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(mais je ne te demande pas la réponse, Calinours, ça me va... ) (je viens de voir que tu avais répondu pendant que ma réponse était en attente... de temps pour la faire)
(Oui, oui, je sais, on ne passe a l'etape suivante que lorsque l'etape precedente est bien acquise! ) (je vois que tu as bien appris ta leçon)Comme tu l'as bien vu, le gros intérêt est qu'on peut travailler sur des quantités de thèmes et dans des ateliers divers et réinvestir en préparation à l'écriture, sans saturer car l'enfant ne s'en rend pas compte. L'important est de ne pas oublier de verbaliser le réinvestissement de la compétence (par exemple pour la reconnaissance des formes: « tu les alignes bien droit comme tu avais aligné les … cailloux du petit Poucet, les fleurs le long de l'allée … »). Si tu attends que l'enfant (je dis bien « l'enfant », au singulier, car c'est à individualiser –mais ça ce n'est pas difficile, j'ai mis un exemple en fin de livre) sache bien faire ce que tu lui as demandé pour passer à l'étape suivante, il n'y a pas de problème. C'est pourquoi j'ai mis trois fois chaque exercice (= 3 pages sur une même activité mais sur 3 thèmes différents). Progression écriture gs dumont 2. Tu fais faire sur des feuilles « d'essai » sur des thèmes variés et quand tu penses que l'un (ou un groupe) est prêt tu passes au cahier.
Par Myriam Roy C'est un grand voyage de sept heures, débutant au cœur d'une Hiroshima brisée par la Seconde Guerre mondiale, qui a bercé un public fébrile pour l'inauguration du Diamant, ce bijou de théâtre né des mains de Robert Lepage. Divisé en sept tableaux d'une beauté poétique, Les sept branches de la rivière Ota, chef d'œuvre né il y a 24 ans, avait déjà fait brûler les planches à l'époque dans une version écourtée. Le samedi 7 septembre dernier, Les sept branches a pu briller à nouveau, dans une salle comble de 600 spectateurs et dans sa pleine longueur. On peut penser qu'il soit lassant de passer sept heures au théâtre. Pourtant, dès les premières minutes, l'auditoire était silencieux et conquis. Il est resté accroché jusqu'à la dernière goutte de jeu. Dans un magique équilibre entre le dramatique et le comique, les grandes tensions sont pansées par des touches d'humour et de légèreté jouées avec tact. Les scènes sont liées par un fil conducteur: Hanako. Enfant aveuglée par la bombe, elle est le noyau fort et fragile qui lie tous les personnages, de près ou de loin.
Cinquante ans après la bombe, il contemple, à son tour, le torii de Miyajima, cette porte sacrée qui semble flotter sur les eaux déposées dans la baie d'Hiroshima par les sept branches de la rivière Ōta.
Les sept branches de la rivière Ota Du 7 au 15 septembre 2019 Avec une mise en scène de Robert Lepage tout à fait géniale, des décors impressionnants et des artistes énergiques et talentueux, tout était là pour un succès immédiat. Cette pièce fut créée il y a plus de 25 ans et a fait le tour du monde. Ce spectacle parle de l'Holocauste et de 50 ans d'histoire. Ça commence en 1945 après le bombardement d'Hiroshima. Une opportunité de voir ce spectacle à l'affiche à Québec dans ce magnifique lieu de diffusion initié par le metteur en scène Robert Lepage. Attention: Cette saga bouleversante d'Hiroshima à New-York dure 7 heures. Le spectacle débute à 15 h et se termine à 22 h. Les sept branches de la rivière ôta Ne vous inquiétez pas, il y a 4 mini-pauses (Des verres et des « pichets d'eau » sont fournis gratuitement)également une pause de 45 minutes pour nous permettre de souper. On peut même y commander un repas 48 heures avant au: 418-692-5353. Le public qui a eu la chance de visiter ce lieu, le verra transformer par des décors réalistes et fabuleux.
