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Âgé de 57 ans, le Pr Michel Attal, professeur des universités et praticien hospitalier (PU-PH) à l'université Paul Sabatier de Toulouse, dirigeait le service d'hématologie du CHU de Toulouse depuis 2003. En 2010, le directeur de l'Agence régionale de santé lui a confié la responsabilité du projet médical de l'Institut universitaire du cancer (IUC). Âgé de 57 ans, le Pr Michel Attal, professeur des universités et praticien hospitalier (PU-PH) à l'université Paul Sabatier de Toulouse, dirigeait le service d'hématologie du CHU de Toulouse depuis 2003. En 2010, le directeur de l'Agence régionale de santé lui a confié la responsabilité du projet médical de l'Institut universitaire du cancer (IUC). « Deux ans nous séparent de l'ouverture du nouvel hôpital qui réunira les personnels de l'ICR et certains services du CHU. Période charnière durant laquelle ma mission sera de préparer toutes les équipes à la mise en place du futur projet médical», explique le Pr Michel Attal. Son activité scientifique fut durant plus de 20 ans orientée sur la recherche clinique dans le myélome, cancer hématologique.
Enfin, la production excessive d'anticorps, due au surnombre des plasmocytes, est à l'origine de dépôts sur différents organes pouvant causer: • Insuffisance rénale; • Cardiomyopathies; • Neuropathies. L'ÉQUIPE TOULOUSAINE AU CŒUR DE 25 ANS D'AMÉLIORATION CONSTANTE DES TRAITEMENTS Jusqu'à la fin des années 1980, les seuls traitements du myélome multiple étaient des chimiothérapies classiques, assez peu efficaces, avec une survie limitée (18 mois) après le diagnostic. Les travaux menés par le professeur Michel Attal à Toulouse ont introduit puis amélioré de nouvelles séquences thérapeutiques qui ont radicalement changé le pronostic. LE TRAVAIL SUR L'EFFET DOSE -RÉPONSE « Nous savions que le melphalan utilisé pour traiter le myélome multiple, était beaucoup plus efficace pour tuer les plasmocytes, in vitro, à des doses supérieures à celles utilisées en clinique, explique Michel Attal. Or, la limite que l'on s'imposait à l'époque était liée au fait que, passée une certaine dose, le melphalan retentissait aussi sur la production normale des autres cellules sanguines.
Mondialement reconnu pour ses travaux sur le myélome multiple (cancer de la moelle osseuse), Michel Attal est à la tête de l'Institut universitaire du cancer Toulouse-Oncopole. Désigné « Toulousain de l'année » en 2016, l'homme est toujours mû par une ferveur sans faille. Portrait paru dans l'ouvrage "Toulouse Métropole des réussites" (Éditions Privat). Photo: Laurent Mazoyer/IUCT-O L'année 2016 aura été particulièrement gratifiante pour Michel Attal. Ce médecin, mondialement connu pour ses travaux de recherche sur le myélome multiple (un cancer de la moelle osseuse) et déjà lauréat, en 2015, du prix Waldenström, a en effet successivement reçu un trophée prestigieux remis par ses pairs – le prix Léopold Griffuel-Fondation ARC pour la recherche contre le cancer – et été désigné par les lecteurs de La Dépêche du Midi comme le « Toulousain de l'année ». Pour l'ARC, il est « le clinicien qui a le plus fait avancer la thérapeutique du myélome ces dernières années, permettant de faire du myélome une maladie chronique avec des espoirs de guérison ».
Aujourd'hui, la survie est de quinze ans. Le professeur Michel Attal se souvient d'ailleurs avec précision des travaux qui l'ont convaincu de se consacrer à la recherche contre le myélome. «Je finissais mon internat quand j'ai découvert l'article d'un professeur britannique. Il utilisait le traitement de l'époque à très forte dose. Les résultats étaient impressionnants. Il fallait aller encore plus loin», se rappelle-t-il. Pour arriver à ces résultats, l'hématologue n'a jamais compté ses heures, et cela dès le bac en poche. Après des études secondaires en Ariège, Michel Attal se destine à tout «sauf à la médecine», confie-t-il amusé. Intéressé par les mathématiques et la littérature, notamment la poésie, il écoute finalement les conseils de son amie, qui deviendra son épouse, et arrive… en médecine. «Je ne l'ai jamais regretté», assure-t-il avec le recul. En 1973, il se spécialise dans l'hématologie, une spécialité «logique, scientifique et active, qui s'intéresse aux fondamentaux». C'est à cette époque qu'il découvre le lien qui unit le médecin avec le patient, «l'histoire de deux vies qui se croisent».
Le DG de l'Institut universitaire du cancer Toulouse-Oncopole reçoit le 3/5 le prestigieux prix Léopold Griffuel attribué par la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer pour « sa contribution majeure dans le développement de nouvelles solutions thérapeutiques dans le myélome multiple ». La Lettre M sur votre bureau chaque mardi, la newsletter quotidienne à 18h, toute l'actualité en temps réel sur, les magazines thématiques, le « Les Leaders, ceux qui font l'Occitanie », la référence des décideurs d'Occitanie