pathogènes. Si l'une se trouve dans l'eau d'érable et prolifère, il est possible qu'une personne soit malade après en avoir bu. La chimiste, qui a travaillé pendant sept ans à développer un mode de stérilisation à ultra haute température (NAPSI) qui permet de préserver l'intégralité de l'eau d'érable, explique que l'eau d'érable doit être stabilisée rapidement après sa cueillette. « C'est ce qui permet de conserver les propriétés organoleptiques et fonctionnelles de l'eau d'érable, de prolonger sa conservation, tout en étant neutralisant la flore naturelle qui pourrait encourager la prolifération des bactéries pathogènes ».
Tout commence par l'entaillage de l'érable, dès les premiers signes du printemps durant « la saison des sucres ». À l'aide d'un vilebrequin ou d'une perceuse muni d'une mèche de 1 cm de diamètre, l'acériculteur creuse dans le tronc de l'érable une entaille d'environ 5 cm de profondeur. Ensuite, il récupère l'eau grâce un chalumeau. L'évolution de la récolte Traditionnellement, la cueillette se faisait à la main avec des seaux transvidés par l'acériculteur dans un traineau tiré par un cheval de traie, spécifiquement équipé. Dans les années 70, une nouvelle technique apparue: la collecte par tubulures sous vide. Des tubulures sont fixées aux érables par des chalumeaux de plastique. L'eau circule grâce à une pompe qui crée un vide dans le réseau. Comparativement à l'ancien système, il y a de multiples avantages. En effet, son besoin de main-d'œuvre est réduit grâce au temps économisé lors de la cueillette. Cette nouvelle méthode s'avère très efficace et facilite le travail de l'acériculteur car l'eau d'érable va directement de l'arbre aux réservoirs d'entreposage.
Le saccharose de la sève brute provient de la transformation de l'amidon du tronc, ceci n'est possible qu'au début du printemps.