pakdoltogel.net
L a Communion Marie Porte du Ciel est une association de fidèles laïcs dont le but est la prière pour l'Espérance Chrétienne par l'intercession de la Vierge Marie, contemplée debout au pied de la Croix. Notre mission est vécue particulièrement sous quatre aspects: la méditation de la Croix Glorieuse comme chemin pascal pour entrer dans l'Espérance, l'Eucharistie comme le lieu où se construit l'Eglise de l'Espérance, la prière pour les âmes du Purgatoire, La prière pour l'unité des Chrétiens. D ans cette perspective, la Communion Marie Porte du Ciel se sent appelée à aider tout homme à prendre conscience que la vie est un chemin vers le Père. Les membres de la Communion Marie Porte du Ciel prennent pour modèle de vie les principes des premières communautés chrétiennes (Ac 2, 42): La «fraction du pain» vécue dans la communion et l'adoration eucharistique régulières, La Parole de Dieu méditée dans la fidélité à l'enseignement de l'Eglise, La prière journalière particulièrement par l'intercession pour l'Espérance, La communion fraternelle en étant témoin d'espérance avec toute personne rencontrée.
Au cours de l'année 2010, alors que la restauration des verrières hautes du chœur se termine, la crypte connaît aussi quelques changements. C'est ainsi qu'un nouveau vitrail en plein cintre, de 2, 50 m de haut sur 3 m, a été posé à gauche dans la chapelle de Notre-Dame de Sous-Terre au niveau de l'autel. Ce vitrail en dalle de verre, appelé Marie porte du ciel, a été dessiné par le maître verrier Henri Guérin, récemment disparu. Il a lui-même expliqué la signification de son oeuvre. Texte d'Henri Guérin (Extrait)
Croyez-moi, mon bon Seigneur, je ne suis pas coupable, car je suis, à mon poste, inexorable, et personne n'arrive à Bon Port, sans son requis passeport. Mais, oh! Divin Seigneur, si vous pensez que je ne suis pas apte à ce poste de haute confiance, je remets entre vos mains ma démission ». Il est vrai qu'à une certaine occasion, il ne s'était pas montré très courageux, mais pourquoi le rappeler? … C'est bien connu, cependant, à la fin de sa vie, il a voulu être crucifié la tête en bas, montrant un héroïsme qui compensa mille fois sa lâcheté. « Mon Bon Pierre, je ne peux vraiment pas l'accepter; car mes paroles sont gravées dans l'Évangile. « Je te donnerai les clés du Royaume du Ciel et tout ce que tu lieras sur la terre, sera lié dans les Cieux; et tout ce que tu délieras sur la terre, sera délié dans les Cieux ». Comment puis-je revenir sur ma parole? Tu sais bien que Dieu est fidèle et ne retire pas ses dons. De toute manière, il se passe quelque chose d'anormal… Tiens, par exemple, regarde en bas, ces gens-là, ne te frappent pas?
Une hymne de l'Église orthodoxe serbe chante Marie comme « terre du ciel », terre (adamah) dont, tout comme elle, nous sommes tirés (cf. Genèse 2, 7), mais terre rachetée, christique, transfigurée grâce aux énergies de l'Esprit-Saint, terre désormais en Dieu pour toujours, anticipation de notre destin commun. C'est cette espérance pour tous que la liturgie a toujours cherché à chanter en cette fête, usant du langage et des images dont elle disposait. Aujourd'hui, certaines expressions liturgiques et certaines représentations iconographiques nous semblent peut-être inadéquates; mais l'aspiration qu'elles tentaient d'exprimer reste la même de nos jours même dans le fracas de la mi-août! Nous aimons notre terre, mais nous nous y sentons à l'étroit. Nous nous préoccupons de notre corps, mais nous savons que nous sommes davantage que notre physique. Nous luttons dans le temps et contre le temps, mais nous percevons que notre vérité dépasse le temps. Nous jouissons de l'amitié et de l'amour, mais nous en saisissons les limites et en craignons la caducité.
C'est pourquoi, frères très aimés, avec toute l'ardeur de l'âme, confions-nous à l'intercession de la bienheureuse Vierge. » (1) « On n'entre pas dans une maison sans parler au portier! Eh bien! La Vierge est la portière du Ciel. Aucune grâce ne vient du Ciel sans passer par ses mains. » (2) La poésie populaire a associé Marie la porte de l' Eglise paroissiale et la porte du ciel. L' Eglise paroissiale et un peu comme la maison commune, dont les portes sont ouvertes à toute heure: Madame ma mère, je voudrais bien Ce que mon âme désire: Les portes du ciel ouvertes Comme celles de l' Eglise! Sehnora Mâe! Eu queria O que a minha alma deseja: as portas do Céu abertas come estâo as da igreja! (3) La liturgie catholique a retenu ce thème, une messe votive est dédiée à " Marie, porte du ciel ": Nous te saluons, Vierge en qui repos e la Parole. Tu es la porte du Paradis: Quand tu donnes Dieu au monde, tu nous ouvres le ciel. (4) Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire, de t'offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, à toi, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant.
Une fois passé cette grande émotion, Pierre se domina, et se caressant doucement la barbe, avec un léger sourire sur les lèvres, s'inclina discrètement derrière un pilier de marbre, pour mieux regarder un spectacle réellement inédit au Paradis. Assise sur un créneau de la haute muraille, une silhouette féminine, entourée d'un halo de lumière, d'une beauté indescriptible, qui ne laissait aucun doute sur son identité de Mère de Dieu, était là, soutenant avec grâce et force, une croix de laquelle pendait une longue chaîne formée de 50 perles de cristal. À cette chaîne, s'accrochait une multitude de personnes qui s'appliquaient à monter par là. À chaque dizaine de perles, il y en avait une plus grande que les autres, d'un cristal plus pur encore qui servait de repos à ceux qui montaient par la chaîne; et ainsi, de dizaine en dizaine, ceux à qui Pierre avait refusé l'entrée, passaient au Paradis grâce au chapelet et c'est la Vierge Marie qui les introduisait.
Pour cela, le Visionnaire de l'Apocalypse l'a vue comme la femme vêtue de soleil, couronnée des douze étoiles des tribus d'Israël, enfantant le Messie (cf. Apocalypse 12, 1-2), mais aussi comme la mère de la descendance de Jésus, l'Église (cf. Apocalypse 12, 17). Ainsi, la première créature à entrer « corps et âme » (de tout son être) dans l'espace et dans le temps du Créateur ne pouvait être que celle qui avait consenti à ce que le divin passe dans l'humain: espace vital donné par la terre au ciel, la Vierge-Mère devient germe et prémice d'une création transfigurée. Dans la foi de l'Église, Marie est désormais au-delà de la mort et du jugement, dans cette dimension autre de l'existence à laquelle nous ne savons donner de nom, si ce n'est « ciel ». A LIRE: Diaporama, la dormition de Marie Dans ce terme, point d'opposition, mais plutôt une étreinte avec la terre: qui peut dire, en effet, en regardant en soi et autour de soi, ou bien en scrutant l'horizon lointain, où se termine la terre et où commence le ciel?