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Ne sommes-nous pas souvent lâches comme le roi Sédécias qui n'ose pas prendre position pour défendre Jérémie? Au contraire, l'Ethiopien Ebed-Mélek, lui, ose dire son désaccord! Osons-nous nous opposer aux autres quand ce qu'ils ont fait "c'est mal"? Dimanche prochain | Homélie du 20ème dimanche du temps ordinaire. Ou bien estimons-nous que ça ne nous concerne pas, que "c'est leur problème"? La foi est une "course d'endurance" qu'il faut courir "les yeux fixés sur Jésus". Bien des croyants nous ont précédés, "comme eux, débarrassons-nous de tout ce qui nous alourdit, et d'abord du péché qui nous entrave si bien". Prenons conscience que nous ne sommes pas seul à nous débattre dans les difficultés: ceux qui nous ont précédés, "qui ont vécu dans la foi, foule immense de témoins, sont là qui nous entourent"! Méditons "l'exemple de Jésus qui a enduré, sans avoir de honte, toutes les humiliations de la part des pécheurs et qui règne maintenant avec Dieu": alors on tiendra bon, résistant au découragement! RÉPONSE À LA PAROLE "Je suis pauvre et malheureux, mais le Seigneur pense à moi"!
Choisir le Christ c'est décider de se séparer de tout ce qui nous éloigne de lui, ou, en d'autres termes, c'est décider de se séparer de tout ce qui ne nous conduit pas à la vie. C'est bien cela la conversion. Et c'est pour cela qu'elle est éprouvante. Jésus nous montre la radicalité de le suivre, il nous met en face de ses épreuves que nous pouvons vivre, de tous ces combats qui peuvent se dresser devant nous par le simple fait de donner la première place à Dieu dans notre vie. Mais si notre cœur est tourné vers le Seigneur, si notre regard est fixé sur celui du Christ, nous pouvons traverser l'épreuve dans confiance qui nous est donné par la foi. Et bien souvent, faire preuve de confiance, c'est apprendre à vivre un jour après l'autre. 20e dimanche du temps ordinaire, année C - Père Gilbert Adam. Un jour à la fois! Vivre de la foi et avec la foi n'est pas un antidote pour que nous n'ayons plus de difficultés dans la vie. Mais vivre de cette foi que le Seigneur nous donne c'est savoir que sa présence est transformatrice et qu'il est là, présent.
Après un premier refus de Jésus, elle insiste. Et quand elle entend qu'on ne peut pas "donner le pain des enfants aux petits chiens", elle a une réponse admirable: "C'est vrai, Seigneur, mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent sous la table de leur maître. " En entendant cette parabole, nous pouvons penser à la parabole du "mauvais riche" et du pauvre Lazare. Ce riche faisait des festins somptueux. Au dehors, Lazare se serait bien contenté des miettes tombées de la table du riche. Homélie du 20ème dimanche ordinaire.com. Mais ce sont justement les chiens qui venaient lécher les ulcères du pauvre Lazare. De son côté, Jésus ne peut pas se mettre dans la situation du riche qui repousse un exclu. Il est venu pour que tous les hommes aient la vie en abondance. Se tournant vers la Cananéenne, il lui dit: "Femme, ta foi est grande; que tout se fasse pour toi comme tu le veux. " Cet évangile nous adresse un appel de la plus haute importance: il nous interpelle sur la manière dont nous prions. Bien souvent, nous avons l'impression que Dieu ne nous entend pas.
Mais encore faut-il que nous voulions nous laisser transformer. Jésus est venu apporter un feu sur la terre. Nous découvrons plus tard que ce feu-là est son Esprit lui-même. Et c'est par l'Esprit Saint que notre cœur peut être transformé. C'est par l'Esprit Saint que nous quittons le relativisme du « tout est bien et tout est bon » pour entrer dans la radicalité de la vie avec Dieu. Car le « feu allumé par Jésus conduit à des choix radicaux. » Suivre Jésus n'est pas une excuse pour entrer dans un subjectivisme tyrannique, où la seule chose qui compte c'est ce que je ressens. Mais c'est se poser comme homme et femme capables de choisir, de s'engager, d'engager sa vie. Homélie du 20ème dimanche ordinaire - année B - L'abbé de Somme. C'est prendre des risques. C'est se mettre dans l'école de Jésus et entrer dans la radicalité de la foi. Cette radicalité que le Christ lui-même a vécu. Cette radicalité de choisir Dieu (et donc, de renoncer à ce qui ne vient pas de lui) et d'avoir une relation personnelle avec Lui. Suivre Jésus c'est laisser entrer dans notre vie la Lumière qui éclaire notre chemin et nous révèle ce qui a besoin d'être guéri, réconcilié.