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Dr Tafat a appelé à l'actualisation des programmes de formation pour les adapter à la situation démographique et épidémiologique actuelle, soulignant que "la formation dispensée dans les années 1970 et 1980 n'est pas adaptée à la situation épidémiologique de ces dernières années, marquée par l'émergence de nouvelles maladies chroniques et graves". Le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), Lyés Merabet a insisté de son côté sur l'importance de la formation continue qu'il considère comme "une valeur ajoutée" pour l'Etat, et pour la société en vue de relever les défis du siècle marqués par des pathologies lourdes et des virus émergents dont la maîtrise requiert de la compétence et des moyens. Pour une bonne prise en charge des maladies du siècle, le syndicaliste préconise la formation du généraliste ou ce qui est appelé communément "le médecin de famille", qui prend en charge le malade à 50 pc avant de l'orienter vers un médecin spécialiste, appelant la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) à "se conventionner" avec le médecin de famille, pour de meilleures prestations.
La formation paramédicale, qui est actuellement encadrée par le ministère de la Santé, doit relever du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a insisté ce spécialiste, faisant observer qu'"une moyenne élevée au baccalauréat est exigée pour accéder au concours". De son côté, le président de la Société algérienne de médecine générale, Dr Abdelkader Tafat, a souligné la nécessité de "revoir la formation du médecin généraliste" et de faire de la médecine générale une spécialité à part entière, comme c'est le cas dans de nombreux pays. Selon lui, la formation actuelle est "dépassée" puisque ce sont les non-admis au concours d'accès au résidanat qui se retrouvent en médecine générale. Exode des praticiens algériens vers la France Plus de 1 200 médecins candidats au départ - Algerie-dz.com. "Si les ministères de l'Enseignement Supérieur et de la Santé ne revoient pas la formation dans cette spécialité, 40. 000 médecins généralistes praticiens sont voués à disparaître", a-t-il prévenu, citant un sondage réalisé par la Société algérienne de médecine générale dans une wilaya du pays sur la pratique des médecins généralistes, et dont il ressort que "90% des praticiens généralistes ont été formés au cours des 50 dernières années et n'ont pas bénéficié d'une formation continue pour la mise à jour de leurs connaissances".