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13h00: Banquet solennel de la Coupo sous la présidence du Capoulié du Félibrige, salle Chabaud, CCI du Pays d'Arles. 21h00: projection de « Le Rhône et ses grands trésors «, film de Luc Long. E xpositions et animations temps libre Exposition « Les costumes des Maintenances et Reines du Félibrige et ceux des Reines d'Arles » organisée par l'Assemblado di jouine dóu Felibrige à la chapelle Sainte-Anne. Exposition « Jouveau » à la Médiathèque d'Arles. « Une langue qui résiste ». Installation de portraits « Li Capoulié dóu Felibrige » sur la place de la République. Enfin, le Museon Arlaten sera en visite libre tous les jours.
Allocution du capoulié du Félibrige - YouTube
En fait il a souligné les discours et le travail porté depuis quelques mois par l'Association des Régions de France, qui évoque le fédéralisme, la discussion et la décision au pays, face à l'hypercentralisation que l'actuelle épidémie a mis en lumière comme jamais. Les observateurs voudront bien noter que parmi les salutations faites par le capoulié en fin de discours, figure celle, appuyée au nouveau baile (le secrétaire en quelque sorte), le jeune Paulin Reynard, à peine trentenaire, et très actif, en particulier durant la préparation de la manifestation – réussie – de Pour Que Vivent Nos Langues, finalement réalisée le 10 octobre dernier. Les "félibrologues" amateurs pourront aussi noter la place donnée dans ce discours à la Rèino dóu Felibrige, Adelino Bascaules-Bedin, une Pyrénéenne. Lou Felibrige / Le Félibrige. Réaffirmation de la vocation à rassembler toutes les régions de langue d'oc contre une tendance intra-provençalisante, valorisation des jeunes félibres? A voir ce que l'avenir proche dira.
Pierre Paul Gros-Long, dit Pierre Devoluy, né à Châtillon-en-Diois ( Drôme) le 27 juin 1862 [ 1] et mort à Nice ( Alpes-Maritimes) le 6 mars 1932, est un poète, romancier et journaliste français. Biographie [ modifier | modifier le code] Article "Courrier d'Occitanie" dans la revue Les Partisans du 5 janvier 1901. Le père, Pierre Gros-Long, est percepteur à Montélimar. La tradition félibréenne et méridionale | Sceaux. Son grand-père Pierre Gros-Long était maire de Charens en 1820. Cette famille de Charens est attachée traditionnellement au protestantisme. Pierre Paul épouse en 1903 à Nîmes Lucy Élise Serres [ 2], [ 3]. Entré à Polytechnique, le 1 er octobre 1882, Pierre Paul poursuit ses études à l' école d'application de l'artillerie et du génie le 1 er octobre 1884 et entame une carrière d'officier du Génie qui se déroule à Arras (1886), Montpellier (1890), Antibes (1891), Avignon (1895), Nice (1899), Avignon (1902), Nîmes (1908), Nice (1911). Mobilisé en 1914, il devient directeur du service des étapes, puis directeur du génie à Nice en 1918 et termine sa carrière avec le grade de colonel.
Organisation du Félibrige: sous le signe du 7 Etoile à 7 branches. 1862. Les membres du Félibrige sont répartis en 7 sections. 1876. Le Félibrige s'étend. Il compte des félibres mainteneurs (nombre non limité) et des félibres majoraux (50). Les félibres mainteneurs ( felibre mantenèir e) sont les adhérents de l'association. Ils sont répartis en sections appelées maintenances (mantenènço). Le Félibrige compte six maintenances: Aquitaine, Auvergne, Gascogne-Haut-Languedoc, Languedoc-Catalogne, Limousin, Provence. Chaque maintenance est administrée par un bureau composé d'un syndic ( sendi), de vice-syndics ( souto-sendi), d'un secrétaire ( secretàri) et d'un trésorier ( clavaire). Les félibres majoraux ( felibre majourau) sont élus à vie par cooptation et détenteurs d'une cigale d'or. La cigale d'or se transmet au décès de son détenteur comme un fauteuil d'académie. Chaque cigale porte un nom symbolique référent à une région, à une ville, à un fleuve ou à une valeur félibréenne. Les félibres majoraux composent le consistoire qui est le gardien de la philosophie de l'association.
Pierre Devoluy s'illustre à partir de 1888 au sein du mouvement symboliste aux côtés de René Ghil et à partir de 1894 au sein du Félibrige, à la tête duquel il exerce les fonctions de capoulié de 1901 à 1909 après avoir été élu majoral en 1900 (Cigalo de Seloun). Poète, polémiste, il est le directeur du journal Prouvènço! devenu Vivo Prouvènço!, de 1905 à 1914, ayant, entre autres collaborateurs, le linguiste Jules Ronjat. Conscient que l'avenir de la revendication félibréenne est dans le peuple, il réorganise le Félibrige en 1905 avec l'objectif d'en faire un grand mouvement d'éducation aux valeurs de la langue et de l'histoire. Sa conception positiviste de la doctrine mistralienne dont il se fait le théoricien lui vaut l'adhésion et le soutien de toute une génération de félibres ( Folco de Baroncelli, Joseph d'Arbaud, Jules Ronjat, Albert Dugat, Léon Teissier, Pierre Azéma, Pierre Fontan, François Jouve, Michel Camélat, Albert Dujarric-Descombes, Sully-André Peyre... ) mais aussi des inimitiés qui l'amènent à démissionner de sa charge en 1909.