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CONSTANTINE- Véritable « curiosité » de la ville, majestueusement adaptée au relief exceptionnel et unique de Constantine, la réhabilitation du chemin des touristes constitue une occasion exceptionnelle pour relancer le tourisme dans la ville des ponts, affirment les spécialistes du secteur. Lire la suite →
L'opération est en phase avancée, malgré les difficultés rencontrées sur le terrain. L'on notera, par ailleurs, que le projet de réhabilitation du Chemin des touristes prévoit aussi la réalisation des points d'eau, des accès pour l'intervention rapide des agents de sécurité, le confortement de certains pans de la paroi rocheuse et ses annexes et la réhabilitation du chemin supérieur qui aboutit à la passerelle Mellah Slimane. Le tronçon inférieur du pont d'El Kantara et la restauration du chemin inférieur allant du pont d'El Kantara au pont du Diable, sont également au programme. Après, l'avènement du téléphérique, le projet de réhabilitation du Chemin des touristes sera d'un apport certain pour le tourisme à Constantine et pourra être une source de recettes appréciables pour la ville. Pour l'Histoire, le Chemin des touristes, entamé en 1843 et inauguré en 1895, est l'œuvre de l'ingénieur constructeur Frédéric Remes. Ouvrage d'une rare beauté, il a connu de sérieuses dégradations suite aux violentes crues du Rhummel que la ville a connues en 1957, depuis, il a été complètement abandonné.
CONSTANTINE – Situé au cœur de paysages féeriques, entre les parois de l'emblématique Oued Rhumel, le chemin des touristes de Constantine, considéré comme de « l'or en barre qui sommeille », est en passe de parfaire sa lente mais inexorable quête d'une réhabilitation tant escomptée depuis de nombreuses années. « Avec ses ponts, sa vue vertigineuse et surprenante sur le ravin, ses gorges du Rhumel et le chemin des touristes, Constantine a des atouts prodigieux pour devenir un pôle touristique d'exception pouvant drainer chaque année pas moins de deux (2) millions de visiteurs, d'autant que la ville a désormais comblé son manque en matière d'infrastructures hôtelières », estime un cadre du secteur du tourisme. S'étendant sur 2, 5 km de long, avec une largeur de 1, 5 mètre, cet ouvrage séculaire conçu par Frédéric Rémès, un ingénieur des ponts et chaussées, entre 1843 et 1895, longe la falaise rocheuse à plus de 150 mètre de haut à partir du Pont du Diable (sous le pont de Sidi Rached) jusqu'au Pont des Chutes, à moins d'un (1) kilomètre de la piscine olympique de Sidi M'Cid.
Un «travail de fourmi'' pour un site classé Dans ce contexte, Samia Benabbas Kaghouche, architecte urbaniste, experte des sites et monuments historiques, membre fondatrice et vice-présidente de l'Académie algérienne des sciences et technologies, a soulevé, dans une déclaration à l'APS, la problématique liée à «la complexité de restaurer un site pareil nécessitant un travail de fourmi et de longue haleine, requérant notamment l'intervention d'alpinistes et de personnes spécialisées en la matière''. Elle a rappelé également que le Chemin des touristes est un site classé dont «la réhabilitation ne peut être confié à n'importe qui '', mettant l'accent sur la magnificence de ce lieu «fascinant et exceptionnel''. En attendant la concrétisation de la réhabilitation tant attendue de ce site touristique, certains citoyens s'interrogent quant au «sort'' de ce patrimoine unique, dont le lancement effectif des travaux de restauration et de réhabilitation devaient normalement avoir été entrepris «il y a deux décennies au moins''.
Et cela a marché l'espace d'une année avant que ce projet mythique ne se dilue dans l'histoire. Et maintenant les autorités semblent revenir à la charge pour le relancer.
A l'avance, nous les remercions pour l'effort financier qui permettra à Constantine d'offrir au monde l'image de sa réputation de ville touristique d'antan. Les signataires
En face sur la rive gauche restent les ruines d'un aqueduc romain. photo récente des bains de césar: Un peu avant le pont d'El Kantara, au niveau de la gare, subsistent sur chaque rive les piles d'un ancien pont romain. Au niveau du pont d'El Kantara, il existe un autre accès à ce chemin. Après le pont d'El Kantara le chemin entre sous la voûte creusée par le Rhumel. Cette voûte longue de 300 mètres environ, est effondrée en deux endroits. Sous la voûte deux passerelles métaliques permettent de passer sur la rive gauche, et de revenir vers la rive droite mais beaucoup plus bas. Les sources pétrifiantes L'on découvre ensuite sous la voûte des stalactites et des stalagmites, et le bassin d'une source pétrifiante. Sous la voûte suivante, de plus petites dimensions, se situe la grotte de l'ermite Ben Maklouf. Le chemin passe sous un dernier arc naturel avant de déboucher sous le pont de Sidi M'Cid. Le parcours continue en suivant la rive droite jusqu'au pont des Chutes. Sur l'autre rive des citernes alimentent une seguia destinée à l'irrigation des jardins de la vallée.