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En 2009, les associations représentatives du monde de la médiation en France ont réussi à rédiger ensemble un code national de déontologie du médiateur (communément appelé code ROM 2009). Depuis deux ans, les cours d'appel de France doivent établir des listes de médiateurs sur des critères de compétences et d'expériences. Un travail de structuration de l'offre de services et de représentativité du monde de la médiation est en cours. Avec son acte uniforme sur la médiation, l'OHADA démontre qu'elle est en phase avec les attentes du monde économique.
La confidentialité est le levier essentiel dans la construction d'une confiance vigilante dans le processus. Sans confidentialité, pas de médiation possible. Le texte réaffirme ce principe fondateur du processus, avec les exceptions connues de la volonté contraire des parties ou encore des modalités pratiques d'exécution d'un accord. Le texte est particulièrement intéressant par sa précision sur la recevabilité des éléments de preuve dans le cadre d'une autre procédure. Il est rare de voir pareille précision dans un texte relatif à la médiation. Les précisions de l'acte uniforme à cet égard sont précieuses, et viennent répondre à des situations auxquels nombres de praticiens sont confrontés concrètement.
Une déontologie forte est nécessaire pour donner confiance aux acteurs du monde juridique et économique. L'acte uniforme pose ainsi les principes fondamentaux de cette déontologie pour le médiateur, d'une part, et le processus de la médiation, d'autre part. S'agissant de son statut, le médiateur doit être indépendant, impartial et disponible. Le texte ne définit pas ces notions importantes qui caractérisent le profil nécessaire du médiateur pour mener à bien une médiation dans une confiance mutuelle et sereine. L'indépendance est communément définie comme une position détachée de toute pression intérieure ou extérieure aux parties et plus généralement au processus de la médiation. L'impartialité est communément définie par l'interdiction pour le médiateur à prendre parti ou privilégier l'une ou l'autre des personnes (physique ou morale) à la médiation. Certains ajoutent que le médiateur ne doit pas avoir de liens d'ordre privé, professionnel, économique ou encore de conseil avec l'une des parties.
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Section 1. — L'essor d'une culture de négociation § 1. La médiation, mode de résolution des différends A. Un moyen intelligent et efficace La pratique de la médiation[... ] IL VOUS RESTE 96% DE CET ARTICLE À LIRE L'accès à l'intégralité de ce document est réservé aux abonnés Vous êtes abonné - Identifiez-vous 9782275061795-86 urn:9782275061795-86