pakdoltogel.net
D'un gradin d'or, — parmi les cordons de soie, les gazes grises, les velours verts et les disques de cristal qui noircissent comme du bronze au soleil, — je vois la digitale s'ouvrir sur un tapis de filigranes d'argent, d'yeux et de chevelures. Des pièces d'or jaune semées sur l'agate, des piliers d'acajou supportant un dôme d'émeraudes, des bouquets de satin blanc et de fines verges de rubis entourent la rose d'eau. Tels qu'un dieu aux énormes yeux bleus et aux formes de neige, la mer et le ciel attirent aux terrasses de marbre la foule des jeunes et fortes roses.
De vos forêts et de vos prés, Ô très paisibles photographes! La Flore est diverse à peu près Comme des bouchons de carafes! Toujours les végétaux Français, Hargneux, phtisiques, ridicules, Où le ventre des chiens bassets Navigue en paix, aux crépuscules; Toujours, après d'affreux dessins De Lotos bleus ou d'Hélianthes, Estampes roses, sujets saints Pour de jeunes communiantes! L'Ode Açoka cadre avec la Strophe en fenêtre de lorette; Et de lourds papillons d'éclat Fientent sur la Pâquerette. “Quand le ciel bas et lourd...” : la pluie vue par Baudelaire, Verhaeren, Rimbaud et Verlaine. Vieilles verdures, vieux galons! Ô croquignoles végétales! Fleurs fantasques des vieux Salons! - Aux hannetons, pas aux crotales, Ces poupards végétaux en pleurs Que Grandville eût mis aux lisières, Et qu'allaitèrent de couleurs De méchants astres à visières! Oui, vos bavures de pipeaux Font de précieuses glucoses! - Tas d'oeufs frits dans de vieux chapeaux, Lys, Açokas, Lilas et Roses!... III Ô blanc Chasseur, qui cours sans bas A travers le Pâtis panique, Ne peux-tu pas, ne dois-tu pas Connaître un peu ta botanique?
D es pices d'or jaune semes sur l'agate, Des piliers d'acajou supportant un dme d'meraudes, Des bouquets de satin blanc et de fines verges De rubis entourent la rose d'eau. T els qu'un Dieu aux normes yeux bleus et aux formes de neige, La mer et le ciel attirent aux terrasses de marbre La foule des jeunes et fortes roses.
Ton quatrain plonge aux bois sanglants Et revient proposer aux Hommes Divers sujets de sucres blancs, De pectoraires et de gommes! Sachons par Toi si les blondeurs Des Pics neigeux, vers les Tropiques, Sont ou des insectes pondeurs Ou des lichens microscopiques! Trouve, Chasseur, nous le voulons, Quelques garances parfumes Que la Nature en pantalons Fasse clore! - pour nos Armes! Trouve, aux abords du Bois qui dort, Les fleurs, pareilles des mufles, D'o bavent des pommades d'or Sur les cheveux sombres des Buffles! Trouve, aux prs fous, o sur le Bleu Tremble l'argent des pubescences, Des calices pleins d'Oeufs de feu Qui cuisent parmi les essences! Trouve des Chardons cotonneux Dont dix nes aux yeux de braises Travaillent filer les noeuds! Trouve des Fleurs qui soient des chaises! Poème fleurs rimbaud la. Oui, trouve au coeur des noirs filons Des fleurs presque pierres, - fameuses! - Qui vers leurs durs ovaires blonds Aient des amygdales gemmeuses! Sers-nous, Farceur, tu le peux, Sur un plat de vermeil splendide Des ragots de Lys sirupeux Mordant nos cuillers Alfnide!
Tu ferais succéder, je crains, Aux Grillons roux les Cantharides, L'or des Rios au bleu des Rhins, - Bref, aux Norwèges les Florides: Mais, Cher, l'Art n'est plus, maintenant, - C'est la vérité, - de permettre A l'Eucalyptus étonnant Des constrictors d'un hexamètre; Là!... Comme si les Acajous Ne servaient, même en nos Guyanes, Qu'aux cascades des sapajous, Au lourd délire des lianes! - En somme, une Fleur, Romarin Ou Lys, vive ou morte, vaut-elle Un excrément d'oiseau marin? Vaut-elle un seul pleur de chandelle? - Et j'ai dit ce que je voulais! Poème fleurs rimbaud des. Toi, même assis là-bas, dans une Cabane de bambous, - volets Clos, tentures de perse brune, - Tu torcherais des floraisons Dignes d'Oises extravagantes!... - Poète! ce sont des raisons Non moins risibles qu'arrogantes!... IV Dis, non les pampas printaniers Noirs d'épouvantables révoltes, Mais les tabacs, les cotonniers! Dis les exotiques récoltes! Dis, front blanc que Phébus tanna, De combien de dollars se rente Pedro Velasquez, Habana; Incague la mer de Sorrente Où vont les Cygnes par milliers; Que tes strophes soient des réclames Pour l'abatis des mangliers Fouillés des Hydres et des lames!
Sans un dérèglement des sens, il y a une réelle analogie visuelle entre une fleur et un théâtre, entre les pétales et les gradins remplis de spectateurs habillés de différentes couleurs, qui font que cette fleur change à chaque représentation, analogie entre l'arène où se situe les acteurs et la partie centrale de la fleur contenant les organes reproducteurs, l'autel au centre de l'arène et le pistil. Cet autel au centre de l'arène est une constante dans la Grèce antique païenne, rien ne se fait sans offrandes préalables aux dieux. Poème fleurs rimbaud d. C'est bien un dieu qui apparaît à la fin du texte, un dieu qui observe les hommes avec d'immenses yeux de stupéfaction, bleus, la couleur de la Grèce, identique à celle des yeux de notre poète pour observer cette création fusion de l'air et de l'eau, d'éléments marin et solaire apparue dans "Soleil et chair", une rose. 3-Le peu d'enthousiasme des jeunes pour la Poésie La poésie qui est souvent plus impression que compréhension ne suscite souvent, en dehors des fables, que peu d'enthousiasme chez les jeunes, elle est pourtant placée en tête des études de français en 1ère.