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L'été 1919, le maire de Brousse, Monsieur Alexis CHASSAING, reçut la visite de Monsieur BLANCHETIERE Emile, bijoutier à Hyères, propriétaire du couvent (son père l'avait acquis par succession de Louis-René TULASNE). Ce dernier souhaite se séparer du couvent et demander conseil au maire "au sujet d'une nouvelle destination de cet important immeuble" Le maire de Brousse lui suggéra "qu'une solution intéressante ne pouvait être trouvée que sur le plan départemental" et qu'il allait en parler à Eugène CHASSAING, "son frère député et conseiller général". Une colonie de vacances Michelin l'occupe quelques années malgré la vétusté des lieux inadaptés et la firme intéressée par l'achat finit par y renoncer, faute d'accord sur le prix. En juillet 1935, la "maison" réparée sommairement accueille la première colonie PEP. Les PEP deviennent propriétaire avec l'appui du maire de Brousse, Alexis CHASSAING, ainsi que du député et conseiller général Eugène CHASSAING. La colonie de MONTBOISSIER est née.
Dans les images fournis vous avez pu voir Dans l'ordre construction d'une cabane 1954 Un défi pour vivre en Robinson: construire une cabane! Transport des branchages trouvés dans la forêt Construction La cabane construite, la colonie peut vivre en Robinson! Groupe devant la maison 1958 la monitrice en haut à gauche Janine ROUX 1959 les moniteurs de gauche à droite Pierre, PAUL frère ou cousin, la monitrice si mes souvenirs sont bons Josette la nièce du directeur Mr PLANE 1960 photo de groupe 1961 - Montboissier Août 1961 1965 - Les campanules - Colonie de montboissier 1968 - Chorale - Colonie de montboissier Groupe 1975 Groupe maillots rayés 1976-1977 Groupe en blanc 1978 avec poney Groupe en blanc avec moulin 1981 Colonie sanitaire de Montboissier moniteurs. 1954 sur l'escalier Colonie sanitaire de Montboissier promenade. 1954 Deux garçons font un sentier. 1958 Plusieurs photos de Jeux et aménagements en forêt. 1954 feu de camp. 1954 2 photos goûter en plein air. gymnastique. 1954 2 photos Hygiène.
Paulette Michelot est la trésorière de l'OCLCV, l'Œuvre charentaise laïque de colonies de vacances, fondée par Raoul Boucheron en 1923 et dont l'objectif est aujourd'hui d'animer une fondation. Elle est destinée à soutenir à hauteur de 5 000 euros "des projets autour de l'environnement, portés par de jeunes Charentais de 16 à 30 ans", alimentée par le produit, tenu secret, de la vente des Tricoles. C'est le prolongement de l'oeuvre. C'est aussi la fin d'une époque. L'association, propriétaire des lieux, n'a pu effectuer les travaux nécessaires malgré les week-ends de remise en état. Après quelques années de jachère, Michel Hortolan, le président de l'association, a fini par se résoudre à vendre. "À un investisseur qui fait peut-être un pari sur l'avenir", envisage Paulette Michelot. L'ensemble, les bâtiments sur l'immense terrain de jeu, ont été vendus "au prix de l'acheteur". Parce que l'endroit est protégé, classé NAE3. "On ne peut y faire que des colonies de vacances, des centres de loisirs. "
L'histoire est omniprésente dans le complexe de Prora et les promoteurs immobiliers qui ont investi dans ce bâtiment peu commun souhaitent faire attention à cela. Il faut trouver un équilibre qui pourra satisfaire tout le monde: conserver le caractère de mémorial et transformer le lieu en un endroit lucratif. Le complexe de Prora n'est plus une ruine et les premiers occupants viennent de s'installer dans cette station balnéaire terriblement chargée d'histoire, dans de luxueux appartements qui ont été le fruit d'une réhabilitation respectueuse des lieux. Maintenant, une partie du complexe de Prora a retrouvé une façade couleur crème avec ses balcons et l'intérieur est tout aussi réjouissant: un restaurant de burgers, un spa, une boulangerie. De nombreux logements sont encore à pourvoir dans cet immense bâtiment. À noter, toutefois, que le tarif des logements varie entre 350. 000 euros pour 100 m² jusqu'à 650. 000 euros pour une vue sur mer. Des intéressés?