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Il y une antithèse entre clos et ouvrir qui valorise l'huitre et la rend particulièrement intéressante, voire intrigante. Ponge utilise le pronom indéfini « on » première apparition humaine dans ce texte, comme si l'homme pouvait s'introduire à l'intérieur de l'huitre, le on représente la main de l'homme. Il y a une énumération de verbe « tenir », « se servir », « s'y reprendre » c'est une succession de geste infligé à l'huitre par le « on », la main humaine est une impression d'insistance et de violence. La Fontaine, L'Huître et les Plaideurs - publié le 07/02/2008. Le complément circonstancielle de Lieu « au creux d'un torchon » à travers les adjs qualificatifs péjoratifs « ébréché et peu franc » + le cc de manière « à plusieurs fois » donne une impression d'une attaque violente et une impression d'une manœuvre périlleuse. Il y a aussi des allitérations en [r] et en [t] qui accentuent l'impression de violence infligé à l'huitre, le lexique de la violence « coupent », « cassent » qui s'ajoute à « l'ouvrir » et « couteau » de la phrase précédente, cela confirme la difficulté d'entre dans le monde de l'huitre qui donne une impression d'une lutte acharnée entre l'huitre et l'homme.
En quoi la description de l'huître renvoie à l'image du texte poétique et à son fonctionnement? Huître = un triple apprentissage 1. Apprendre à voir L'h uître de Belleau constitue un véritable spectacle, comme en témoigne le premier verbe, qui théâtralise la scène: « Voyez ». Mais, l'huître artiste est aussi peintre: elle « bigarre l'entrée » et joue des couleurs. Tout de lumière, elle « attire le teint dont la nue se mire » et crée des effets lumineux « blanchissante. Pâlissante / elle prend le vermeil ». Ce regard contemplatif s'oppose au regard naïf du jeune rat de La Fontaine, ébloui par la « moindre taupinée », incapable de saisir la juste mesure de l'univers. Son savoir livresque escamote le réel et le déforme. Lecture analytique l huitre de. Percevant l'huître, il « crut voir en les voyant des vaisseaux de haut bord ». L'apprentissage du regard, qui doit aller au-delà des apparences, est figuré par la structure du poème de Ponge. La première strophe décrit la surface, puis il entre à l'intérieur pour découvrir tout un monde, avant d'évoquer, ultime étape, la perle.
L'Huître et les Plaideurs Introduction La Fontaine se propose ici de faire une archéologie critique de la justice qu'il oriente, comme à son habitude et pour éviter toute pesanteur intellectuelle, dans une perspective ironique. I- LA STRUCTURE DE LA FABLE Le récit et la moralité La fable a la forme d'un récit qui illustre une moralité finale, laquelle se présente, à travers sa généralisation (« plaider aujourd'hui », v. Lecture analytique de L’Huître et les Plaideurs - Le blog de belin marc Premières. 22), comme une leçon. On reconnaît les marques habituelles de la moralité: le Je du fabuliste implicite ment présent dans le Vous qui désigne son lecteur-interlocuteur; présence des généralisants; symétrie des termes qui relèvent du ton sentencieux ou proverbial. Plus spécifiquement on notera le présent associé au futur dans une logique de l'expérience que le lecteur est appelé lui-même, de manière pratique, à mettre en œuvre (Mettez / Comptez / Vous verrez). Le régime du récit est marqué dès le début de la fable par le circonstant « Un jour » qui fixe l'action dans un temps indéfini; néanmoins le récit s'engage au présent, ce qui permet de donner à la scène une dimension très visuelle.
945 mots 4 pages Francis Ponge: L'Huître (Le parti pris des choses: 1942) Citation: "Le meilleur parti à prendre est de considérer toute chose comme inconnue" (Francis Ponge) Introduction: Titre manifeste, le Parti pris des choses de Francis Ponge indique une voie poétique où l'écrivain, tournant le dos à tout lyrisme, se met en quête de la matérialité des choses, de leur profondeur substantielle. Mais la rencontre des choses avec le poème suppose un travail patient: aucun mot n'y figure au hasard; tout objet vu, traversé par l'imaginaire du poète, y est soumis, comme ici "L'huître", au travail et aux jeux de la langue. Alliant un faux réalisme à l'humour, Ponge témoigne d'un regard neuf et posé avec affection sur le monde (comme l'indique le titre du recueil) et réussit à transformer l'objet le plus banal en un univers étonnant et poétique tandis que l'homme n'y brille que par son absence ou la menace qu'il représente. Lecture analytique l huitre 1. Lecture puis annonce des axes: Nous verrons tout d'abord la découverte de l'Huître par l'auteur puis le rôle que joue l'Homme dans ce texte et en enfin, nous nous pencherons sur les leçons que doit tirer le lecteur à travers ce poème.
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La création d'images esthétiques III. La réflexion sur la création poétique Comment Ponge renouvelle-t-il le regard porté sur l'huître? I. Une description minutieuse II. Une description imagée III. L'huître, symbole de création littéraire En quoi ce poème est-il moderne? I. Un objet poétique original II. Une écriture objective III. Un objet métaphorique Quelle conception de la poésie se dégage de ce poème? I. Un poème en prose II. Un poème objectif III. Francis Ponge, L'Huître : étude linéaire. Le travail de l'écrivain
Véritable signe de perfection, de fertilité, « soudain elle devient grosse… d'un perleux enfantement ». Cet apprentissage de la lecture est mis en œuvre dans le texte de Ponge, qui nous invite à lire l'étymologie des mots « à proprement parler », nous laissant comprendre qu'une formule est une petite forme et que la perle est ici transformée en verbe. 3. Apprendre à écrire L 'huître met alors en scène le travail de l'écrivain chez Ponge. Il s'agit de lire l'ouverture de l'huître comme la démarche du poète. L'huître se dit à travers le champ lexical de l'écriture, et devient une allégorie de la création. Le poète, doit « s'y reprendre à plusieurs fois », et la « dentelle noirâtre sur les bords » peut évoquer la graphie sur la feuille blanche. Surtout, la précieuse formule met en abyme la préciosité recherchée du langage poétique. Lecture analytique l huitre 2. De la même façon, la fable se met en scène. La moralité invite le lecteur à se moquer de l'ignorance du rat et de ses connaissances livresques. Le lecteur, pourvu de l'expérience de la fable, peut se sentir supérieur à ce rat… Or que fait le lecteur, sinon retenir une leçon venue d'une fable, une leçon enseignée par un livre?