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LA MISE EN FORME On utilise le vastringue (photo 13) pour travailler la surface comprise entre les traits qu'on vient de tracer et le trait final des flancs (voir étape « Le traçage du profil »). Manche et pales sont désormais de forme octogonale non régulière. « À ce stade, souligne Alain, le principal risque est de perdre les traits. S'ils disparaissent, il faut aussitôt les retracer. » LE FAÇONNAGE DES EXTRÉMITÉS L'arrondi de l'extrémité des pales est tracé avec un verre ou tout autre- objet cylindrique que l'on cale tangentiellement aux bordures. Puis on découpe cette forme à la scie japonaise – gage d'une grande précision – (photo 14) avant de raboter sur 10 à 15 cm l'extrémité de la pelle afin de régulariser l'épaisseur de cet arrondi. LE CASSAGE DES ANGLES Si la pagaie a désormais sa forme quasi définitive, il faut encore casser tous les angles et les arrondir harmonieusement. Pagaie Groenlandaise REBEL | IDOINE-KAYAK.FR. Pour les puristes, cette tâche s'effectue avec des outils tranchants (rabot, vastringue, couteau, ciseau…).
Mais la coque du kayak offrant elle-même une résistance latérale celle-ci annule en partie le moment de force. on a donc un propulsion vers l'avant. On comprends que puisque le moment de force est le produit de la force par la distance, plus la pale est loin de la coque plus la moment est grand. Dans un kayak de mer la coque est longue et de plus il y a souvent un gouvernail ou une dérive dans l'eau ce qui augmente d'autant la résistance à la rotation. Cependant dans un kayak récréatif court et sans dérive ou gouvernail, la résistance à la rotation est beaucoup plus faible et on observe à chaque coup de pagaie que la pointe du kayak se déplace du côté opposée à la pale qui pousse. La ligne rouge ondulée représente le déplacement du kayak (exagéré). Le Kayak de Mer dans le Nouveau Monde - vidéos : Construction d\'une pagaie groenlandaise. Pour réduire cette ondulation il faut réduire le moment de force donc rapprocher la pale de la coque et pour ce faire il faut que le manche soit tenu plus haut. Vous pouvez par vous même vérifier que le moment de force augmente lorsque la pale s'éloigne du kayak de la façon suivante.
Le club va s'équiper de quelques pagaies groenlandaises afin d'initier les adhérents à ce type de navigation. Les pagaies groenlandaises sont des pagaies en bois, très légères et souples, dont la surface de la pale est répartie sur toute la partie immergée de la pagaie. Construction d'un kayak toile sur carlingue: technique de pagaie. La technique de pagaie est différente de celle de la pagaie européenne. Du fait du pagayage horizontal et du fait de sa forme longue et étroite, la surface de la pale de la pagaie groenlandaise pénètre l'eau progressivement, cette progressivité de la pénétration dans l'eau est moins traumatisante pour les tendons et les articulations. Les pales n'étant pas croisées, le pagayage n'entraîne pas non plus de torsion du poignet. Le club a pris contact avec Alpine Paddle pour une commande groupée en bénéficiant d'un tarif préférentiel. La pagaie choisie par le club sera sensiblement identique au modèle « Qaqortoq » visible sur le site de l'entreprise, mais les pagaies ne seront pas en red cedar, elles seront en spruce (épicéa du jura) et au prix de 165 euros HT(environ 200 euros TTC), elles seront livrées le 27 ou 28 décembre.
Je me suis fabriqué une pagaie de style Groëlandais en érable. Entièrement sculptée avec des outils manuels. Les pagaies Groënlandaises ont des pales étroites et allongées. Pagayer avec une telle pagaie est très différent de pagayer avec une pagaie à pelle comme mon Aquabond Shred photographiée à côté pour comparaison. Je comparerais ça à mouliner avec un gros braquet à vélo (Aquabond Shred) et mouliner avec un petit braquet (Groëlandaise). Avec la seconde on sens presque pas la résistance de l'eau mais on pagaie à un rythme plus rapide. L'adaptation est rapide. Il faut savoir cependant qu'étant donné que la surface de la pale est plate elle peut avoir tendance à être instable latéralement lorsqu'on tire. Pour éviter ce mouvement il suffit de donner un petit angle à la pale par rapport à la direction du déplacement. C'est à dire que le rebord intérieur de la pale est légèrement en avant par rapport au rebord extérieur. Après quelques sorties avec cette pagaie, je dois dire que j'aimes bien la sensation de pagayer avec ça.
LE TRAÇAGE DU PROFIL Sur les deux flancs et les deux chants d'extrémités, on trace les traits d'affinage de la pelle ainsi que ceux de sa forme finale (photo 8, figure 3). C'est une étape essentielle qui demande beaucoup de précision. « Cinquante pour cent de la réussite de la pagaie se jouent ici, précise Alain. Les cinquante autres pour cent… c'est le respect du tracé. » Pour éviter les traits superflus – le trait d'axe notamment –, qui vont compliquer la lisibilité sur cette surface de faible largeur, on peut utiliser un réglet comme axe fictif. À 340 mm de la jonction manche-pelle, on trace d'abord un trait qui va séparer le chant de la pale en deux, repère qui va permettre de reporter les cotes définies. Il s'agit alors de tracer quatre- traits sur toute la longueur des flancs, ainsi que sur les chants d'extrémités. À l'extérieur, on trouve ainsi le trait d'affinage qui finit à 4 mm de l'axe. À l'intérieur, le trait final est à 2, 5 mm de l'axe à l'extrémité. Il est à 4 mm de l'axe au repère des 340 mm puis, à partir de là, on le trace parallèlement au trait d'affinage jusqu'à arriver, au manche, à 9 mm du trait d'axe.