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Le 30 janvier 2014 par Michel Munier NDLCA: le titre original de l'article a été conservé. Fais moi une pipe 1. //RO « Les antillaises sont chaudes du cul, elles aiment le cul » … « Ca te dit, un plan à trois » … « C'est quand qu'on baise » … « J'ai envie de te niquer »… « Fais moi une pipe » …, « on s'embrasse sur la bouche ou on se pète les maxillaires? » … etc … Ce sont ce genre de remarques, sollicitations, menaces et autres pressions que subissent certains personnels féminins dans la gendarmerie, victimes des avances de harceleurs en képis.... L' ADEFDROMIL, dans un dossier en trois volets publie sur son site des témoignages sur le calvaire ordinaire que subissent des gendarmes féminins, saisit de ce problème Madame Najat Vallaud Belkacem, ministre des Droits des femmes, afin que l'interdiction du harcèlement soit enfin inscrite dans le statut des militaires, qu'une politique de prévention soit mise en place et que les auteurs identifiés soient sévèrement sanctionnés et donne des pistes aux victimes pour qu'elles puissent prendre des mesures en vue de se défendre contre les harceleurs.
"Je t'ai entendue baiser avec ton copain; il faut que tu me montres", lance-t-il. Des persécutions qui pèsent sur la santé de la jeune femme, aujourd'hui affectée dans une brigade de la région parisienne: prise de poids, eczéma, ulcère, perte de cheveux... Elle enchaîne les soucis de santé. Dernier en date: un problème de thyroïde, "certainement dû à cette épreuve", estime son avocate, qui rappelle également lors sa plaidoirie "le parcours du combattant" de la jeune gendarme pour porter plainte face à une hiérarchie qui a fermé les yeux sur sa situation. "Comment, lorsque l'on est 'monogalon' [expression pour qualifier les recrues], peut-on s'opposer seule à ses supérieurs? ", a-t-elle martelé. Elle a demandé 55 000 euros de dommages et intérêts. Fais moi une pipe design. L'avocat de l'adjudant a demandé la relaxe pour son client, assurant craindre un "procès pour l'exemple". Il a aussi remis en cause le témoignage de la plaignante, souffrant de "failles narcissiques" et "prête à tout", dès son arrivée à Joigny, pour être mutée auprès de son compagnon, en région parisienne.
Il reconnaît ses propos sur la taille des seins, mais les qualifie d' "échanges". "Une femme jeune, jolie de surcroît, arrive dans une brigade et tombe sur un supérieur hiérarchique qui, constamment, lui parle de ses 'rustines', de ses seins, et vous nous dites que c'est un échange? ", s'exclame, désabusée, la présidente avant de citer d'autres sorties salaces: "Il paraît que les Noires, c'est rose à l'intérieur. Je te niquerais bien pour le savoir. Fais moi une pipe d. " Pour le sous-officier, il s'agit de "plaisanteries, ça arrive souvent entre collègues". La présidente s'emporte de nouveau: "Mais enfin, monsieur, c'est la gendarmerie, c'est pas 'Secret Story'. Votre colonel aussi, vous lui parlez de son cul? " Il finira par reconnaître avoir harcelé sexuellement Marie, mais "sans intention de lui nuire". C'est ensuite au tour de l'adjudant de s'expliquer. A l'époque des faits, il est non seulement le supérieur de la jeune gendarme, mais aussi son tuteur. A la différence de son collègue, ses appréciations sont exemplaires.