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Réédité en 1971), Arentelles (Gallimard, 1943), Manille coinchée (La Fenêtre Ouverte, 1943), Ceux des Pays d'Ouest: Poitou - Aunis - Saintonge - Angoumois.
Il est né en 1906 dans un hameau de la Vienne de parents agriculteurs et il est décédé en 1981. Il repose dans le cimetière de Bonneuil-Matour et on peut lire sur sa tombe l'épitaphe suivante, qui reflète bien sa poésie: Il portait sur sa lourde épaule Sa destinée comme un oiseau Maintenant il dort sous les saules En écoutant le bruit des eaux. Après la Faculté de Lettres de Poitiers et l'École Normale de Saint-Cloud, il devient professeur de lettres dans plusieurs lycées parisiens. Maurice Fombeure, un poète de l’École de Rochefort - La pierre et le sel. Il publie ses premiers poèmes en revue en 1925, et son premier recueil en 1935 qui sera suivi d'une vingtaine d'ouvrages publiés entre autres par Gallimard, Seghers et La Hune. En 1941, dès la création de l'École de Rochefort, il participe, pour un temps, à ce mouvement. L'ensemble de son œuvre a été récompensée en 1958 par le Grand Prix de Poésie de la ville de Paris, puis en 1980 par le Grand Prix de Poésie de l'Académie Française. Sa poésie est accessible à tous, non élitiste ni réservée à un petit noyau de voyageurs en eaux profondes.
Sur la route couleur de sable En capuchon noir et pointu, Le « moyen », le « bon », le « passable » Vont à galoches que veux-tu Vers leur école intarissable. Ils ont dans leur plumier des gommes Et des hannetons du matin, Dans leurs poches, du pain, des pommes, Des billes, ô précieux butin Gagné sur d'autres petits hommes. Ils ont la ruse et la paresse – Mais l'innocence et la fraîcheur – Près d'eux les filles ont des tresses Et des yeux bleus couleur de fleur Et de vraies fleurs pour la maîtresse. Puis les voilà tous à s'asseoir Dans l'école crépie de lune, On les enferme jusqu'au soir Jusqu'à ce qu'il leur pousse plume Pour s'envoler. Après, bonsoir! Ça vous fait des gars de charrue Qui fument, boivent le gros vin, Puis des ménagères bourrues Dosant le beurre et le levain. Billevesées, coquecigrues, Ils vous auront connues en vain Dans leurs enfances disparues!