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Mais ce statut commence à être critiqué et les cliniciens se tournent peu à peu vers des échelles plus récentes. IDS et QIDS (Inventory of Depressive Symptomology et Quick Inventory of Depressive Symptomology) Ces questionnaires sont utilisés par les praticiens pour évaluer la dépression et son degré de gravité. BDI ou Beck Depression Inventory Il s'agit d'un auto-questionnaire mesurant essentiellement le ressenti subjectif de l'amélioration des symptômes de dépression. Il est donc passé par le patient lui-même. CDSS ou Calgary Depression Scale of Schizophrenia Elle est destinée à l'évaluation de la dépression chez les personnes schizophrènes. Échelle de dépression gériatrique (EDG) Il en existe plusieurs, différentes par le nombre de questions. La plus connue et utilisée est celle regroupant 15 items. Elle peut être passée en auto-évaluation ou hétéro-évaluation. Elle n'a pas de validité avec les personnes ayant de troubles cognitifs. Il existe également l'échelle de Pichot qui regroupe 13 items et permet de déterminer la part qu'occupe l'aspect dépressif dans l'éventuel trouble cognitif.
Utilisation d'échelles d'évaluation de la dépression Il faut bien insister sur le fait qu'il s'agit d' outils d'évaluation et non pas d'outils de diagnostic. Ces échelles d'évaluation permettent d'établir la gravité du tableau clinique et de suivre l'évolution du trouble ainsi que l'efficacité du traitement. Elles ne doivent être utilisées que par des personnes compétentes ou en leur présence. « Montgomery & Asberg Depression Scale »(MADRS) C'est une échelle d'hétéro-évaluation (passation par un tiers) notamment recommandée dans les évaluations des pathologies psychiques susceptibles d'être liées au travail. Elle comporte 10 questions, un score maximum de 60. Le seuil de dépression est fixé à 15. Elle est assez rapide et sensible à l'efficacité thérapeutique. Échelle de dépression de Hamilton (HAM-D) Il s'agit d'un QCM permettant de mesurer la gravité de la dépression d'un patient et d'évaluer l'évolution des symptômes. Elle est très utilisée aux États-Unis et considérée comme référence (GoldStandard) depuis près de 40 ans.
Nom de l'instrument: Échelle de Dépression de Montgomery et Asberg (MADRS). Auteurs de la traduction et de sa validation: D. P. Bobon, 1980. Instrument originel (auteurs, année): Montgomery and Asberg Depression Rating Scale. Publication sur la validation de l'instrument originel: Montgomery S. A. & M. Asberg. 1979. A new depression scale designed to be sensitive to change. ychiat. 134, 382-389. Description: Conçue pour être sensible au changement induit par le traitement, cette échelle d'observation du noyau dépressif dérive de la liste d'items du Comprehensive Psychopathological Rating Scale (CPRS). Les auteurs (1979) ont tenté de bâtir une échelle en ne rassemblant que les items du CPRS qui, d'après l'étude d'un groupe de 106 déprimés, étaient les plus statistiquement représentés. Elle comporte 10 items à 7 degrés (0, 2, 4, 6) clairement commentés. Mode de passation: Entretien clinique. Temps requis: Non déterminé. Type de traduction et adaptation: La traduction utilisée dans chacune des études est celle de D.
Échelle des impressions cliniques globales (CGI) Elle porte sur les impressions globales de l'état du patient. Elle ne peut être complétée qu'après ou pendant le traitement. Échelle d'évaluation globale du fonctionnement (EGF) Elle porte sur le fonctionnement psychologique et professionnel. On utilise donc des échelles standardisées d'évaluation des troubles mentaux au cours du suivi des patients. Ces outils d'évaluation clinique permettent de suivre l'évolution de la santé mentale de façon objective. Ils peuvent également servir de guides pour ajuster les médicaments, encourager les patients à poursuivre leur traitement et leur montrer les progrès réalisés au cours de leur prise en charge. Pour aller plus loin: Vous souhaitez vous renseigner sur la dépression en général? Téléchargez gratuitement notre guide complet! Comment se déroule une séance chez un psychiatre? Toutes les infos sur notre page dédiée. Il est possible de se faire rembourser une consultation chez un psychologue.
Une note de 1 a été attribuée aux répondeurs, une note de 0 aux non-répondeurs. Après le calcul des coefficients de corrélation entre ces notes et les variations des scores aux échelles, il appert que la sensibilité au changement de la MADRS (R=0, 75) n'est pas supérieure à celle de l'échelle de Hamilton (R=0, 74), tel que stipulé par les auteurs de l'instruments. Étude 3: Le calcul a été effectué sur la différence entre les score globaux de l'évaluation initiale et finale par comparaison avec l'évaluation de la C. G. I. (échelle d'impression clinique globale) simultanément faite. Le coefficient « r », après application du test de Pearson, a été calculé afin d'établir une corrélation MADRS/CGI. Une bonne sensibilité au changement apparaît: r = 0, 64 pour les 89 cas répondant aux critères de dépression primaire de Feighner (M. & A., 1979: r = 0, 70). Sur la totalité de l'échantillon, r = 0, 59 (M. & A., 1979: r = 0, 59). Les mêmes calculs ont été fait pour l'échelle de Hamilton (21 items).
Il existe pour cela des barèmes d'entretien structurés avec des définitions uniformes des symptômes et signes à repérer. De plus, des guidelines (critères standards) ont été établis par les organismes de santé afin de normaliser les critères diagnostic au niveau international. CIM et DSM La CIM et le DSM sont deux classifications internationales des diagnostics psychiatriques. Ce sont les classifications principalement utilisées par les psychiatres: La Classification Internationale des Maladies de l'Organisation Mondiale de la Santé, dixième version, utilisée depuis 1994, classe les épisodes dépressifs selon la durée, la sévérité et la nature des symptômes. Plus il y a de symptômes et plus ils sont intenses, plus la dépression est sévère et a des conséquences importantes. Le Diagnostic Statistical Manual, cinquième version, développé par l'Association Américaine de Psychiatrie, éditée en 2013, est un ouvrage de référence classifiant et catégorisant des critères diagnostics et des recherches statistiques des troubles mentaux.
ECHELLE DE DEPRESSION MADRS ECHELLE DE DEPRESSION MADRS S. MONTGOMERY et M. ASBERG, 1979 Traduction française: T. LEMPERIERE NOM: PRENOM: SEXE: AGE: DATE: EXAMINATEUR: CONSIGNES La cotation doit se fonder sur l'entretien clinique allant de questions générales sur les symptômes à des questions plus précises qui permettent une cotation exacte de la sévérité. Le cotateur doit décider si la note est à un point nettement défini de l'échelle (0, 2, 4, 6) ou à un point intermédiaire (1, 3, 5). Il est rare qu'un patient déprimé ne puisse pas être coté sur les items de l'échelle. Si des réponses précises ne peuvent être obtenues du malade, toutes les indications pertinentes et les informations d'autres sources doivent être utilisées comme base de la cotation en accord avec la clinique. Cocher pour chaque item la case qui correspond au chiffre le plus adéquat. 1- Tristesse apparente Correspond au découragement, à la dépression et au désespoir (plus qu'un simple cafard passager) reflétés par la parole, la mimique et la posture.