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Une salle de l'exposition « L'abîme. Nantes dans la traite atlantique et l'esclavage colonial, 1707-1830 », qui se tient au Château des ducs de Bretagne jusqu'au jusqu'au 16 juin 2022. © David Gallard/LVAN Des milliers de petits points rouges, bleus, oranges, ou verts s'agitent sur une carte du monde animée. Ce flux affolant témoigne des itinéraires atlantiques, entre la première moitié du 16e et la deuxième moitié du 19e siècle, de quelque 31 166 navires de traite vers l'Afrique depuis la France, le Royaume-Uni, le Portugal, l'Espagne ou encore les Pays-Bas. « Une partie de l'histoire est comptabilisable, mais reste celle qui est moins visible, observe Krystel Gualdé, directrice scientifique du musée d'histoire de Nantes et commissaire de la très dense exposition L'Abîme. Nantes dans la traite atlantique et l'esclavage colonial, 1707-1830. Un titre choisi en référence à la notion de gouffre atlantique du philosophe et romancier martiniquais Edouard Glissant. Carte empire coloniaux 1740 de la. Cartographies de comptoirs de traite et commerciaux, documents d'archives (campagnes, factures, plans de navires…) souvent illustrés au moyen d'extraits sonores, cartes de territoires colonisés, peintures animées et autre maquette de navire à grande échelle projetée au sol et sur les murs… Autant de dispositifs immersifs qui permettent au visiteur de rentrer dans l'histoire pour mieux comprendre en quoi elle résonne encore aujourd'hui.
Une salle de l'exposition « L'abîme. Nantes dans la traite atlantique et l'esclavage colonial, 1707-1830 », qui se tient au Château des ducs de Bretagne jusqu'au jusqu'au 16 juin 2022. © David Gallard/LVAN Le Château des ducs de Bretagne réinterroge sa collection permanente sur l'histoire de l'esclavage dans le cadre de l'exposition L'Abîme. Esclavage : Nantes revisite l’histoire de la traite atlantique – Jeune Afrique. Le parcours met en lumière la globalité d'un système colonial qui a perduré bien après l'abolition. Des milliers de petits points rouges, bleus, oranges, ou verts s'agitent sur une carte du monde animée. Ce flux affolant témoigne des itinéraires atlantiques, entre la première moitié du 16e et la deuxième moitié du 19e siècle, de quelque 31 166 navires de traite vers l'Afrique depuis la France, le Royaume-Uni, le Portugal, l'Espagne ou encore les Pays-Bas. « Une partie de l'histoire est comptabilisable, mais reste celle qui est moins visible, observe Krystel Gualdé, directrice scientifique du musée d'histoire de Nantes et commissaire de la très dense exposition L'Abîme.
Qu'est-ce qu'une bataille navale au XVIIIe siècle? Maurepas, qui fut de 1723 à 1749 un des meilleurs secrétaires à la Marine de la monarchie française, l'expliquait fort bien d'une formule: « Savez-vous, messieurs, ce qu'est une bataille navale? On se rencontre, on se salue, on se canonne, et la mer n'en reste pas moins salée. » Les flottes se rencontraient ainsi souvent en deux lignes de batailles parallèles et se canonnaient jusqu'à la reddition et la fuite. Dans certains cas très rares, un affrontement entre navires pouvait se solder par un abordage. Dans cette configuration, il était rare comme le dit le ministre qu'une bataille navale soit décisive. Toutefois, les choses commencèrent à changer dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Carte empire coloniaux 1740 2017. Publié ou mis à jour le: 2022-02-19 15:51:59
Henri VIII Tudor rompt avec le Saint-Siège et s'érige en chef de l'église anglicane. Sa fille Elizabeth Ière porte le royaume à son apogée. Elle laisse le royaume à son cousin Jacques Ier Stuart, également roi d'Écosse sous le nom de Jacques VI. Son fils Charles Ier est renversé et décapité en 1649. Sous la férule d' Olivier Cromwell, les Anglais font leur première et unique expérience du régime républicain ( Commonwealth). Carte empire coloniaux 140 mm. Ils conquièrent également l' Irlande et se lancent sur les océans. De la « Glorieuse Révolution » à l'Empire britannique La monarchie est restaurée avec Charles II Stuart. Mais le frère et successeur de celui-ci, Jacques II, est chassé par la « Glorieuse Révolution » en 1689 et remplacé par sa fille et son gendre, un protestant, Guillaume III d'Orange. L'Angleterre entre dès lors dans un régime parlementaire. À la mort de la reine Anne Stuart, en 1714, George Ier, Électeur de Hanovre (Allemagne), monte sur le trône (sa dynastie changera son nom en Windsor pendant la Grande Guerre de 14-18).
