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Le bois de peuplier est clair, léger et fibreux. C'est un bois facile à travailler. Sa croissance rapide permet de fournir régulièrement de la matière première à l'industrie de transformation du bois. Dans le Marais Poitevin, le bois de peuplier est principalement utilisé pour la fabrication de cagette (pour les fruits et légumes, huîtres), boîtes (pour le fromage), allumettes, pâte à papier et panneaux en contreplaqués. De la peupleraie (terrain dédié à la plantation de peuplier) jusqu'à sa transformation finale en usine, la filière du peuplier fait intervenir de nombreux acteurs. Un abri pour la faune locale: La hauteur de ces arbres est un lieu de nidification de choix pour les grands échassiers et d'autres oiseaux présents ou de passage dans le Marais Poitevin ( hérons, corbeaux, cigognes…) Sa contribution au paysage du Marais Poitevin: Le peuplier fait partie intégrante du paysage typique du Marais Poitevin. On le retrouve fréquemment disposé le long des parcelles (dites plantations de pourtour) et doublant bien souvent les alignements de frênes têtards.
Les travaux démarrent en vue de faire sortir de terre une installation pouvant transformer jusqu'à 350 000 m 3 de bois de peuplier par an, pour produire des placages et, à terme, du contreplaqué. Garnica a lancé, le 28 janvier 2020, les travaux de construction de sa nouvelle unité de transformation du bois de peuplier, à Troyes (Grand Est). Le chantier démarre sous l'augure symbolique d'un peuplier, planté pour l'occasion. Le groupe espagnol compte ainsi se doter d'une usine 4. 0, implantée sur un terrain de 20 hectares. À proximité de son marché, l'installation se trouve aussi non loin de sa matière première, notamment les peupleraies de la vallée de la Seine, de la vallée de l'Aube et du nord-est de la France. L'unité industrielle doit entrer en fonctionnement dès 2021, année marquant sa première phase de développement opérationnel, avec une quarantaine d'emplois, une ligne de déroulage du bois, puis une de séchage. Son plan de montée en puissance prévoit quelque 300 emplois directs à terme.
Des cultivars tolérants à la rouille Si cette désaffection s'explique par une stagnation à un niveau bas du cours du peuplier, la fin de certaines aides à la plantation ou l'apparition de nouvelles maladies, la filière bretonne, forte de ses 500 emplois directs, de la pépinière à la transformation, risque de s'en trouver fragilisée. Pour tenter d'inverser la tendance, le CRPF a décidé de plancher sur Le guide du populiculteur breton. Car les raisons d'espérer un renouveau sont là! "Le bois de peuplier de qualité est très recherché. Et sa raréfaction laisse présager à terme une hausse des cours, estime Arnaud Guillon. De plus, on dispose désormais de cultivars productifs et tolérants à la rouille". Édité avec le soutien financier de la Région Bretagne et de l'État, et en partenariat technique avec les Cetef, centres d'études techniques et économiques forestières, l'interprofession Abibois et les chambres d'agriculture, le guide est destiné aux forestiers et agriculteurs qui s'interrogent sur l'intérêt du peuplier.
Entre légumes, fraises et huîtres, la Bretagne est forte consommatrice de cagettes et bourriches en peuplier, une essence qui peine pourtant à s'y implanter. Et tous les ans, les industriels de l'emballage doivent acheter plus de la moitié des arbres dont ils ont besoin à l'extérieur de la région. Pour tenter d'inverser la tendance, le CRPF vient d'éditer Le guide du populiculteur. Même s'il ne constitue que 2% de la forêt bretonne, "le peuplier est un élément constitutif du paysage breton", r appelle Arnaud Guillon. Destiné à l'emballage, il est le champion du circuit court, la Bretagne ayant besoin de 150 000 m³ de peuplier par an pour produire les 35 millions de cagettes et bourriches nécessaires au transport des légumes frais, fraises ou huîtres. Mais, avec ses 7 000 ha, il est loin de couvrir les besoins locaux. Et les six "dérouleurs" bretons doivent s'approvisionner pour plus de la moitié de leurs besoins dans les régions limitrophes: Val de Loire, Centre, Nord… "Et sur les 250 à 300 ha abattus en Bretagne tous les ans, moins du quart est reconstitué", rajoute le directeur du CRPF, le centre régional de la propriété forestière.
Cette charte pourra être reproductible ou extensible à d'autres régions populicoles.
Mais comment? L'EPF énumère sept façons dont l'utilisation du contreplaqué de peuplier offre des avantages pour réduire le bilan du cycle de vie et les coûts des bâtiments. Les voici: ● le panneau contreplaqué est un matériau de construction multi-performant et d'un bon rapport qualité/prix pour des utilisations structurelles, extérieures ou intérieures. ● Le contreplaqué est très facile à installer et avec un très bon rapport résistance mécanique/poids, ce qui permet de limiter les consommations d'eau et d'énergie pendant la phase chantier; ● Le contreplaqué est recommandé pour la construction et la conception modulaires. Comme il peut être facilement démonté, le matériau peut être réutilisé plusieurs fois. Le contreplaqué étant facile à entretenir, il peut ainsi supporter plusieurs cycles de rénovation ou de finition. ● Certaines entreprises européennes proposent des panneaux sandwichs en peuplier adaptés à la construction à ossature légère. Ces produits présentent à la fois des propriétés mécaniques, isolantes, décoratives et un bilan carbone bien meilleur que des matériaux alternatifs.