pakdoltogel.net
L'octroi de délais est une faculté qui relève du pouvoir souverain d'appréciation du juge du fond. Les délais peuvent être donc accordés dans la limite de deux ans compte tenu à la fois "de la situation du débiteur et en considération des besoins du créancier". C'est au preneur d'apporter la preuve qu'il remplit les conditions légales en démontrant l'existence de difficultés financières momentanées, ainsi que les efforts accomplis pour réduire sa dette dans l'intervalle Par exemple, la demande a été rejetée en raison de l'aggravation constante de la dette sans que le preneur ne puisse établir qu'il sera en mesure de l'apurer dans le délai sollicité (CA Paris, 26 févr. 2003, n° 2002/17514). La durée du délai de grâce accordé au preneur ne peut excéder deux ans: le juge ne peut pas suspendre les effets de la clause résolutoire pour une durée indéterminée (Cass. L 145 41 du code de commerce à vendre. 3e civ., 15 juin 1994). Le délai commence à courir à compter de la date de la décision si celle-ci est rendue contradictoirement.
Dans un bail commercial, il est toujours prévu une clause contractuelle de résolution du bail. Celle-ci s'activera en cas de non paiement des loyers dans les délais prévus. En cas de non paiement d'un loyer à échéance d'un bail commercial le bailleur pourra mettre en demeure le locataire/preneur. Ce dernier devra alors procéder au règlement du loyer. Si après mise en demeure, le locataire ne règle toujours pas son loyer il peut faire délivrer un commandement de payer. Cet acte sera à destination du locataire/preneur du bail commercial qui exploite son fonds de commerce. Nul ne peut déroger à l'écoulement du délai d'un mois prévu par l'art L.145-41 du code de commerce - Légavox. L'objectif du commandement de payer qui sera délivré par le bailleur à l'exploitant du fonds de commerce est de: demander le paiement des loyers échus et non réglés; d'une part informer les preneur qu'à défaut de règlement des loyers échus dans le délai d'un mois à compter de la signification du commandement de payer Cependant la loi encadre strictement la mise en œuvre de la clause résolutoire. Le présent article a pour objet d'envisager la mise en œuvre de la clause résolutoire.
3 e civ., 9 janv. 1991, n o 89-13. 790). De même, l'ordonnance de référé constatant que les conditions d'application de la clause résolutoire sont réunies et octroyant au preneur un délai pour se libérer de sa dette, dès lors qu'elle est définitive et passée en force de chose jugée, ne peut être remise en cause par le juge du fond par l'octroi de nouveaux délais aux débiteurs (CA Paris, ch. 16, sect. A, 18 oct. 2006, n o RG: 05/10214). Cette position est reprise par la Cour de cassation qui juge que « Les délais accordés par l'ordonnance de référé ayant suspendu la réalisation de la clause résolutoire n'ayant pas été respectés, le juge saisi au fond ne peut accorder de nouveaux délais » (Cass. 3 e civ., 15 oct. 2008, n o 07-16. 725). II – L'octroi des délais Le juge ne peut faire application d'office des dispositions de l'article L. L 145 21 du code de commerce. 145-41 du Code de commerce, le locataire devant impérativement solliciter des délais et la suspension des effets de la clause résolutoire. L'article 1244-1 du Code civil prévoit que: « compte tenu de la situation du débiteur et en considération des besoins du créancier, le juge peut, dans la limite de deux années, reporter ou échelonner le paiement des sommes dues ».
En cas de non-respect de l'échéancier judiciairement fixé, la résiliation du bail est fixée à l'expiration du délai imparti dans le commandement initial. Je me tiens à votre disposition pour tous renseignements et contentieux. Vous pouvez me poser vos questions sur conseiller: Joan DRAY Avocat à la Cour 76/78 rue Saint-Lazare 75009 PARIS tel:09. 54. 92. 33. 53 FAX: 01. 76. 50. 19. 67