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C'est le cas notamment de Granges-Paccot (FR) qui n'impose pas de taxe de base, et pratiquement pas de taxe au sac, mais qui puise dans la contribution immobilière. La commune fribourgeoise ne se plie ainsi pas à la loi qui, comme le rappelle l'enquête d'ABE, exige que les communes prélèvent "une taxe couvrant au moins 70% des frais d'élimination des déchets urbains" et qui impose par ailleurs que "la moitié de cette taxe au moins [soit] proportionnelle à la quantité de déchets, calculée selon leur volume ou leur poids". Interpellé sur la situation, son syndic René Schneuwly défend l'approche adoptée par sa commune. "Des remarques nous ont été faites qui n'ont jamais débouché sur des demandes formelles adressées au conseil communal", explique-t-il dans ABE. De son côté, Loïc Constantin, responsable de la section Déchets du canton de Fribourg laisse entendre que l'affaire aura une suite. "Il va falloir avoir des discussions avec Granges-Paccot. " Sac autour de 2 francs à Genève? Genève reste pour sa part le dernier bastion cantonal de résistance à l'introduction de la taxe au sac, pourtant obligatoire au niveau fédéral.
L'usager, pour sa part, a accès aux chiffres de sa propre « production » ce qui l'incite à la réduire. La société OptiWaste offre toute une gamme de produits à même de gérer la taxe au poids, notamment un éventail de conteneurs sécurisés. © OptiWaste SA Les réticences de certaines communes En dépit de tous ces avantages, seule une commune sur dix a fait le choix de la taxe au poids. Pourquoi? « Au risque de paraître politiquement incorrect, il faut admettre qu'au début, nous avons été soumis à un véritable tir de barrage. Les communes sont actionnaires des usines d'incinération. Or ces usines veulent du "poids" pour tourner. Ceci explique en partie cela! À quoi il faut ajouter que les infrastructures pour l'introduction de la taxe au sac sont plus faciles à mettre en place. Enfin, l'investissement pour une taxe au poids n'est pas négligeable. Pour une commune de cinq mille habitants, il faut compter un demi-million de francs pour l'équipement complet. Mais les communes qui ont fait ce choix y ont gagné, notamment en coûts d'exploitation », explique Maximilian Schlaeppi, adjoint de direction de l'entreprise.
Jean-Luc Schlaeppi, directeur général et fondateur d'OptiWaste SA se montre, quant à lui, relativement optimiste: « Pour beaucoup de communes, le choix de la taxe au sac constitue une première étape. Il arrivera un moment où elles passeront à la seconde étape: la taxe au poids ». Les communes d'outre-Sarine sont- elles, proportionnellement, plus nombreuses que celles de Suisse romande à avoir fait le choix de la taxe au poids? « Pour le moment, oui! Mais la Suisse romande ne vas pas tarder à suivre », promet le fondateur de l'entreprise vaudoise.
5 GESTES UTILES RÉDUIRE le suremballage (acheter local) RÉUTILISER les vêtements en offrant, échangeant REMPLACER les toxiques par du savon RÉPARER les appareils, les meubles RECYCLER en dernière étape Contact Antenne Région Valais romand Centre du Parc Rue Marconi 19 1920 Martigny 027 720 60 16