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Une « définition-description »? II. Un investissement passionnel dans la présentation de l'objet Commentaire littéraire I. Biographie de francis ponge bac de français. Une « définition-description »? - 1er paragraphe: pose une analogie qui dramatise le résultat de la pression, évoqué par la précision « écorce, liquide, pépins » - 2ème paragraphe: poursuite de la différenciation avec développement de métaphores guerrières, passionnelle « oppression, passive, sacrifice odorant » qui humanise l'orange. - 3ème paragraphe: célébration du « liquide » situé au centre du poème comme le jus à l'intérieur du fruit. Équivalence entre le plaisir gustatif et la jouissance verbale. - 4ème paragraphe: en jouant de la prétérition (dire que nous ne disons pas ce que néanmoins nous disons), tend à cerner, toujours de manière élogieuse, les particularités de l'écorce = renforcement de la vigueur de l'éloge et en même temps frustration de la part du poète. - 5ème paragraphe: description détaillé du « pépin »: développement du mot qui clôt le premier paragraphe par la description ultime du « grain », réintroduit le lecteur dans un microcosme contenant le macrocosme initiale.
Mais où l'éponge réussit toujours, l'orange jamais: car ses cellules ont éclaté, ses tissus se sont déchirés. Tandis que l'écorce seule se rétablit mollement dans sa forme grâce à son élasticité, un liquide d'ambre s'est répandu, accompagné de rafraîchissement, de parfums suaves, certes, -- mais souvent aussi de la conscience amère d'une expulsion prématurée de pépins. Faut-il prendre parti entre ces deux manières de mal supporter l'oppression? -- L'éponge n'est que muscle et se remplit de vent, d'eau propre ou d'eau sale selon: cette gymnastique est ignoble. L'orange a meilleurs goût, mais elle est trop passive, -- et ce sacrifice odorant... Biographie de Francis Ponge. c'est faire à l'oppresseur trop bon compte vraiment. Mais ce n'est pas assez avoir dit de l'orange que d'avoir rappelé sa façon particulière de parfumer l'air et de réjouir son bourreau. Il faut mettre l'accent sur la coloration glorieuse du liquide qui en résulte et qui, mieux que le jus de citron, oblige le larynx à s'ouvrir largement pour la prononciation du mot comme pour l'ingestion du liquide, sans aucune moue appréhensive de l'avant-bouche dont il ne fait pas hérisser les papilles.
Sire, votre cerveau peut paraître pauvre, meublé de tables plates, de lumières coniques tirant sur des fils verticaux, de musiques à cribler l'esprit commercial, mais votre voiture, autour de la terre, promène visiblement Paris, comme un gilet convexe, barré d'un fleuve de platine, où pend la tour Eiffel avec d'autres breloques célèbres, et lorsque, revenant de vos usines, déposées au creux des campagnes comme autant de merdes puantes, vous soulevez une tapisserie et pénétrez dans vos salons, plusieurs femmes viennent à vous, vêtues de soie, comme des mouches vertes. Question d'ensemble: en quoi ces différents poèmes vous semblent-ils appartenir à la modernité?