Un photographe militaire, Luke O'Connor, documentant les décombres, rencontre Nozomi, femme au visage ravagé. Alors qu'ils se rapprochent, elle finira par lui demander de la photographier afin de pouvoir voir à quoi elle ressemble — tous les miroirs ayant été bannis de cette maison. À la suite de sa relation avec Luke, Nozomi accouchera d'un petit Jeffrey, appelé ainsi en hommage au fils américain du soldat: c'est l'enjeu de la deuxième partie, où se rencontrent les deux frères, à New York 20 ans plus tard (la révélation se faisant à travers l'appareil photo du père et des pellicules non développées), dans un loft où se côtoient de nombreuses figures originales, dont une artiste tchèque, Jana Capek — elle-même rescapée des camps de concentration — et une jeune chanteuse hollandaise, Ada Weber, fille d'une cantatrice décédée dans le même camp. Encore 20 ans plus tard, Ada épousera à Amsterdam Jeffrey, le premier fils de Luke, atteint du sida, pour lui permettre de bénéficier d'une aide à mourir, pendant que Jana s'établira à Hiroshima pour pratiquer le zen et trouver la paix.
On se promène dans divers lieux à travers les époques. Cette salle de 600 places avec des sièges très confortables et une sonorité impeccable, indique complet depuis le début des représentations. C'est un succès mérité pour cette pièce magnifique. Historique de la pièce Les sept branches de la rivière Ota a été la première pièce à voir le jour à la Caserne sur Dalhousie. La pièce actuelle revisitée, sera jouée pour les jeux de Tokyo 2020. Elle a été jouée à Moscou cet été et maintenant à Québec. Ce premier projet créé par Robert Lepage pour sa compagnie Ex Machina se conjugue en 7 tableaux. Moving Picture Two Jeffreys Les mots Un mariage Miroirs L'entrevue Le tonnerre Malgré les morts – cette pièce est une renaissance Les 2 Jeffreys On suit différents personnages et leurs histoires. Par exemple, on découvre que les 2 Jeffreys sont des frères. On s'attache à la petite fille aveugle devenue adulte, ou encore à Ida, ou à l'ambassadeur et son ex femme, etc. On est touché par la mort assisté d'un sidatique qui a fait ce choix.
Un public restreint aura pu voir l'intégrale des Sept branches de la rivière Ōta, créée au Carrefour international de théâtre en 1996. Reprise pour l'ouverture du Diamant, la pièce de Robert Lepage — sa première avec Ex Machina, après La trilogie des dragons en 1985 et Les plaques tectoniques en 1989 — vient marquer d'un trait net l'apport majeur de cette nouvelle salle: l'accès accru au travail d'un important créateur québécois. Récit en sept actes et autant d'heures (pauses incluses), la vaste fresque entremêle sur 50 ans d'histoire les nombreux destins: un militaire étatsunien sous l'occupation japonaise, une troupe québécoise à l'Exposition universelle d'Osaka en 1970, une rescapée de la Shoah… Le spectateur se trouve rapidement happé par la richesse des décors et des ambiances, par cette vaste écriture scénique dont on a pu dire qu'elle faisait la marque de commerce du dramaturge et qu'elle pouvait parfois supplanter la force du texte. Dans cette nouvelle production des Sept branches, une commande pour le festival culturel accompagnant les Jeux olympiques de Tokyo, force est cependant de constater l'absence totale de surenchère technique, l'effort de création ici largement investi à recréer les échanges dans leur texture la plus quotidienne — à preuve les cinq premiers actes qui opèrent avec une efficacité redoutable.
La rivière Ota se partage en sept branches dans la ville d'Hiroshima où, après la guerre, un soldat américain est envoyé pour photographier les «dommages physiques» de la bombe. Il ne s'attendait pas à y rencontrer une femme marquée dans sa chair par l'explosion, avec qui il aura un fils. C'est ainsi que commence cette histoire aux ramifications imprévisibles qui, à l'image de la rivière, se déploie en sept récits pour évoquer les grands effrois qui ont traversé la fin du dernier millénaire. Sous nos yeux, les portes coulissantes d'une humble maison japonaise glissent pour révéler tout autant un loft à New York, que le camp de concentration de Theresienstadt, ou le Red Light d'Amsterdam… Pour interpréter ce bouleversant entrelacement de récits où l'art se révèle être la clé des âmes, Robert Lepage réunit une distribution où se mêlent l'Orient et l'Occident.