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Le grand petit homme, pourrais-je dire, car la souffrance le grandit. Dans mes livres, il raconte lui-même sa petite histoire et, en même temps que sa propre histoire, il raconte la grande histoire. Ce qui nous est arrivé et ce qui nous arrive n'a pas encore été pensé, il faut le met... Lire l'article sur Le Image de la critique de WebThéâtre dimanche 15 septembre 2019 Traversée sur les ruines d'une utopie Par Dominique Darzacq « Le communisme avait un projet insensé: transformer l'homme « ancien », le vieil Adam; Et cela a marché… c'est peut-être la seule chose qui ait... Lire l'article sur WebThéâtre Image de la critique de Théâtr'elle URSS, les larmes du peuple Par Véro Beno Le plateau des Bouffes du Nord est recouvert de sable. De part et d'autre, un vieux mobilier d'école gît, quasiment recouvert, on remarque même une carcasse de voiture ensevelie, dont seul le pare-brise, vitre en morceaux, jaillit du sol. Au fond de la scène, une vieille estrade...... Lire l'article sur Théâtr'elle Image de la critique de Télé lundi 18 février 2019 "La Fin de l'homme rouge": un beau projet de théâtre humaniste et engagé Par Fabienne Pascaud Avec son adaptation du livre de Svetlana Alexievitch, le metteur en scène Emmanuel Meirieu poursuit son cheminement....
Théâtre Théâtre documentaire 18 novembre 2017 Le Jazz à trois doigts, La Fin de l'homme rouge — Par Selim Lander — Hasard du calendrier, le Théâtre municipal de Fort-de-France et Tropiques-Atrium ont présenté simultanément deux pièces relevant du « théâtre documentaire ». Pour Lucas Franceschi, il s'agit de raconter des histoires nées dans la misère des petits métiers du monde » tandis que Stéphanie Loïk se propose de « parler du Monde et de l'être humain ». Certes tout théâtre « parle » (enfin, sauf exception! ) et « raconte des histoires », néanmoins les deux déclarations d'intention, dans leur brièveté, indiquent suffisamment que le contenu importe ici davantage que le souci de l'intrigue. Sur le fond, sinon dans la forme, le propos est plutôt celui d'un conférencier que d'un dramaturge. Le Jazz à trois doigts de et avec Lucas Franceschi Un comédien qui monologue accompagné par un accordéoniste, c'est une configuration assez banale. La prédilection des metteurs en scène pour l'accordéon (ici tenu par Bernard Ariu) s'explique par le caractère polyvalent d'un instrument aux tonalités proches de l'orgue mais d'un orgue populaire fait pour les chants nostalgiques autant que pour les danses endiablées.
Cet exil intérieur ne peut se dire, en effet, qu'à la première personne, d'âme à âme. (…) dans sa discrétion, on perçoit la générosité avec laquelle l'écrivain biélorusse recueille la parole de ceux qui ont participé au drame socialiste, les uns marqués par les camps, les autres par la propagande, quand ce n'est pas et la foi et la désillusion qui se mêlent dans un seul destin. Le socialisme, c'était aussi l'empreinte d'un certain idéalisme, l'esprit de sacrifice, le trou béant des guerres et des déportations — un cycle d'espoirs perdus et retrouvés, un maillage de tragédies et de tranquillité ordinaire, que la chute de l'empire a stoppé, momifié dans les mémoires. Cela méritait d'être consigné dans un livre. C'est fait. Il sourd de ses livres une vérité qui va bien au-delà des faits relatés et c'est ce qui a aussi valu à cette écrivaine pugnace de figurer parmi les favoris pour le Nobel de littérature cette année et d'obtenir le prix Médicis Essai. Si le pessimisme affleure dans son discours, ses mots n'ont rien de dérisoire.