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L'ange Gabriel se rend chez Marie pour lui annoncer qu'elle a été choisie par Dieu pour être la mère de son Fils. L'ange attendait sa réponse. En effet, quand Dieu appelle, il respecte la liberté de chacun. Marie reste libre d'accepter ou de refuser. Elle cherche simplement à comprendre: "Comment cela va-t-il se faire? " L'ange lui répond: "L'Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très haut te prendra sous son ombre. " Et Marie accepte en prononçant ces simples paroles: "Je suis la servante du Seigneur, que tout se passe pour moi selon ta parole. " ce dimanche nous donne l'occasion de réfléchir à ce rôle de la plus haute importance que Dieu a confié à Marie. Aujourd'hui encore, le Seigneur continue à appeler des hommes, des femmes et même des enfants. Ce n'est plus par l'ange Gabriel qu'il intervient dans notre vie. Il nous rejoint dans les diverses circonstances par les personnes qu'il met sur notre route. Il peut aussi nous interpeler par une parole d'évangile. Il peut même venir nous chercher très loin et très bas.
Paul fait de la pédagogie. Il parle du sacrifice du corps du Christ une fois pour toutes qui met fin à l'ère sacrificielle. Paul déclare donc que cette ère est définitivement close. Ailleurs, Paul dira que le seul sacrifice qui vaille maintenant, c'est la foi. Voilà une clé qui nous permet de comprendre la démarche du Christ, celle de Marie, celle d'Élisabeth, celle de Paul, et celle des autres. Père Roland Cazalis Mi 5, 1-4a; Ps 79 (80), 2a. c. 3bc, 15-16a, 18-19; He 10, 5-10; Lc 1, 39-45 Merci à l'auteur de cette image
Une même fébrilité heureuse à l'approche d'une bonne nouvelle qui va se manifester, nous avons connu cette euphorie de l'attente, lorsque nous savons que les choses vont venir même si nous n'en connaissons pas encore la forme… En mon être croyant aussi, soudain, une attente prend une nouvelle consistance… le germe de vie, celui qui m'avait poussé au désert pour rencontrer le Baptiste, avec cette question « que devons-nous faire? » me conduit maintenant à ne plus désirer qu'une simple rencontre.
En effet, c'est au coeur de la nuit, dans l'obscurité et le silence, que Dieu a choisi de venir parmi nous, en prenant chair de notre chair. C'est dans cet instant le plus improbable, alors que le monde est enfoui dans son sommeil, que Dieu a choisi de faire briller une étoile dans nos vies. C'est à « Béthléem Ephrata, le plus petit des clans de Juda », cette cité de Terre Sainte qui, des siècles plus tard, souffre encore et toujours de la guerre et de l'isolement, que le Verbe de Dieu, la Parole de vie, vient habiter parmi les hommes. Dieu n'aurait pas pu choisir plus discret, plus insignifiant, plus obscur. Comme s'Il avait voulu se jouer de toutes nos attentes de manifestations grandioses, de tous nos désirs de gloire et de certitude. Ce faisant, Dieu a fait le jeu de tous les doutes, de tous les mépris, de toutes les incertitudes. Il a échappé, une fois pour toutes, à toutes les démonstrations irréfutables, à toutes les prétentions humaines à imposer la vérité. En se manifestant ainsi à nous, dans l'humble tressaillement d'un enfant, dans le silence de la nuit, et dans une obscure bourgade de Judée, Dieu s'est livré à nous, comme un enfant.
La joie de ces deux femmes est déjà dans l'attente de la naissance. Il en est de même pour nous. La joie de Noël est aussi dans l'attente que se réalise pleinement la promesse de Dieu. Ce temps de l'attente est nécessaire car il est le lieu où s'enfante en moi la Parole de Dieu. C'est le temps qu'il faut à l'humanité pour laisser s'incarner la puissance de la Parole de Dieu dans son cœur. Il me faut découvrir que si la promesse de Dieu semble tarder, c'est uniquement parce que Dieu attend que je sois prêt pour enfanter moi-même Dieu patiente car il ne veut pas provoquer en nous un accouchement aux forceps mais simplement que nous découvrions l'onction d'amour dont il oint sa création, que nous entrions pleinement dans le mouvement de la miséricorde. Il n'y a plus que quelques jours pour nous préparer à célébrer la Nativité, hâtons-nous! Hâtons dans l'accueil de la Parole de Dieu! Hâtons de préparer la crèche de notre vie pour que l'Emmanuel, Dieu avec nous, vienne y habiter et que la Parole de Dieu prenne chair, prenne corps en nous.
C'est toujours Dieu qui fait miséricorde, ou qui a fait miséricorde, même si l'on attribuait à la puissance que représentait l'immolation de ruminant – on revient de loin! Désormais, avec la venue du Christ, cette puissance, cette aptitude est conférée aux disciples ou à qui il le veut, et c'est le pardon des péchés. Le péché, c'est tout ce qui porte atteinte à l'humanité. Et tout ce qui porte atteinte à l'humanité atteint Dieu. Aujourd'hui, nous savons que tout ce qui porte atteinte au monde atteint Dieu. Nous avons fait des progrès dans la compréhension des choses. La révélation se déploie dans le temps, et nous aurons à prendre conscience dans le futur d'autres aspects de la révélation. Chaque chose en son temps! Si tout était livré en vrac, en un seul bloc, sans que nous soyons capables de les comprendre et les porter, alors cela deviendrait une croix, un fardeau comme le fut la Loi. La révélation se déploie dans notre entendement avec l'évolution culturelle. Néanmoins, avec ce dont nous sommes conscients, nous avons largement de quoi rendre la terre habitable pour tous.