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Or, si l'on applique au sens strict l'article 12 al. 4 de la loi vaudoise sur l'exercice des droits politiques ( LEDP) dont la teneur est la suivante: "En s'adressant notamment aux partis politiques, le bureau peut faire appel à d'autres électeurs pour assurer le déroulement du scrutin", il faut comprendre que seuls les citoyens et citoyennes suisses ont qualité pour participer au dépouillement des scrutins fédéraux. En effet, la Constitution fédérale définit la qualité d'électeurs aux personnes de nationalité helvétique, hommes et femmes, âgés de dix-huit ans révolus, qui ne sont pas interdits pour cause de maladie mentale ou de faiblesse d'esprit (article 136 Cst). Le droit vaudois doit également être conforme au droit fédéral (art. 91 al. 2 de la loi fédérale sur les droits politiques) et dans le cadre de cette approbation, la chancellerie fédérale a retenu que les nouvelles dispositions cantonales de 2013 touchant l'article 12 de la LEDP n'autorisaient pas le dépouillement des votations et élections fédérales par d'autres personnes que celles ayant la qualité d'électeur au niveau fédéral.
Les cantons lèvent aussi des impôts et taxes. Ils ne délèguent guère au gouvernement fédéral que la défense, les douanes, les affaires étrangères et les grandes infrastructures comme les chemins de fer et la construction des autoroutes. Les communes ne délèguent elles-mêmes que certaines prérogatives au canton, chaque commune établit par exemple souverainement les impôts et les taxes qui s'appliquent à ses résidents [ 1]. Le canton de Vaud était régi par la Constitution du 1 er mars 1885. Une assemblée constituante a été élue par le peuple vaudois le 7 février 1999, afin de rédiger une nouvelle constitution qui est entrée en vigueur le 14 avril 2003 [ 2]. Droits civiques [ modifier | modifier le code] L'exercice des droits politiques sur le plan fédéral est définie dans la loi fédérale sur les droits politiques [ 3] et l'ordonnance sur les droits politiques [ 4]. L'exercice des droits politiques sur le plan cantonal et communal est définie dans la loi sur l'exercice des droits politiques [ 5] et le règlement d'application de la loi sur l'exercice des droits politiques [ 6].
Elle correspond à « l'ensemble des actes par lesquels les agents de l'Etat ou les tiers qu'il charge de cette tâche remplissent une obligation à la place de l'obligé et à ses frais » [1]. L'exécution des décisions non pécuniaires est réglée par l'article 61 de la LPA-VD. A teneur de cette disposition, la municipalité peut faire exécuter des travaux aux frais du propriétaire lorsque ce dernier persiste à ne pas les exécuter lui-même. La procédure est constituée de trois phases bien distinctes: la décision de base avec sommation et menace d'exécution par substitution, la constatation de l'inexécution et la décision de confier les travaux à des tiers, et enfin la décision sur les frais à la suite de l'exécution. Il convient de respecter scrupuleusement ces trois étapes ainsi que les exigences légales et jurisprudentielles, sous peine d'annulation de la décision et de l'impossibilité in fine de mettre les frais d'exécution à charge du propriétaire. Les voies de droit Chaque décision constitue une décision susceptible de recours auprès du Tribunal cantonal, plus précisément auprès de la Cour de droit administratif et public (CDAP).
La commune est-elle tenue de veiller à ce que les travaux soient le moins cher possible? La jurisprudence estime que ce n'est pas l'affaire de la commune que de tout mettre en œuvre pour sauvegarder les intérêts de celui qui l'oblige à agir en raison de sa mauvaise volonté. Seule la négligence grave peut lui être reprochée dans la manière de mandater l'entrepreneur ou d'exécuter sa décision. Elle n'a donc pas à se soucier de trouver la solution la plus judicieuse ni la moins chère pour faire cesser le trouble. La jurisprudence recommande à l'autorité communale, pour des travaux importants, de solliciter des devis auprès de trois entreprises au moins [4]. Le propriétaire peut-il invoquer le fait de ne pas avoir été informé de la décision pour en demander l'annulation? Tout d'abord, il est fortement conseillé d'envoyer toute décision en recommandé. En effet, un envoi recommandé qui n'a pu être distribué est réputé notifié le dernier jour de délai de garde de sept jours suivant la remise de l'avis d'arrivée dans la boîte aux lettres ou case postale de son destinataire.
Sur le plan cantonal, la problématique est la même puisque la LEDP définit à son article 5 alinéa 1 l'électeur vaudois comme étant un homme ou une femme suisse, âgé de dix-huit ans révolus et qui a son domicile politique dans le canton. Etant donné que l'intention du Grand Conseil en 2013, lors de la dernière modification de la LEDP, n'a jamais été de restreindre la participation au déroulement des scrutins aux seuls électeurs en matière fédérale, le Conseil d'Etat a décidé de suivre la motion déposée par Philippe Vuillemin en proposant une légère révision de la LEDP afin de permettre aux citoyens, suisses ou étrangers, de participer à l'ensemble des votations et élections. Ainsi, le 22 mai 2018, le Conseil d'Etat a proposé une modification de l'article 12 al. 4 et 5 de la LEDP adoptée par le Grand Conseil. En remplaçant dans la loi cantonale le terme d'électeur par personne disposant de l'exercice des droits civils, cette révision permet de répondre à une pratique bien établie en terre vaudoise et offre une base légale aux communes qui donnent la possibilité aux membres des bureaux électoraux de désigner des élus communaux ou des volontaires, de nationalité étrangère, pour participer au déroulement de tous les scrutins.