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Cet Esprit, le Christ l'a répandu sur ses Apôtres à Pâques, puis le don s'est déployé le jour de la Pentecôte (Jn 20, 22; Ac 2, 1-11). Ainsi les Apôtres communiquèrent ensuite aux nouveaux baptisés, par l'imposition des mains, le don de l'Esprit Saint (Ac 8, 15-17; 19, 5-6) texte du III e siècle, attribué à saint Hippolyte de Rome, raconte comment se passait alors l'initiation chrétienne à Rome. « L'évêque était entouré de prêtres, détaille le P. Bernard Maitte. Après la renonciation, un diacre baptisait les catéchumènes, puis ils recevaient une première onction d'huile parfumée faite par les prêtres, sur tout le corps sauf la tête. Puis les néophytes étaient conduits devant l'évêque qui leur imposait les mains et concluait la chrismation par une onction d'huile sur la tête. » Dans le rite romain, c'est l'évêque, en tant que père et successeur des Apôtres, qui vient confirmer, c'est-à-dire authentifier le don reçu au baptême. Une fois l'Église étendue dans les campagnes, il devint impossible pour lui de célébrer lui-même tous les baptêmes: dès le X e siècle, en Occident, la chrismation épiscopale fut complètement séparée du rite baptismal, donnant naissance au sacrement de la confirmation.
Chers frères et sœurs, bonjour! Dans cette troisième catéchèse sur les sacrements, nous nous arrêtons sur la Confirmation, qui doit se comprendre dans la continuité du baptême, auquel elle est liée de manière inséparable. Ces deux sacrements, avec l'Eucharistie, forment un unique événement salvifique, l'« initiation chrétienne », dans lequel nous sommes insérés en Jésus-Christ, mort et ressuscité, et nous devenons de nouvelles créatures et membres de l'Église. Voilà pourquoi, à l'origine, ces trois sacrements étaient célébrés en un moment unique, au terme du chemin catéchuménal, normalement pendant la Vigile pascale. Ainsi se scellait le parcours de formation et d'insertion graduelle dans la communauté chrétienne, qui pouvait parfois durer plusieurs années. On avançait pas à pas jusqu'au baptême, et ensuite à la Confirmation et à l'Eucharistie. On parle en général [ en italien] du sacrement de la « Cresima », mot qui signifie « onction ». Et, en effet, à travers l'huile dit « saint chrême », nous sommes conformés, dans la puissance de l'Esprit, à Jésus-Christ qui est l'unique et véritable « Oint », le « Messie », le Saint de Dieu.
La préparation à la confirmation Préparation à la confirmation 1. Nécessité d'une préparation de la confirmation On ne peut être confirmé que si on le désire vraiment et qu'on s'y prépare. La confirmation est en effet une démarche personnelle importante. La réception de l'Esprit Saint demande une préparation. La préparation de la confirmation se vit dans le cadre de l'aumônerie de l'enseignement public, de l'enseignement catholique ou même d'un mouvement catholique. 2. À quel âge reçoit-on la confirmation? L'âge de la confirmation est différent en Orient et dans l'Église latine. L'âge de la confirmation est différent aussi selon les pays. En Orient, ce sacrement est administré immédiatement après le Baptême. Dans l'Église latine, on peut administrer ce sacrement à partir de l'âge de raison. Le Code de Droit Canonique (Can. 891) dit "Le sacrement de confirmation sera conféré aux fidèles aux alentours de l'âge de raison, à moins que la Conférence des Évêques n'ait fixé un autre âge". Voir Âge de la confirmation en Europe.
En France, depuis 1910, année où le pape saint Pie X demanda qu'on admette à l'Eucharistie les enfants dès l'âge de raison, la confirmation n'est donnée qu'après la première communion. Avant 1910, l'enfant, baptisé bébé, était confirmé vers 8-9 ans et communiait pour la première fois vers 12 ans. Une pratique qui permettait de respecter l'ordre des trois sacrements, rappelé par Vatican II: baptême, confirmation puis Eucharistie, sommet de l'initiation chrétienne. Seuls les catéchumènes adultes reçoivent généralement la confirmation tout de suite après leur baptême et juste avant leur première communion, la nuit de Pâques. La confirmation existe-t-elle chez les orthodoxes et les protestants? Chez les orthodoxes de rite byzantin, la confirmation se nomme « chrismation ». Elle est reçue par les enfants après leur baptême et juste avant l'Eucharistie, lors d'une unique célébration. « La relation entre les trois sacrements de l'initiation chrétienne exprime le fait que c'est la Trinité entière qui opère le salut du croyant nouvellement entré dans l'Église », explique André Lossky, professeur de liturgie à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge, à Paris.