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Enfin, il lève la tête, et un large sourire s'affiche sur son visage. Sylvain Parisot est content, son premier restaurant est déjà plein, même si l'ouverture ne date que de quelques jours. Pour ce projet, il s'est associé avec Dan Humphris, de l'épicerie du même nom, et à un troisième compère. C'est lui qui a donné le joli prénom de sa grand-mère au lieu. La cuisine de la petite jeanne la. Le resto de la semaine: DokiDoki, le premier hand roll bar de Paris Le resto de la semaine: Café Compagnon, un grand bistrot (dans tous les sens du terme) Le chef Sylvain Parisot (Paul Verin) Le chef Sylvain Parisot a fait ses classes dans de belles maisons, L'astrance, Apicius, Elmer, qui lui ont montré différentes facettes du métier. Mais c'est le restaurant La Marine, à Noirmoutier, qui l'a surtout marqué: « l'influence de mon passage chez Alexandre Couillon, par exemple a été déterminante en ce qui concerne mon travail sur le poisson, on avait des produits extraordinaires qui arrivaient directement du bateau ». Mais il n'y a pas que le poisson qui passe par les mains habiles du jeune chef.
Quand une amie m'a donné le nom du restaurant de notre rendez-vous, Jeanne-Aimée, j'ai imaginé un très ancien bistrot… A l'heure où les restaurants récents se sont bizarrement donné le mot, en choisissant des noms qui évoquent des états ou des sensations -Substance, Plénitude, Abstinence, Perception- ce prénom d'aïeule ne pouvait pas être celui d'un lieu qui venait d'ouvrir. Je me trompais… Rue Bourdaloue, au début d'une des deux rues qui longe l'église Notre Dame de Lorette, s'est installé un nouveau restaurant qu'on ne peut pas rater. A table : avocado toast avec la petite cuisine de Marie. L'entrée, gigantesque, avec vue imprenable sur l'édifice religieux, s'ouvre de l'autre côté sur un bar recouvert de béton brut, puis serpente vers une salle spacieuse aux couleurs fauves et apaisantes. La suite après la publicité Surplombant la salle, une verrière laisse entrer un puits de lumière qui vient caresser les tables en bois blond. Au fond la cuisine ouverte voit s'affairer le chef, tête baissée sur l'ouvrage, dressant les assiettes pour le service du déjeuner.
Là encore, le surnom détonne avec la simplicité du lieu. Aux fourneaux, on retrouve sa complice de longue date, Charlotte Pontailler, « Chacha » pour les intimes. Avant, ils avaient une autre vie. L'un était sérigraphe, l'autre faisait la popote. « Elle a cuisiné pour la chanteuse Zaz », glisse Paul Zehren. Les deux acolytes se sont rencontrés dans un tiers-lieu, avant de participer à la création d'un second, nommé Château 404. Un lieu culturel dans lequel ils ont mis leurs tripes. La nouvelle jolie cuisine de Sarah-Jeanne Labrosse est à couper le souffle (Avant-après) - Joli Joli Design. Suite à la fermeture de celui-ci, la désillusion a été grande mais il fallait rebondir… Alors ils se sont lancés dans un tout autre projet. Reprendre un bar en pleine crise de Covid-19? L'idée était folle, eux n'ont pas hésité. Un concept bien à eux « Tout le monde nous a dit de ne pas y aller », se souvient Paul Zehren. Après des années de bénévolat, ils n'ont pas froid aux yeux et décident de foncer. Le projet est pensé pour eux et façonné à leur image. Les débuts sont difficiles. « Il a été très compliqué de trouver une banque.
« Notre diktat c'est de travailler avec des petits producteurs et de proposer des bonnes choses », confirment les gérants. Un changement d'habitude avec lequel les clients doivent composer. L'ancien O petit bobourg est devenu la Dame Jeanne avec ses traditions et une âme particulière. Le bistrot se veut artistique et propose de temps en temps un petit concert et quelques vernissages et expositions. Parfois, les clients poussent aussi la chansonnette pour profiter d'une spécialité de ce bar. « La vache en feu », entonnent-ils. LA TABLE DES JEANNES - Cuisine française - Valence (26000). Charlotte et Paul répondent à ces sollicitations en leur servant des shooters de mirabelle enflammés dans un récipient en forme de vache. « Au début, certains clients repartaient avec nos vaches », se rappellent-ils amusés. Depuis six mois, leur bar-restaurant fonctionne bien et ils s'en réjouissent. Si 60% de leur clientèle les connaissait déjà après quinze ans à travailler sur Metz, ils se félicitent d'avoir réussi à en fidéliser une nouvelle qui adhère à leur philosophie de vie.
Que l'on puisse... Lire la suite
D'ailleurs, rien ne vous empêche de faire un petit tour à deux pas, rue Milton, pour faire votre marché dans l'épicerie-boulangerie de ce dernier. Le jeune homme y vend ce que son père cultive, des produits fermiers et bios, et bien sûr, les miches délicieuses cuites au feu de bois et élaborées avec la farine de son moulin Jeanne-Aimée, 3 rue Bourdaloue, Paris IXème. La cuisine de la petite jeanne salon. Tel. 09 73 88 48 44. Menu du déjeuner Entrée/Plat ou Plat/Dessert 24 € et Entrée/Plat/Dessert 29 €