Nantes dans la traite atlantique et l'esclavage colonial, 1707-1830. Des puissances européennes qui dominent les échanges mondiaux… | L'Atelier d'HG Sempai. Un titre choisi en référence à la notion de gouffre atlantique du philosophe et romancier martiniquais Edouard Glissant. Cartographies de comptoirs de traite et commerciaux, documents d'archives (campagnes, factures, plans de navires…) souvent illustrés au moyen d'extraits sonores, cartes de territoires colonisés, peintures animées et autre maquette de navire à grande échelle projetée au sol et sur les murs… Autant de dispositifs immersifs qui permettent au visiteur de rentrer dans l'histoire pour mieux comprendre en quoi elle résonne encore aujourd'hui. Scénographie inédite Montrer la complexité du passé de la traite atlantique, qui fit entre 13 et 17 millions de victimes, pour être acteur et conscient du présent, tel est l'objectif que se sont fixés Krystel Gualdé et Bertand Guillet, directeur du Château des Ducs de Bretagne – qui abrite le musée où se tient l'exposition depuis le 16 octobre (et jusqu'au 16 juin 2022).
AU XVIIIe siècle, dans leur empoignade pour la maîtrise des routes maritimes, l'Angleterre et la France déploient d'immenses efforts, l'une voulant la suprématie sur les océans, l'autre la lui contestant et nourissant le projet d'une invasion des îles britanniques... Chacune des deux puissances dispose d'atouts conséquents mais ne les utilise pas de la même façon: méthodes de recrutement, tactiques de combat, organisation des équipages et promotion des marins dans la hiérarchie, autant d'aspects qui reflètent dans leur dimension particulière l'esprit anglais ou français. Retour sur l'esclavage. Bien qu'éprouvée par la guerre de Sept Ans, la France n'abandonne pas son projet d'invasion des îles britanniques et fera appel à la générosité du peuple pour financer la construction de nouveaux navires. C'est en définitive l'Angleterre qui gagnera la partie comme l'atteste le célèbre poème de James Thomson (1740): Rule, Britannia! Britannia, rule the waves: Britons never, never, never shall be slaves. « Règne, Britannia!
Un musée d'histoire n'a d'utilité que si la démarche s'inscrit dans les débats qui questionnent la société civile. Qu'est-ce que les gens connaissent de la colonisation?, s'interroge-t-elle. C'est une histoire très ancienne, qui remonte à l'esclavage. Celle du continent africain n'est que la seconde étape ». L'exposition fait également état de l'alliance entre la France et les grands monarques africains dans le Royaume du Congo et de Guinée. Une organisation structurée qui « n'empêche pas les victimes ». Africae nova tabula (nouvelle carte de l'Afrique), par Henricus Hondius et Jan Jansson (1644). © Musée d'histoire de Nantes Réflexion lexicale Outre la scénarisation, une réflexion sur le lexique a également été menée par les équipes du musée, à la lumière du débat sur la décolonisation de la pensée. Sur les cartels, le terme « esclave » est ainsi remplacé par « personne mise en esclavage », car le premier « gomme l'identité ». Mais c'est surtout la notion de « commerce triangulaire » que les acteurs du Château ont tenu à supprimer.