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En quoi consiste le principe de la non rétro-activité des actes administratifs? Un acte ne peut prendre effet à une date antérieure à celle où il devient exécutoire. Conformément à l'arrêt du Conseil d' État du 25 juin 1948, Société du journal l'Aurore, le principe de non-rétroactivité des actes administratifs est un principe du droit. Arrêt Journal l’Aurore, CE 25 juin 1948 – Fiches / Cours. L'absence de respect de ce principe ne permet pas d'assurer la sécurité juridique de ces actes.
25 juin 1948 – Société du journal "L'Aurore" Principe de non-retroactivité des actes administratifs Analyse Cet arrêt illustre le principe en vertu duquel un règlement ne peut comporter un effet rétroactif. Si, tout au long du XIXème siècle, le Conseil d'État a annulé les actes administratifs rétroactifs, l'arrêt Société du journal "L'Aurore" pose pour la première fois de façon explicite "le principe en vertu duquel les règlements ne disposent que pour l'avenir". Fiche d arrêt société du journal l aurore 1948 coin. Un arrêté du 30 décembre 1947 avait majoré le prix de l'électricité à compter du premier relevé postérieur au 1er janvier 1948. Il avait donc pour effet de majorer les consommations antérieures au 30 décembre 1947, date de son édiction, et comportait ainsi un effet rétroactif. Sur le recours de la société du journal "L'Aurore", le Conseil d'État annula donc l'arrêté en tant qu'il comportait un effet rétroactif illégal et en profita pour affirmer solennellement et explicitement l'interdiction faite aux réglements de régir le passé.
« par la requête fait par elle-même grief à la société« L'Aurore)), qui est, par suite, recevable à en demander l'annulation; Sur la légalité de l'art. 4 de l'a"êté du 30 déc. 1947: Cons. Fiche d arrêt société du journal l aurore 1948 photo. qu'aux termes de cet article les majorations du prix de vente de l'énergie électrique «sont applicables pour l'ensemble des départe ments métropolitains à toutes les consommations qui doivent normale ment figurer dans le premier relevé postérieur à la date de publication du présent arrêté, c'est-à-dire au ter janv. 1948)); Cons. qu'il est constant qu'en raison de l'intervalle de temps qui sépare deux relevés successifs de compteur le premier relevé postérieur au t•r janv. 1948 comprend, pour une part plus ou moins importante selon la date à laquelle il intervient, des consommations antérieures au ter janvier; qu'en décidant que ces consommations seront facturées au tarif majoré, l'arrêté attaqué viole tant le principe en vertu duquel les règlements ne disposent que pour l'avenir que la règle posée dans les art.