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De nombreux commerces sont installés sous les arcades, on devine la Poste à droite. Ce quartier constituait une véritable petite ville française à la périphérie de la capitale de "l'Empire Chérifien". Toutes les rues portaient des noms de provinces françaises (nous avons habité rue du Beaujolais, puis rue de Rouergue). Notre environnement était tellement francophone qu'au bout de 6 ans je ne connaissais, en Arabe, que quelques mots de politesse (et quelques insultes). Depuis, ce quartier s'est complètement transformé, perdant sa spécificité "française". Rabat en famille entre. L'église et ses nombreuses dépendances (couvent des franciscains transformé déjà à l'époque en résidence d'étudiants, bibliothèques, "patronage", cinéma-théâtre... ) ont été remplacées par un centre commercial... Les petites villas, qui étaient occupées par les expatriés et quelques "petits bourgeois" marocains (les classes privilégiées logeaient dans d'autres quartiers), ont été remplacées par des immeubles modernes. Site-web de la ville actuelle: "Rabat" Mes années Lycée L'entrée principale du lycée Gouraud (cliché des années 30) La classe de seconde M' 3 (j'avais choisi cette section par goût pour les sciences naturelles mais également pour abandonner l'espagnol, discipline dans laquelle j'étais plutôt médiocre) du lycée Gouraud en 62-63 (dernière année avant le déménagement à Descartes).
Malheureusement, c'est à cette époque que c'est produit "l'affaire Ben Barka" (la disparition, jamais officiellement élucidée, du principal opposant au roi Hassan II et ancien leader du syndicat étudiant du Maroc) qui va provoquer de longues semaines de grèves des cours, ce qui fait craindre que les diplômes marocains ne seront plus reconnus en France. Nous décidons donc que je ne continuerai pas mes études au Maroc. La meilleure amie de ma mère (qui est déjà venue plusieurs fois chez nous, en Normandie comme au Maroc, et promet de m'accueillir) habite Lille où mon dossier est accepté, tant en Fac qu'à la Résidence Universitaire: c'est donc dans le Nord (où je ne suis pratiquement jamais allé auparavant) que je partirai à la prochaine rentrée.
Inscrite au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, la Kasbah des Oudayas est incontestablement un immanquable de votre séjour à Rabat. S'évader à Salé, aux environs de Rabat À quelques kilomètres de la capitale se trouve une bourgade traditionnelle où il fait bon se promener, enivrés par l'odeur des embruns. Notre voyage au Maroc : Rabat | Merci pour le chocolat !. Prenez le temps de musarder entre ses remparts de pierre donnant vue sur les plages environnantes, et ne manquez sous aucun prétexte les murailles de Borj Adoumoue. Ces dernières bordent la mer et sont dotées de gigantesques canons, qui ajoutent une note d'autant plus pittoresque au paysage.
A l'époque certains professeurs (Histologie, Biochimie en particulier) étaient délégués par la faculté de Médecine de Bordeaux. Cartes Postales de Rabat (années 40 à 60) Le Centre-ville (bâtit pendant le protectorat français): le quartier de la gare, l'avenue Mohamed V (souverain du Maroc au moment de son indépendance). Au fond, la Médina (la ville traditionnelle) et l'océan; à droite l'estuaire du Bou Regreg. Angle différent: la gare est à gauche (les voies de chemin de fer passent donc sous la place) pour partir vers le nord du pays. Les Trois Portes (Bab er Rouah) dans les anciennes fortifications qui sépare la "ville nouvelle" des quartiers extérieurs de l'Océan et de l'Agdal. A droite, la Grande Mosquée et l'esplanade qui mène vers le Palais Royal. Rabat en famille website. Autre porte de Rabat; Bab el Had. La gare routière est à gauche, on remarque les taxis blancs à toit noir avec leur galerie jaune. Le centre de l'Agdal au début des années 50: l'avenue Jeanne d'Arc au bout de laquelle se trouve l'église.