pakdoltogel.net
L'équivalent pour la femme est essentiellement l'orgasme clitoridien, déclenché par le stimulation du clitoris. L'orgasme féminin dure de 5 à 15 secondes. Le vagin se contracte involontairement et fortement, de 4 à 5 contractions à 0, 8 secondes d'intervalles. L'ensemble du corps est soumis à des spasmes cloniques. Difference entre jouir et avoir un orgasmes. » Mais alors, comment parler et nommer l'immense plaisir vaginal, plaisir qui monte progressivement, qui ondule parfois, dure longtemps, qui ne génère pas de contractions vaginales réflexes ni de spasmes sur l'ensemble du corps? Jean-Claude Piquard propose de le nommer jouissance. « L'orgasme explose, résout la tension sexuelle dans un acmé de plaisir. Il est déclenché essentiellement par une stimulation du gland ou du clitoris (qui ont la même origine embryonnaire). La jouissance, elle, est essentiellement vaginale, varie progressivement en intensité, avec souvent une forte implication émotionnelle. Il y a des pics de jouissances, avec un plaisir immense mais sans contractions réflexes sur le corps.
Des médecins canadiens menant une étude sur l'épilepsie se sont rendus compte que les crises commençaient très souvent par des sensations érotiques, des sensations agréables qui se propagent à tous les organes génitaux. On voit bien que là, on est complètement dans le cerveau et l'orgasme par la pensée. Mais l'orgasme par la pensée est un mythe non? Pas du tout, ça existe vraiment. Déjà en 1953, la grande enquête américaine sur la sexualité féminine, Kinsey, avait remarqué que 2% des femmes disaient être capables d'avoir des orgasmes par la pensée sans aucune stimulation physique. Certains n'ont jamais cru à ça, parce que comme toujours, on remet en cause le témoignage des premières concernées. Mais depuis, on a des techniques qui ont permis de confirmer qu'il se passait bien quelque chose dans le cerveau. En 1992, la sexologue Beverly Whipple avait montré chez une dizaine de femmes en laboratoire qu'effectivement, elles avaient toutes les manifestations orgasmiques. Jouir et avoir un orgasme : la signification est-elle la même ?. Non seulement le plaisir exprimé, mais aussi la dilatation des pupilles, l'augmentation de la pression artérielle, du pouls, les contractions du périnée... Concrètement, ces femmes, sans aucune stimulation, pouvaient déclencher un orgasme.
272 réponses / Dernier post: 16/12/2010 à 01:04 S sav14ctu 14/12/2010 à 21:16 Question que je me pose depuis pas mal de temps déjà... C'est quoi la différence entre jouir et avoir un orgasme? Si différence il y à... Your browser cannot play this video. Esti d'vie 14/12/2010 à 21:18 Ce sont des synonymes imparfaits il me semble. A Abs24cn 14/12/2010 à 21:24 Excellente question Quelqu'un peut-il apporter des précisions? jouir est un verbe, orgasme un nom commun.... dans jouir il y a une action... Regarde les hommes changer. dans "avoir un orgasme" c'est un état de fait.... bref si je jouis c'est que je suis en train d'avoir un orgasme.... A Abs24cn 14/12/2010 à 22:14 Merci pour l'analyse grammaticale. lol Publicité, continuez en dessous S sav14ctu 14/12/2010 à 22:16 Alors c'est juste une question de grammaire...? Pourtant on dit bien "jouissance"... la jouissance est un état de plaisir extrême... C cef37ow 14/12/2010 à 22:18 Pour ma part je ne vois pas de diffé moi jouir, c'est tout simplement avoir un mon dieu que c'est Bon!!
Les Arènes, 19 euros. Petit complément d'information sur l'orgasme (clitoridien ou vaginal? ) ici. [ Réagissez à l'article]
Beaucoup de femmes affirment qu'elles n'éprouvent pas d'orgasme, sans savoir de quoi elles parlent précisément. Si elles savaient, peut-être y arriveraient-elles plus facilement? Le grand problème, à l'heure actuelle, c'est que le discours sur la sexualité manque cruellement de précision. « Encore un livre sur la sexualité! La sexualité est partout, sur les affiches, dans les magazines et à la télé! On en parle trop! Orgasmer ou jouir, telle est la question – Libération. ». Voilà le discours dominant, véhiculé principalement par des journalistes masos: s'auto-flagellant à tort, ils affirment que les médias imposent une « dictature du sexe ». Ce qui est faux, bien évidemment. Ils se contentent de répondre à la demande. Ils n'imposent rien. Ils ne font que satisfaire (pas très bien d'ailleurs) les attentes d'un lectorat ou d'un audimat. Les gens s'intéressent au sexe. Or, le problème avec le discours actuel sur le sexe, ce n'est pas qu'il est autoritaire. C'est juste qu'il est mauvais: « On a l'impression qu'on en parle trop peut-être parce qu'on en parle mal, avec gêne ou obscénité, sans trouver les mots justes, explique Jean-Claude Piquard.
Au-delà de la pénétration Quand Sylvain revient sur sa première expérience sexuelle, treize ans plus tard, c'est de la douleur qui lui revient: "Je ne jouissais jamais", se souvient-il. Le plaisir est toujours amoindri par l'exigence de performance, et par le manque de communication. Les problèmes liés à l'érection et à l'orgasme masculin sont quasiment tabous: "Même avec des potes qui ont aujourd'hui quarante balais, tu mets toujours huit verres d'alcool et une heure avant de commencer à se libérer et à en parler, c'est pas dicible. ", explique-t-il. Le seul mot dont dispose Sylvain à l'époque pour parler de sa sexualité, c'est l'expression "avoir une panne". Tout tourne autour de la pénétration, et de l'éjaculation, conçue traditionnellement comme une fin en soi. Un jour, Sylvain décide de parler de la pression qu'il ressent avec sa partenaire, qui réagit de manière très bienveillante. A partir de là, il découvre une nouvelle sexualité, détendue, joyeuse, plus légère: la pénétration devient non plus l'objectif, l'élément principal de la sexualité, mais un moyen parmi d'autres d'éprouver du plaisir.
Une femme qui ne connaît que la jouissance peut se sentir mal à l'aise à la fin du rapport sexuel. Elle ne comprend pas pourquoi, après tant de plaisir, elle demeure insatisfaite. En fait, il lui manque la résolution de la tension sexuelle que procure l'orgasme clitoridien. Certaines en arrivent même à ne plus faire l'amour, alors qu'elles y trouvent du plaisir, pour éviter cette inexplicable sensation de rester sur sa faim, d'autant plus si l'homme s'endort, repu. » Pour Jean-Claude Piquard, l'orgasme est donc nécessaire. Rien de dictatorial dans ce discours. Il s'agit juste de remettre les pendules à l'heure: si l'on admet que la majorité des femmes a des orgasmes par stimulation du clitoris, et non pas par pénétration vaginale, rien n'est plus facile que d'avoir des orgasmes. Il suffit de s'intéresser un peu plus au clitoris. Soit en se masturbant pendant la pénétration, soit en se masturbant avant et après, soit en se masturbant côte à côte ou réciproquement. La plupart des femmes ont été éduquées à tout attendre de leur partenaire, dans une attitude passive.