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Performance, consommation, compétition: voici les trois prisons intérieures créées par la société qui nous empêchent d'être soi et de vivre libre avec ceux qui nous entourent. Ce constat d'échec a construit la réflexion de trois amis, un moine bouddhiste, un philosophe suisse et un médecin psychiatre. Dans leur livre "A nous la liberté! » paru aux éditions J'ai lu, Matthieu Ricard, Alexandre et Christophe André balayent tour à tour les mécanismes qui nous empêchent d'être libres. Chacun dans leur domaine de compétence, ils identifient ces étapes vitales vers la paix intérieure tant recherchée. Procrastination, dépendance, découragement et égocentrisme… Ces sentiments qui se dressent sur le chemin de l'apaisement sont autant de comportements que les trois acolytes vont vous aider à dépasser en vous plaçant au centre de votre propre cheminement. Pas à pas, vous découvrirez comment profiter des bienfaits de la nature, en vous délestant de ce qui vous encombre. Un podcast Marie France disponible dès maintenant.
Au lendemain de vives tensions ayant opposé ces communautés du département du Logone-et-Chari en décembre dernier, toutes œuvrent à présent à la préservation du climat social. Dans la localité de Logone-Birni, située dans le département du Logone-et-Chari, région de l'Extrême Nord, règne, ce 25 mai 2022, une quiétude qui tranche avec les tensions enregistrées en décembre 2021, suite à une énième confrontation entre les cultivateurs Mousgoums et les éleveurs Arabes-Choas. Au cœur de cette querelle, des difficultés d'accès aux pâturages. Un problème devenu plutôt endémique dans ce groupement qui a, une fois de plus, débouché sur une bataille rangée laissant sur le carreau plusieurs morts. Mais, les populations rencontrées le 25 mai dernier, sont, pour certaines, regroupées par petits groupes sous des arbres, échangeant sur leur quotidien. D'autres encore, sont aperçues de retour des champs ou des écoles. Sans oublier les mouvements incessants de motocyclistes sur l'axe Kousséri-Logone-Birni, long de 36 km.
Par honte de ma faiblesse, de plus en plus persuadée que je ne suis qu'une fille mauvaise qui mérite ce sort. Ma mère m'a fait quitter l'école à la fin du collège avec ces mots: "Toi? Mais tu es nulle, pauvre fille! T'es qu'une traînée, qu'une pute dégoûtante…. À 17 ans et demi, elle m'a mise à la porte. Ensuite, j'ai construit ma vie cahin-caha, réussissant à obtenir un métier en suivant des cours du soir tout en travaillant. Ma mère est morte jeune, à 49 ans. Elle a bousillé mon enfance, mon adolescence, mon avenir de femme. Je me suis mariée, mais je n'ai pas pu aimer: mon amour était encombré de haine. Quelque chose, toujours, m'empêchait d'être dans une relation profonde. Je n'ai pas eu d'enfant: tout mon être disait non. Je ne voulais pas que mon corps soit comme celui de ma mère et que je mette au monde un enfant que je détesterais, que je ferais souffrir. J'ai subi deux avortements et vécu deux fausses couches. Alors, quand au cours d'une retraite de guérison intérieure recommandée par un prêtre, l'accompagnatrice m'a parlé du pardon, je n'ai pas compris comment je pourrais pardonner à ma mère.