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Commentaire de texte: Les deux mulets, Jean de la Fontaine. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 30 Septembre 2012 • Commentaire de texte • 324 Mots (2 Pages) • 6 568 Vues Page 1 sur 2 1. Les Deux Mulets (p57, Livre I, 4) Deux Mulets cheminaient, l'un d'avoine chargé, L'autre portant l'argent de la Gabelle. Celui-ci, glorieux d'une charge si belle, N'eût voulu pour beaucoup en être soulagé. Il marchait d'un pas relevé, Et faisait sonner sa sonnette: Quand l'ennemi se présentant, Comme il en voulait à l'argent, Sur le Mulet du fisc une troupe se jette, Le saisit au frein et l'arrête. Le Mulet, en se défendant, Se sent percer de coups: il gémit, il soupire. "Est-ce donc là, dit-il, ce qu'on m'avait promis? Ce Mulet qui me suit du danger se retire, Et moi j'y tombe, et je péris. - Ami, lui dit son camarade, Il n'est pas toujours bon d'avoir un haut Emploi: Si tu n'avais servi qu'un Meunier, comme moi, Tu ne serais pas si malade. " Commentaires: Il s'agit d'une fable qui met en relief les défauts humains et d'une satire sociale.
Félix MOUSSET Sur la branche d'un arbre, ils ont fait connaissance; Ce sont deux moineaux francs, deux pillards éhontés, Qui cimentent une alliance: Que de morceaux de pain de-ci, de-là jetés, Qu'on pourrait recueillir et l'on ferait bombance! Il fut donc convenu Qu'en un endroit d'eux seuls connu S'emmagasinerait la provende commune. Aussitôt enflammé d'un zèle tout nouveau, Des deux le plus jeune moineau Déclara qu'on allait atteindre la fortune. Son aîné, plus que lui malin, Lui dit; « Va, mon ami, cherche avec diligence. Je pense, quant à moi, qu'il faut, avec prudence, Rester ici soir et matin, Je dois veiller au magasin. » En peu de temps le surveillant engraisse. L'autre n'a que ce qu'on lui laisse: De maigres rogatons dédaignés des pourceaux. Moralité Chacun le sien, c'est la sagesse, Le secret de rester heureux. Faire bourse commune est souvent dangereux. "Les deux Moineaux"
Deux Mulets cheminaient, l'un d'avoine chargé, L'autre portant l'argent de la Gabelle. Celui-ci, glorieux d'une charge si belle, N'eût voulu pour beaucoup en être soulagé. Il marchait d'un pas relevé, Et faisait sonner sa sonnette: Quand l'ennemi se présentant, Comme il en voulait à l'argent, Sur le Mulet du fisc une troupe se jette, Le saisit au frein et l'arrête. Le Mulet, en se défendant, Se sent percer de coups: il gémit, il soupire. "Est-ce donc là, dit-il, ce qu'on m'avait promis? Ce Mulet qui me suit du danger se retire, Et moi j'y tombe, et je péris. - Ami, lui dit son camarade, Il n'est pas toujours bon d'avoir un haut Emploi: Si tu n'avais servi qu'un Meunier, comme moi, Tu ne serais pas si malade. "
En effet, le mulet portant l'argent est fier, « glorieux d'une charge si belle » (V3), mais c'est sur lui que les voleurs vont s'acharner et non sur le mut « d'avoine chargé »(V1). Elle met donc en relief l'orgueil à travers l'allégorisation du mulet du fisc. La Fontaine prend la position du mulet et nous invite à la modestie et à la modération. La morale est explicite, clairement énoncée avec un présent de vérité générale « Il n'est pas toujours bon d'avoir un haut Emploi ». C'est ici qu'il y fait sa critique sociale, un haut emploi n'a pas que des avantages et peut s'avérer dangereux, il faut donc pas s'en vanter trop, au risque de paraître ridicule. Rapprochement: « Le Lion et le Moucheron », Le Moucheron, trop orgueilleux, se vante de sa victoire avec le Lion, mais rencontre une « embuscade », Une araignée qui le tue. Le fabuliste, ici, met aussi en relief l'orgueil et nous invite à la modestie. « Le Lièvre et la Tortue ». (p233) Le Lièvre se vante trop, la Tortue gagne la course. Encore une fois, l'orgueil est dénoncé...