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Virginie Salmen, édité par Ariel Guez 10h23, le 09 mars 2020, modifié à 10h37, le 09 mars 2020 Alors que l'épidémie de coronavirus se propage en France, nombreux sont les électeurs qui hésitent à se rendre dans les bureaux de vote les 15 et 22 mars. Pour les personnes âgées, particulièrement sensibles au Covid-19, Ehpad et mairies s'organisent afin de faire réaliser les procurations nécessaires pour déléguer les votes des aînés à leurs proches. Jacques Blamont est un Parisien de toujours mais à 92 ans, cet ancien professeur à la Sorbonne a dû emménager dans la résidence du Parc à Chatillon, soit à douze kilomètres de son domicile. En pleine épidémie de coronavirus, impossible pour lui de se rendre depuis son Ehpad à son bureau de vote dimanche à l'occasion des élections municipales. Son cas n'est pas isolé: environ 600. 000 personnes vivent dans les 7. Vote en ehpad. 000 maisons de retraite en France. Et si le gouvernement exclut pour l'instant tout report du scrutin, le vote par procuration reste la seule solution pour que les aînés élisent leur maire.
Les Français vont être amenés à s'exprimer dans les urnes à l'occasion des élections européennes qui auront lieu le 26 mai prochain (le 25 pour les expatriés sur le continent américain ou pour les habitants de Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane et de la Polynésie française). Résider en EHPAD n'est pas un frein au droit de vote. Sous tutelle ou non, mobiles ou non, voici nos solutions pour que tous les résidents puissent faire entendre leur voix. Procuration de vote : ce qui change en 2022. Depuis le 23 mars 2019, les majeurs protégés ne peuvent plus être privés de leur droit de vote par le juge. Ils peuvent s'inscrire sur les listes électorales jusqu'au 16 mai, afin de participer aux élections européennes. Les personnes sous tutelle peuvent donner procuration à qui elles le souhaitent, sauf aux mandataires judiciaires à la protection des majeurs, aux employés ou bénévoles intervenant dans les services ou structures d'accueil ou d'hébergement, aux salariés des services d'aide à domicile… Les élections se tiendront donc un dimanche et il est nécessaire de prévoir en amont le personnel accompagnant ainsi que le transport afin de répondre aux résidents qui souhaitent se rendre dans les bureaux de vote.
« Le droit existe, à nous maintenant d'accorder les libertés de chacun avec la liberté de tous », a-t-elle indiqué. « Ce texte ne règle pas tout (…) mais il dépasse les clivages politiques tout en améliorant les droits des patients et accompagnants », a estimé Laurence Cohen (CRCE à majorité communiste). Alors que Véronique Guillotin (RDSE à majorité En Marche) affirmait que les visites « doivent être traitées comme une question éthique », l'écologiste Raymonde Poncet Monge a rétorqué que « formaliser le droit n'est jamais inutile dans un débat éthique ».
Publié le 12/03/2020 à 05:16 Après la circulaire controversée sur l'attribution d'une couleur politique pour les communes à partir de 9 000 habitants sur laquelle le gouvernement avait dû faire machine arrière, voilà une nouvelle circulaire prise par le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner qui suscite la polémique. 600 000 Français Afin de faciliter le vote des résidents d'Etablissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad, 7 000 en France recevant 600 000 Français), alors que la France subit de plein fouet l'épidémie de coronavirus, le ministre a pris mardi une circulaire simplifiant le vote par procuration. Vote dans les Ehpad : le Conseil d'État rejette la requête portée par des juristes. Habituellement, il faut se rendre au tribunal ou au commissariat pour établir une procuration. Pour faciliter le vote des populations à risque, le ministère de l'Intérieur a proposé d'assermenter des employés d'Ehpad pour recueillir les procurations des résidents. "Afin de garantir le droit de vote des personnes présentes dans les hébergements collectifs", notamment les Ehpad, "et pour éviter d'augmenter le risque d'introduction du virus dans ces établissements", une personne travaillant déjà dans l'établissement pourra être désignée par le juge d'instance ou l'officier de police judiciaire en tant que "délégué de l'officier de police judiciaire".