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Ainsi ont été introduits, dans le cadre de la loi bancaire de 1993 et des textes attenants, le désencadrement du crédit, la suppression progressive des emplois obligatoires, la libéralisation des taux d'intérêts débiteurs en 1996 et, la même année, le lancement d'un marché des changes interbancaire. A partir de 2000, un nouveau plan comptable pour les établissements de crédit a été adopté. Cette libéralisation de l'activité bancaire s'est réalisée dans un cadre prudentiel renforcé (notamment en matière de classification des créances douteuses à provisionner) que le système bancaire a globalement su intégrer, exception faite des anciens organismes financiers spécialisés. Le système bancaire au maroc de. Le marché financier, quant à lui, après sa modernisation par une batterie de mesures, en 1993, a connu, en 2004, une mise à jour de son infrastructure et de ses règles de fonctionnement et un renforcement des pouvoirs de l'autorité de marché. En 2006, la promulgation de la nouvelle loi bancaire apporte deux éléments fondamentaux que sont d'une part, des nouvelles règles prudentielles dans le cadre de Bâles II qui sont plus qualitatives et spécifiques et qui nécessitent le recours à de nouveaux profils en matière de ressources humaines et à des moyens techniques sophistiqués et d'autre part, l'autonomie de la banque centrale, seule institution chargée de veiller à la régulation et à la surveillance du système bancaire et de conduire la politique monétaire.
IASF se différencie de l'indice existant notamment par un sous-indice qui capture le risque systémique du secteur bancaire, et à travers des techniques de pondération plus avancées, notent-ils. Les auteurs ont expliqué que la période de 2008 à 2009 a été caractérisée par des tensions financières illustrées par des niveaux élevés de 2 sous-indices en particulier, à savoir le risque systémique émanant du secteur bancaire et celui provenant du développement financier. Le système bancaire au maroc la. Pour le stress financier observé en 2012-2013, il s'explique, selon eux, par une progression importante du sous-indice développement macroéconomique sous l'effet du creusement des déficits jumeaux. Cette période coïncide avec le premier accord au titre de la Ligne de précaution et de liquidité (LPL) conclu en août 2012 entre les autorités marocaines et le Fonds monétaire international (FMI). La mise au point de ce nouvel indice vient répondre aux préoccupations accrues que suscite la question de la stabilité financière. «La crise des «subprimes» et plus récemment celle de la Covid-19 ont mis en exergue les risques potentiels menaçant la stabilité financière et l'importance d'une surveillance accrue du système financier», ont souligné les concepteurs de ce nouvel indice.
5250 mots 21 pages Chapitre I - Système bancaire marocain 1 M. BENALI Définition et rôle de la banque La banque peut être définie comme un intermédiaire financier ou comme un agent économique financier (entreprise financière) dont l'acticité principale est de gérer la liquidité (la monnaie), les moyens de paiement et d'offrir des services financiers aux particuliers et aux entreprises. Elle est considérée comme un agent économique vital et indispensable dans une économie moderne. Elle a pour mission « standard » la collecte de l'épargne disponible et sa rémunération. C'est aussi un prêteur de fonds aux emprunteurs (particuliers et entreprises). Système financier marocain. Sa fonction principale se résume dans sa capacité d'ajustement entre les excédents et les besoins de financement des agents non financiers; c'està-dire sa capacité à transformer les ressources disponibles pour les rendre compatibles avec les besoins financiers des agents économiques. 2 M. Benali Types de banques La banque centrale, comme Bank Al-Maghrib, a pour rôle essentiel de réglementer et superviser les opérations des différentes banques, en veillant notamment à leur solvabilité à l'égard des déposants, à contrôler la création monétaire et à en réguler l'utilisation par le moyen des taux directeurs.