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Commentaire de texte: Barjavel, La nuit des temps, le mythe de l'androgyne. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 26 Mai 2018 • Commentaire de texte • 1 526 Mots (7 Pages) • 893 Vues Page 1 sur 7 Barjavel, La Nuit des temps (1968), page 203-205, édition pocket - le mythe de l'androgyne Problématique: Comment Barjavel imagine-t-il l'amour idéal? Plan possible: 1. La science au service de l'amour a. L'ordinateur central – une conscience supérieure b. Des parallélismes pour décrire le processus de la Désignation c. Une dimension psychosociologique du couple 2. Une vision platonicienne de l'amour a. « La désignation » – référence implicite au mythe de l'androgyne b. La métaphore du « caillou » c. Vers un idéal du bonheur en couple 1. Enonciation a) Le dialogue entre les personnages – discours direct: ponctuation forte (tirets, paroles des personnages annoncées par deux-points). b) Récit à la troisième personne. La voix du narrateur – elle coupe le dialogue à trois reprises: « Eléa, indifférente recommença à parler sans regarder personne », « La voix impersonnelle de la Traductrice déclara dans toutes les langues qu'elle connaissait » et « La voix d'Eléa se figea, devint dur comme du métal ».
Trois bonnes raisons de (re)découvrir cette perle: Il est rare qu'une fake news devienne un chef-d'œuvre littéraire Dans une interview à la revue Trente ans de prix des libraires, Barjavel révèle qu'une fausse dépêche publiée dans un journal de l'été 1965 est en partie à l'origine de La Nuit des temps. « Les journaux annoncèrent en trois lignes qu'un satellite américain au-dessus du pôle Sud avait reçu et enregistré des signaux radio. Mais, extraordinaire coïncidence, je venais, dans les jours précédents, de prendre contact avec André Cayatte, qui avait envie de réaliser un film de science-fiction et m'avait demandé de travailler avec lui à construire un scénario d'après une idée qu'il avait eue. » Le réalisateur de Nous sommes tous des assassins et Mourir d'aimer lui propose un récit sur la découverte d'un homme issu d'une ancienne civilisation. Il raconterait pourquoi sa société a disparu pour permettre aux contemporains de ne pas reproduire les mêmes erreurs. Partant de ce pitch mélangé à la fake news, les deux artistes ébauchent un synopsis de trois ou quatre pages, qui leur permet d'attirer l'attention d'un producteur.
Le profil Diplôme Requis: - Titulaire du Diplôme d'Etat Infirmier (Impératif) Qualité Requises: - Bonnes capacités relationnelles (écoute, compréhension, respect) - Profil pédiatrique souhaité - Culture de la bientraitance - Travail d'équipe - Maîtrise et respect des règles d'hygiène et d'asepsie - Respect des procédures - Respect du secret médical Support de travail: Dossier patient informatisé (Hôpital Manager)
Dans le récit, le choix de ce mot appartient à la Traductrice, qui au début n'arrive pas à trouver un équivalent satisfaisant pour nommer la notion indiquée par Léa. La clé au centre du processus de désignation. La clé a le rôle pas seulement d'une empreinte personnelle et donc unique de chaque individu de Gondawa, mais ressemble à l'ADN humain. L'ordinateur central possède les originaux des clés « de tous les vivants, mais aussi des morts qui ont fait des vivants ». Donc l'analyse réalisée par l'ordinateur central ressemble à une recherche génétique. Il prend en compte pas seulement ce qu'une personne « est », dans le présent, mais aussi ce qu'elle « sera », dans l'avenir, donc c'est une analyse synchronique et diachronique à la fois. Synchronique: qui étudie ou présente des événements, des éléments, des objets d'analyse en tant qu'ils sont contemporains, en dehors de leur évolution. Diachronique: qui concerne l'appréhension d'un fait ou d'un ensemble de faits dans son évolution à travers le temps.
La trame principale du récit est pour moi la sorte de lettre ou journal qu'écrit le Docteur Simon. Je dis « sorte de lettre », car, finalement, nous ne savons pas trop de quoi il s'agit: ces passages où Simon s'exprime au présent et à la 1 ère personne. Malgré ce petit mystère, je n'envisage pas le récit sans ces coupures en italique. Elles nous permettent de mieux comprendre les sentiments de Simon et de s'approprier ses réactions. Ces sentiments sont nettement visibles par la détermination de Simon à déchiffrer le langage d'Eléa. « Elle va mourir, disait-il, elle va mourir parce que nous ne la comprenons pas. […] Regardez-la, regardez-la bien, vous ne la verrez plus, elle va mourir. […] Honte à nous. » (p. 138) La colère et la déception qu'il ressent m'ont transpercé. Cet instant est d'ailleurs un moment clé pour la suite de l'aventure: comprendre Eléa. Sans cela, comment aurait-elle livré tous les secrets de son histoire passée avec Païkan et Coban? Ce passage clé m'amène à vous parler de l'histoire enchâssée dans le monde froid du roman: l'histoire d'Eléa.