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Cette option du consensus prête un flanc aux frustrations plutôt qu'à un choix démocratique réel, quel est votre avis? L'intérêt ici est de garder une harmonie entre les militants, qui restent des Camerounais au delà de ce renouvellement des organes de base, ils doivent continuer à vivre ensemble et ceci dans la paix. Après l'option prise par le parti d'investir ses candidats lors du double scrutin dernier, sans déverser dans une quelconque l'exagération, il ya eu des déchirements. Pour ne plus tomber dans le même piège, il a été question que ce soient les militants eux-mêmes qui soient les initiateurs et les porteurs de cette dynamique de rassemblement, et le rdpc prônant ce rassemblement démocratique. Je ne pense dont pas que le président national ait donné des consignes de choix des candidats, tous ceux qui peuvent se lancer à cette pratique de manipulation doivent savoir qu'ils ont choisi leur option qui n'est pas celle du rdpc. Dans cette fabrication du consensus, on trouve la main des élites politiques, comme dans le cas du département de la Mvila on parle de Jacques Fame Ndongo et autres membres du bureau politique qu'en pensez-vous?
Rien n'a commencé. On n'avait même pas encore installé les membres des comités locaux de supervision. Ça veut dire que les membres des bureaux des cellules ne sont pas encore élus… ", révèle un membre de la commission départementale. Selon les explications de notre source, le processus de renouvellement est bloqué par deux élites de la localité qui se disputent le leadership local. Il s'agit notamment de l'honorable Kamsouloum Abba Kabir, par ailleurs questeur à l'Assemblée nationale et maire de Kousseri et le ministre Adoum Gargoum. " Ces deux élites auraient constitué des listes parallèles et personne n'entend laisser la chance à l'autre, ni parler de consensus… Les deux camps se menacent mutuellement de mort et la commission n'arrive pas à travailler ", indique une source digne de foi. Nous reviendrons sur ce bras de fer.
Propos recueillis par Jacques Pierre SEH