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Réponse du service Guichet du Savoir Henri IV était un excellent cavalier, entrainé dès son plus jeune âge par Carnavalet, le plus grand maître d'équitation de l'époque. "Henri devient l'un des plus habiles écuyers de son temps, et aussi le centaure le plus endurant, capable de rester quinze heures en selle sans désemparer. " Jean Pierre Babelon in " Henri IV " D'après les sites internet que nous avons consultés, il aurait monté des chevaux barbes à la robe crème mais aussi des palominos à la robe dorée... Ce que l'histoire nous apprend des robes anciennes des Barbes: La ritournelle "de quelle couleur était le cheval blanc d'Henri IV? ", qui a traversé les siècles, n'est peut-être pas une "Lapalissade" ridicule, mais provient très certainement du fait que le cheval du Roi était tout à fait exceptionnel. Henri IV à la bataille d'Arques (Musée National du Château de Pau) Sur ce tableau, représentant le cheval blanc monté par Henri IV (bien qu'il ne soit pas certain que ce soit la monture utilisée pour les combats), l'artiste a peint des sabots de corne blanche, un bout de nez rose et même le tour des yeux semble clair, caractéristiques maintenant connues sous le nom de robe "Crème".
De nouvelles galeries fermant le jardin de la reine, comme la galerie des cerfs et la galerie de Diane, reçurent une ornementation somptueuse vers 1600-1605, rivalisant avec celles créées sous les Valois. Écrin de majesté, le château allait servir de théâtre à l'affirmation de la jeune dynastie des Bourbons. Alors que les conflits entre Catholiques et Protestants persistaient, Henri IV assista, le 4 mai 1600 à Fontainebleau, à la conférence contradictoire organisée entre Monseigneur du Perron, évêque d'Évreux et le théologien protestant Duplessis-Mornay. Il prit part, royauté oblige, pour le parti catholique. Mais c'est surtout la date du 27 septembre 1601 qui affermit, d'une façon décisive, le règne du premier Bourbon. La reine Marie de Médicis mit au monde, dans le cabinet ovale de Fontainebleau, le premier héritier de la jeune dynastie: le Dauphin y naquit sous les larmes d'émotion d'un Henri IV de 48 ans. Le 14 septembre 1606, l'enfant fut baptisé dans la cour Ovale, au pied du vieux donjon de Saint-Louis, recevant un nom royal ancien et inusité depuis presque un siècle: Louis.
Pourtant, parmi les centaines de chevaux montés par l'empereur au cours de sa vie, Marengo fait bien partie des quelques favoris qui partagent avec lui les plus grandes dates de l'Histoire. La bataille d'Austerlitz en 1805, Iéna en 1806, Wagram en 1809… Entre 1800 et 1815, le Marengo ne quitte plus son maître. Quel cheval de selle autrichien Napoléon Bonaparte A-t-il emporté avec lui sur l'île d'Elbe? Wagram trépignait à l'arrivée de son maître, lorsque ce dernier foulait l'entrée des écuries. Il ne s'apaisait qu'après avoir été caressé et embrassé par Napoléon. De cette manière, cela explique pourquoi ce cheval fit partie du voyage pour Elbe.
Avec sa chapelle royale achevée, directement desservie par cet impressionnant degré d'apparat, la « cour du Cheval blanc » s'affirmait en nouvelle cour d'honneur. Le château restait, pour Louis XIII, un décor somptueux pour les grandes réceptions officielles (comme celle du légat du Pape Francesco Barberini en 1625), scandant les grands moments de son règne. Ainsi, les 14 et 15 mai 1633 fut mise en scène, dans la salle de la Belle-Cheminée et la salle de Bal du château, la promotion de 49 chevaliers du Saint-Esprit, dont celle du cardinal-ministre de Richelieu qui se trouvait confirmé, pour les 9 ans à venir, dans son rôle d'acteur tout-puissant du règne. Si, durant son règne, Louis XIII préféra Saint-Germain-en-Laye à Fontainebleau, il sut toujours se rappeler, quand on le lui demandait, qu'il était originaire « de Gâtinais ». En 1638, après la naissance de son héritier à Saint-Germain, il fit décorer les voûtes de la chapelle basse Saint-Saturnin, à Fontainebleau, d'un décor de dauphins célébrant la naissance de Louis-Dieudonné, futur Louis XIV.
Après quoi, il allait soccuper des affaires de lEtat. Pour le seconder dans cette tâche, il disposait de son fidèle ministre Sully, qui sétait rendu célèbre en débitant des grossièretés ayant trait au labourage et au pâturage. Le roi Henri avait un caractère facile. A ses moments perdus, il aimait plaisanter.