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La Maison des femmes de Saint-Denis: un lieu unique pour les femmes en difficulté ou victimes de violences Qui sommes-nous? La Maison des femmes de Saint-Denis est un lieu de prise en charge unique des femmes en difficulté ou victimes de violences. Rattachée à l'hôpital Delafontaine, elle propose une prise en charge pluridisciplinaire de proximité, avec un guichet unique. Elle a été créée en juillet 2016 par la Dr Ghada Hatem. Notre objectif est d'apporter une aide concrète et complète aux femmes en difficulté en Seine-Saint-Denis, dans le Val d'Oise, les Hauts-de-Seine et à Paris. Elle intervient aussi dans les domaines de la prévention, de l'éducation et de la santé publique. Un centre d'aide et d'accompagnement pour les femmes victimes de violences, un lieu de prise en charge unique et innovant La Maison des femmes de Saint-Denis, c'est d'abord la réponse à un constat accablant: en France, chaque année, 93 000 femmes sont victimes de viol ou de tentatives de viol et 220 000 femmes sont victimes de violences conjugales.
Un structure pour les femmes en difficulté porté par une équipe de professionnels La Maison des femmes, c'est aujourd'hui près de 80 personnes engagées dans la lutte contre les violences faites aux femmes. C'est un modèle unique, à l'expertise et au savoir-faire reconnu, regroupant des professionnels de la santé, du droit, de la justice, des thérapeutes, des artistes, des sportifs répartis au sein de nos 3 unités de soin spécialisées: le centre de planification familiale, l'unité Mutilations sexuelles féminines et l'unité Violences conjugales, intrafamiliales, sexuelles et sexistes. Enfin, La Maison des femmes, c'est entre 50 et 80 femmes qui passent chaque jour la porte de notre centre pour recevoir une aide et se reconstruire, tant physiquement que psychologiquement. Nous réalisons plus de 15 000 consultations par an. Les patientes sont accueillies sans considération d'âge, de nationalité, de situation économique ou sociale. Isabelle Chebat, directrice de la communication Découvrez les origines et les valeurs de La Maison des femmes, et rencontrez l'équipe de soignants et d'intervenants qui donnent vie à ce modèle inédit, qui aide et accompagne toutes les femmes victimes de violences.
On y entre par cette vidéo intitulée "Waiting". L'artiste Faith Wilding y met en scène l'attente qui enferme nombre de femmes à la maison: Womanhouse (extract) - Faith Wilding, Waiting from le peuple qui manque on Vimeo. Se jouer de la vie domestique Les années 1970 sont une période charnière pour les femmes qui participent à un mouvement d'émancipation de grande ampleur: avortement ou contraception pour ne citer qu'eux. Mais c'est aussi le moment où les femmes artistes pointent du doigt la place prépondérante de la maison dans le quotidien des femmes. Rachel Whiteread par exemple utilise la mise en scène d'un jeu d'échecs sur lequel elle fait s'affronter les meubles et l'électroménager, dont la femme à initialement la charge. En tournant en dérision les stéréotypes liées à la vie domestique et en dénonçant les fausses promesses de la vie conjugales, elles permettent à toute une génération de prendre du recul sur le quotidien et de se forger un esprit critique. © Rachel Whiteread - Moderne Chess Set (2005) Se construire ailleurs Parfois la maison enferme, empêche les femmes de vivre leur vie dehors, comme elles l'entendent.
Ce sentiment a été immortalisé par la photographe autrichienne Birgit Jürgenssen qui se met en scène derrière une vitre sur laquelle il est inscrit "je veux sortir d'ici! ". Mais la maison n'est pas qu'une prison, symbole d'oppression de la femme. C'est aussi un lieu de reconquête, un échappatoire puissant dont la femme se sert pour s'émanciper. © Birgit Jurgenssen - Laurie Simmons L'artiste britannique Lucy Orta s'intéresse aux logements provisoires où l'intérieur n'est plus vécu comme une contrainte, mais comme un refuge, un abri pour celles qui fuient le danger. Elle a donc créé de petits abris portatifs, "Refuge Wear", qui peuvent se transformer en anoraks ou sacs à dos imaginés pour aider les femmes à se loger mais surtout à avancer. Tandis qu'Andrea Zittel explore la question de la mobilité, du voyage qui, trop longtemps, est resté l'apanage des hommes. Pour y remédier, elle a conçu plusieurs petits mobil-homes destinés à parcourir le monde. © Lucy Orta - Body Architecture La femme-maison qui protège Les deux figures principales de l'exposition, Louise Bourgeois et Niki de Saint Phalle, font toutes deux un parallèle entre le corps de la femme et l'architecture de la maison.
La maison des femmes accueille différentes artistes et sollicite plusieurs femmes de ménage les années passant. Simone tente de prendre son indépendance et de trouver son identité artistique dans les années cinquante. Miriam et ses compagnes explosent les règles et font souffler le vent américain de la liberté et de l'émancipation des années soixante dix, enfin trois résidentes d'aujourd'hui cherchent à échapper, chacune à leur manière, à l'instrumentalisation dont peut faire les frais la figure de l'artiste femme après avoir été tant niée.
Un téléfilm intitulé Le mystère Daval est également prévu sur TF1, avec au casting: Maud Baecker dans le rôle d'Alexia Fouillot Daval, toute blonde au moment de son meurtre (en témoignent les photos de son Facebook), ainsi que Liam Baty dans le rôle de Jonathann. Toutes ces adaptations devraient revenir sur la célèbre affaire, sous des formats et des angles différents. À lire aussi: L'affaire Daval adaptée en fiction: qui est Liam Baty, l'acteur qui joue Jonathann? L'actu de Jonathann Daval Articles associés